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La réforme des marchés de gros se précise selon Laftit

Une nouvelle génération de marchés de gros verra bientôt le jour dans les 12 régions du Royaume et la première structure du genre sera inaugurée avant fin 2023 à Rabat. C’est ce qu’a a dévoilé, lundi, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Cette réforme table également, selon le ministre, sur la modernisation de la gouvernance qui mettra à contribution la gestion déléguée ou encore les sociétés de développement local.

La réforme des marchés de gros se précise selon Laftit
Abdelouafi Laftit.

Une nouvelle vision est en cours d’élaboration par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec le département de l’Agriculture pour créer une nouvelle génération des marchés de gros, parallèlement à la réhabilitation des marchés hebdomadaires et de proximité. Cette nouvelle approche, fruit d’un partenariat conclu en 2020, vise à mieux valoriser les produits agricoles en assurant leur qualité et leur bonne répartition sur l’ensemble du territoire national. Selon le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui intervenait hier dans le cadre de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, son département planche actuellement sur la création de 12 marchés de gros régionaux de fruits et légumes de nouvelle génération, qui seront dotés de tous les équipements et services modernes nécessaires. Les travaux de réalisation du premier marché de gros de cette catégorie prendront fin de l’année 2023 à Rabat. Des travaux sont également lancés pour l’aménagement de quatre autres marchés de gros au niveau des villes de Fès, Berkane, Marrakech et Inezgane, indique le ministre de l’Intérieur.

 

Des contraintes à surmonter pour accélérer la réforme des marchés de gros 

Cette importante réforme vise à surmonter les contraintes et difficultés mises au jour par la pratique et qui entravent actuellement l’intégration des filières de production au niveau des marchés de gros, les marchés hebdomadaires et les marchés de proximité. Il s’agit notamment de la vétusté des infrastructures et des services, l’absence d’un mode de gestion approprié, les mauvaises conditions d’hygiène, les disparités territoriales et surtout la multiplicité des intermédiaires. Dans le cadre de cette réforme, le ministère de l’Intérieur a engagé un dialogue avec le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération pour revoir le statut particulier datant de 1986 accordant des agréments à d'anciens résistants pour gérer une partie des 12 carreaux du marché de gros des fruits et légumes. M. Laftit a en outre fait savoir que son département avait élaboré, en partenariat avec les ministères concernés, un arrêté ministériel devant régir la création et la gestion de ces structures. Ce texte, qui est déjà soumis au secrétariat général du gouvernement, entrera bientôt en vigueur.

Les marchés hebdomadaires attendent leur tour

Sur un autre registre, s’agissant de la réhabilitation des marchés hebdomadaires et qui sont au nombre de 822, 753 au niveau rural et 69 au niveau urbain, un programme national a été mis en place en concertation avec les différents partenaires pour le réaménagement de ces espaces, sachant que plusieurs marchés hebdomadaires ont déjà été réhabilités entre 2021 et 2022 grâce à une contribution globale du ministère qui a atteint 62 millions de dirhams. Par ailleurs, le département de tutelle œuvre en concertation avec les collectivités territoriales pour adopter une nouvelle forme de gestion de ces espaces à travers notamment le recours à la gestion déléguée ou la création de sociétés de développement local.

Lire aussi : Marchés de gros : les prérequis de la réforme selon les députés

 

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