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PLF 2024 : voici les hypothèses de base du gouvernement

Croissance, inflation, cours des produits pétroliers, postes budgétaires, dépenses de l'Etat.... les hypothèses de base retenues par le gouvernement pour l'élaboration du projet de loi de finances (PLF) au titre de l'exercice 2024 sont maintenant connues.

PLF 2024 : voici les hypothèses de base du gouvernement

Le gouvernement devrait dévoiler cette semaine les hypothèses de base pour la préparation du projet de loi de finances pour l'année 2024. Au menu du Conseil de gouvernement de ce jeudi, en effet, la présentation par la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, d’un exposé sur le déploiement de la Loi de finances 2023 et l'élaboration du PLF 2024.

Selon les informations obtenues par « Assahra Al Maghribia », le gouvernement s’est basé pour préparer le PLF 2024 sur un certain nombre d’hypothèses macroéconomiques, en particulier, un taux de croissance économique prévisionnel de 3,7%, avec une croissance attendue de la valeur ajoutée agricole d'environ 4%, et de la valeur ajoutée non agricole d’environ 3,8 %. Le taux d'inflation de base est de 2%.

Voici les autres hypothèses retenues par le gouvernement :

  • Un prix du baril de pétrole aux alentours de 84 $, le gaz butane à environ 700 dollars la tonne
  • Une production céréalière attendue de l'ordre de 75 millions de quintaux
  • Un taux de change du dollar de 9,82 DH et de l'euro de 10,86 DH.

Le gouvernement affirme que l'adoption de ces hypothèses s'est appuyée sur un constat : celui d’une stabilité de la situation économique et une amélioration des revenus pétroliers. Le gouvernement s’attend ainsi à une reprise significative de l’économie.

Le gouvernement indique également que les tensions géopolitiques qui prévalent actuellement continueront d’impacter les cours mondiaux des matières premières, notamment alimentaires, provoquant des hausses des prix. Ce qui affecte négativement les équilibres budgétaires de l'Etat, ainsi que le pouvoir d'achat des citoyens.

Des recettes fiscales en hausse de 5%

S'agissant des recettes fiscales, le gouvernement confirme que les prévisions dépendent des hypothèses du cadrage macroéconomique, ainsi que des spécificités des différentes taxes. Toutefois, il réaffirme son intention de poursuivre les réformes fiscales pour élargir l’assiette fiscale et garantir une justice fiscale, harmoniser les réglementations avec les normes et pratiques internationales, améliorer la compétitivité des entreprises et réduire la pression fiscale sur les débiteurs.

A noter que le gouvernement s'attend à ce que les recettes fiscales intérieures augmentent d'environ 5 % au cours de l'année prochaine. D'autre part, le gouvernement s'attend à ce que les recettes non fiscales des établissements publics et de la contractualisation atteignent environ 22,1 milliards de dirhams en 2024.

Le gouvernement prévoit aussi que les dépenses de gestion atteignent 271 milliards de DH 464 l'année prochaine, dont plus de 161 milliards de dépenses de personnel.

Le gouvernement veut maitriser la création de postes budgétaires en 2024 

Quant aux postes d’emplois à créer, le gouvernement insiste sur une maitrise des recrutements. L’Exécutif veillera à répartir les postes selon les programmes et stratégies sectoriels que ce soit au niveau central ou régional, et ce sur la base des usagers réels, soulignant que les postes vacants seront pris en charge et rattachés au programme concerné dès qu'ils seront pourvus. La priorité sera ainsi donnée à la redistribution des ressources existantes et le remplacement d’un poste sur 5 vacants y compris les départs en retraite.

>>Lire aussi: Situation économique : voici les conclusions et prévisions du HCP pour 2023 et 2024​

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