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Le Matin : Vous avez effectué la semaine dernière un séjour de travail au Maroc. Quel était l’objectif de cette visite ?
Ghislain Thierry Maguessa Ebomé : Nous sommes en mission officielle pour régler des questions administratives et académiques concernant quelque 50 étudiants boursiers de l’Université privée de Marrakech. L’objet de la mission consiste à rapatrier ces étudiants en fin de formation dans le Royaume. Il convient de rappeler que le contrat qui lie l’État congolais à l’UPM a été signé en 2014. Depuis cette date, 5 promotions ont étudié dans cette université. La dernière promotion a terminé au mois d’août 2022.
Le Maroc est une terre d’accueil des étudiants de tout le continent. Comment qualifiez-vous le partenariat entre le Royaume et la République du Congo-Brazzaville dans le domaine éducatif ?
Un partenariat fructueux existe entre les deux pays. Pour preuve, à côté des boursiers reçus depuis plus de 8 ans par l’UPM, nous avons développé un important partenariat au niveau de l’enseignement technique et professionnel. Ainsi, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) reçoit chaque année, depuis 4 ans maintenant, une trentaine d’étudiants congolais et près de 70 autres issus de l’enseignement général qui sont reçus ici au Maroc pour suivre des formations diverses. Et à ce jour, nous sommes satisfaits non seulement du partenariat, mais également de la qualité de la formation reçue par nos étudiants.
À combien s’élève la communauté des étudiants congolais au Maroc et que pouvez-vous nous dire sur le profil de ces étudiants (boursiers/non boursiers, filières…) ?
Les étudiants et les stagiaires congolais reçus au Maroc représentent une communauté importante. En termes de filières, le Maroc a accueilli des stagiaires notamment dans les métiers de la santé et du secteur militaire, ainsi que des étudiants boursiers issus de nos lycées et de nos universités. On ne saurait, à l’occasion de cette interview, donner le nombre exact, mais en ce qui concerne l’enseignement technique et professionnel, quelque 120 étudiants suivent actuellement leurs études à l’OFPPT.
En termes de formation technique, comment le Maroc et la République du Congo pourraient développer leurs partenariats dans le futur ?
Déjà actuellement, les conventions signées entre la République du Congo et le Royaume du Maroc nous permettent de sélectionner les filières à proposer à nos étudiants. Nous souhaitons qu’à l’avenir, beaucoup d’autres organismes publics de formation technique et professionnelle du Maroc travaillent avec le gouvernement congolais. On avoue que le Maroc est l’un des pays leaders de formation en Afrique, il était important que les jeunes congolais viennent au Royaume pour se former et profiter des technologies et des compétences locales.
