Presse et édition : l'ANME dresse le bilan de ses réalisations et se projette dans l'avenir

Au cours de cette réunion, les rapports financier et moral de l'association ont été approuvés à l'unanimité. Ces rapports ont été présentés respectivement par le secrétaire général de l'Association Nationale des Médias et des Éditeurs, Mokhtar Laghzioui, et le trésorier, Khalid El Horri.

>> Lire aussi : Presse et édition : la réforme des lois en vigueur peut-elle attendre ?

"Nous sommes fiers de ce que l'association a réalisé depuis sa création, d'autant plus que le chemin n'a pas été facile, car nous avons rencontré plusieurs difficultés et défis pour rehausser la valeur de l'entreprise médiatique", a indiqué à cette occasion, le président de l'ANME, Driss Chahtane.

L'ANME prépare un arsenal juridique pour encadrer l'exercice du journalisme

Le président de l'ANME a indiqué que "l'association est en train de préparer un arsenal juridique qui encadrera les projets en cours, y compris de nouvelles lois destinées à encadrer la profession, en fixant les conditions d'exercice de la profession, notamment le salaire minimum des journalistes, qui ne doit pas être inférieur à 6.000 DH, ainsi que la couverture médicale obligatoire, tout en préservant les droits à la retraite".

Par ailleurs, Driss Chahtane a annoncé que l'association organisera prochainement une conférence, qui réunira tous les éditeurs arabes, offrant ainsi une opportunité de mettre en lumière les réalisations de l'association à l'échelle arabe. Une convention sera également signée entre le président de la Fédération Royale Marocaine de Football et le président du Comité National Olympique Marocain pour encadrer les associations sportives couvrant les grands événements sportifs.

Pour sa part, la vice-présidente de l'association, Fatima Zahra Ouriaghli a indiqué que "l'objectif de cette assemblée générale est de mettre en lumière les réalisations accomplies par l'association depuis sa création en 2020". Elle a signalé, à cet égard, que "l'association est actuellement confrontée à plusieurs défis, notamment sur le plan législatif, ainsi qu'à la crise financière qui touche le secteur de la presse".

Cette situation a été également confirmée par Khalid El Horri, qui a fait savoir que de multiples discussions ont été menées avec les autorités gouvernementales pour prendre en charge les salaires des travailleurs du secteur pendant huit mois.