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Prix des produits alimentaires : gouvernement et professionnels rassurent

À l’approche du mois sacré du Ramadan, les efforts du gouvernement et des professionnels se poursuivent pour garantir l’approvisionnement des marchés et maintenir les prix à des niveaux raisonnables. À l’issue de la réunion de la commission interministérielle de haut niveau de veille et de suivi de l’approvisionnement des marchés et des prix, tenue vendredi au siège du ministère de l’Intérieur à Rabat, les différents acteurs et opérateurs ont tenu à rassurer les citoyens. Ils ont fait état, d’ailleurs, d’une baisse des prix de plusieurs produits alimentaires durant les deux dernières semaines.

Prix des produits alimentaires : gouvernement et professionnels rassurent

«Le marché national sera approvisionné en quantités suffisantes des produits alimentaires de forte consommation durant le mois sacré du Ramadan et le stock de certains produits importés est rassurant». C'est ce qu’a affirmé, vendredi, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion de la commission interministérielle de haut niveau de veille et de suivi de l'approvisionnement des marchés et des prix, le ministre a fait savoir que «globalement, le marché national est approvisionné en quantités suffisantes des produits alimentaires, en particulier ceux dont la production se déroule durant cette période de l’année, ce qui permettra de répondre à l’ensemble des besoins de consommation du Ramadan et des mois à venir jusqu’à mai».

Les prix de certains produits alimentaires repartent à la baisse

Concernant les légumes, le ministre a souligné que les prix ont commencé à reculer graduellement aux niveaux d’avant la vague de froid, précisant que le prix de la tomate a diminué à 3,5 dirhams sur le marché de gros et les prix d’autres produits s’orientent aussi à la baisse. M. Sadiki a également fait savoir cette réunion a examiné le suivi de l’approvisionnement du marché national en quantités suffisantes de tous les produits alimentaires, le contrôle et la lutte contre les pratiques anti-concurrentielles pour éviter la hausse des prix, laquelle se répercute négativement sur le pouvoir d’achat du citoyen, en plus du travail des commissions de suivi et de contrôle dans tous les secteurs aux niveaux national et local.

Même son de cloche chez le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour. Ce dernier a assuré que les produits de forte consommation durant le mois du Ramadan sont disponibles sur le marché national et leurs prix s’orientent à la baisse. «Tous les produits qui connaissent une forte consommation durant le Ramadan sont disponibles sur le marché national et leurs prix sont en baisse continue pour revenir à l’état normal», a déclaré le ministre à la presse.

À rappeler que la réunion de la commission interministérielle de haut niveau de veille et de suivi de l’approvisionnement des marchés et des prix, tenue vendredi au siège du ministère de l’Intérieur, a relevé que les prix des viandes rouge et blanche, de certains légumes de forte consommation pendant le mois du Ramadan, comme les tomates, et de quelques produits de base, ont connu une baisse palpable au cours des deux dernières semaines, grâce à l'abondance et à la diversité de l'offre sur les marchés et au renforcement du contrôle des chaînes de production et de commercialisation et des circuits de distribution.

Aucun risque d'augmentation des prix pendant le Ramadan, rassurent les professionnels

Les professionnels des différents secteurs ont rassuré sur les prix et la disponibilité des produits alimentaires de forte consommation à la veille du mois du Ramadan. En effet, les prix, après une période de hausse, ont commencé à reculer durant ces deux dernières semaines. C'est ce qu'ont confirmé les professionnels des différents secteurs. À l’origine de cette diminution des prix, constatée lors des deux dernières semaines, l'abondance et la diversité de l'offre sur les marchés, ainsi que le renforcement du contrôle des chaînes de production et de commercialisation et des circuits de distribution.

Ainsi, pour le secteur de la volaille, les prix ont chuté significativement, d'après le Président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), Youssef Alaoui. «Il y a une surproduction, soit une abondance de l’offre. Notre secteur, grâce au Plan Maroc vert, est autosuffisant», a-t-il dit dans une déclaration à la MAP, soulignant parallèlement que cette chute des prix constitue un problème pour les éleveurs qui ventent actuellement à perte. M. Alaoui a, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance d’aboutir à un prix d’équilibre (entre 19 et 20 dirhams) qui soit à la fois abordable pour le consommateur marocain et permet au producteur de s’en sortir.

Par ailleurs, le président de la Fédération nationale de la minoterie (FNM), Moulay Abdelkader Alaoui, a affirmé que les prix des produits de farine, semoule et dérivés sont restés à leur niveau habituel. Pour les produits de la farine, y compris la farine de luxe destinée aux ménages et à partir de laquelle on fabrique la baguette qui est vendue à 1,2 dirham, les prix n’ont jamais dépassé en moyenne 330 DH/quintal, alors qu'ils devaient être à 350 DH/quintal depuis 2007, a-t-il fait remarquer. Et de poursuivre qu’avec le renchérissement des facteurs de production et de la matière première, les prix sont restés stables, en raison d’une forte concurrence dans ce secteur et d’une offre supérieure à la demande.

«Actuellement, avec une bonne production au Canada, cette année les cours sont en baisse. La semoule a diminué d’un dirham par rapport à la semaine dernière et les quantités qui sont en route sont achetées à un prix inférieur aux anciennes cargaisons en stock», a dit M. Alaoui, ajoutant que les opérateurs ont ainsi fait une moyenne entre le stock et ce qu'ils vont recevoir pour pouvoir diminuer le prix. Le président de la FNM a, en outre, estimé que ces prix sont à la portée, rassurant que durant le mois du Ramadan, il n’y a aucun risque d'augmentation des prix, ni d'insuffisance des produits.

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