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Il faudra du temps, beaucoup de temps au Wydad pour digérer son élimination précoce en Coupe du monde des clubs. Malgré les moyens énormes mis à sa disposition, le WAC a été éliminé d’entrée par Al-Hilal (1-1, 3-5 aux tab). Un scénario catastrophe qui rappelle son parcours chaotique en 2017 aux Émirats arabes unis face au club de Pachuca du Mexique (0-1). Et comme en 2017, où le WAC a terminé la rencontre à 10 après l’expulsion de Brahim Nakach pour jeu dangereux, le club a terminé la rencontre face à Al-Hilal à 10, après l’expulsion de Yahia Jabrane pour excès de contestation. Un comportement indigne d’un capitaine dans une compétition planétaire suivie par des millions de téléspectateurs dans le monde.
Si l’élimination de 2017 peut être imputée au manque d’expérience des Rouges dans ce genre de compétition, celle de 2023 est à mettre sur le compte de la cellule de recrutement du club, si cellule il y a. Se sachant engagé dans le Mondialito, le WAC devait en toute logique se renforcer avec des joueurs de qualité pour améliorer le rendement de l’équipe.
Les recrutements du Wydad en question
Au final, les recrutements effectués n’étaient pas à la hauteur des espérances des supporters des Rouges. Hormis Didier Lamkel Zé, le reste des recrues (Yahia Nadrani, Sami El Anabi…) ne sont même pas retenus pour cette Coupe du monde, d’où la question : pourquoi prendre des joueurs qui ne seront pas utilisés ? À cela s’ajoute les couacs dans le recrutement de défenseur algérien, Jamal Belaamri, dont les péripéties ne sont pas entièrement connues. Autant d’erreurs qui ont condamné le WAC à s’arrêter au stade des quarts de finale, au grand désarroi de ses fans, qui ont pourtant donné une belle image des supporters marocains au monde entier.
Le volet sportif du club n'est malheureusement pas à la hauteur des aspirations de son public. Certes, le WAC gagne localement et au niveau continental, mais il se doit aussi de briller au niveau mondial.
