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Le Maroc, toujours N°1 des clients de la Banque africaine de développement

En plus de 50 ans d’activités, la Banque africaine de développement (BAD) a mobilisé en faveur du Maroc environ 11,3 milliards d’euros en appui à 176 projets. Le Royaume reste ainsi le premier client de l’institution sur le continent, devant la Tunisie (8,4 milliards d’euros), le Nigeria (7,6 milliards), l’Égypte (6,3 milliards) et l’Afrique du Sud (4,7 milliards) qui ferme le top 5 des partenaires. Ces chiffres ont été publiés à l’occasion des Assemblées annuelles de la BAD qui connaît la participation d’une importante délégation marocaine conduite par la ministre des Finances, Nadia Fettah Alaoui.

Le Maroc, toujours N°1 des clients de la Banque africaine de développement
Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Economie et des finances et Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement.

Le Maroc demeure le premier client de la Banque africaine de développement (BAD). Selon les derniers chiffres de l’institution, publiés en marge de ses Assemblées annuelles, depuis le début de ses activités opérationnelles en 1967 jusqu’à ce jour, la BAD a mobilisé en faveur du Maroc environ 11,3 milliards d’euros pour 176 projets. Suivent la Tunisie (8,4 milliards d’euros), le Nigeria (7,6 milliards), l’Égypte (6,3 milliards) et l’Afrique du Sud (4,7 milliards) qui ferme le top5 des partenaires. Pour le Maroc, la majorité des financements est allée au secteur social, devant l’agriculture et le développement rural, le transport et secteur financier. En 2022, six financements ont été approuvés au profit du pays. Le plus important prêt, soit 199 millions d’euros, a été accordé pour le Programme d'appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture.

Le projet a pour finalités de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Maroc et de réduire ses importations de céréales, en misant notamment sur l’amélioration de la productivité et de la résilience de la céréaliculture face au changement climatique. Cet appui va contribuer à accroître la productivité céréalière de 50%, à réduire les importations de céréales de 20% à l’horizon 2030 et à augmenter les revenus des agriculteurs. Le deuxième plus gros financement accordé en 2022 concerne une enveloppe de 87 millions d’euros en faveur du Programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale. Suit un financement additionnel de 57 millions d’euros destinés à la construction de Nador West Med, qui complète une première enveloppe de près de 113 millions d’euros octroyée en 2015. En 2022, la BAD a également approuvé un prêt additionnel de 34,20 millions d’euros en faveur du projet d’extension et de modernisation de l’aéroport de Rabat-Salé.

Ce nouveau financement, assorti de la garantie de l’État, permettra de prendre en charge une partie des travaux initialement à la charge de l’Office national des aéroports, dont la solidité financière a été impactée par la crise Covid-19, en vue d’achever l’ensemble des chantiers et garantir la bonne exécution du projet. Les deux autres financements validés en 2022 portent sur des assistances techniques. Le premier est relatif au Programme d'appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (Padidzar). Le second concerne une assistance pour l'évaluation technique des projets de barrages et d'interconnexion. Il a été signé en avril dernier.

Dans les années qui viennent, la BAD envisage de soutenir les nouveaux chantiers prioritaires du Maroc, en particulier le capital humain pour une croissance plus forte et inclusive ainsi que la gestion des ressources en eau et en énergie pour renforcer la résilience de l’économie face aux chocs exogènes. S’ajoutent la promotion de l’investissement et l’appui aux infrastructures. À noter qu’à l’échelle du continent, l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie et Égypte) est la première région bénéficiaire des investissements de la BAD avec près de 30 milliards d’euros consentis depuis 1967. Elle devance l’Afrique de l’Ouest (plus de 27 milliards d’euros), l’Afrique de l’Est (22 milliards) l’Afrique australe (21 milliards), et l’Afrique centrale (10 milliards d'euros).

Lire aussi : Nous devons partager davantage le modèle marocain en Afrique ! (BAD)

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