La Journée mondiale de la démocratie (15 septembre) a été célébrée cette année dans de tristes circonstances à cause du tremblement de terre qui a frappé la région d'Al Haouz. À cette occasion, l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a lancé un appel pour promouvoir la démocratie en tant que responsabilité partagée pour la reconstruction, le développement et l'égalité effective. «Le Maroc fait actuellement face à la tragédie du séisme qui a frappé plusieurs régions du pays, en particulier la région d'Al Haouz, entraînant des pertes en vies humaines et de graves blessures.
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Tout en saluant l’ensemble des initiatives institutionnelles et sociales visant à atténuer les effets du séisme et à contribuer à la reconstruction, l’ADFM continue à s’engager dans l’élan de solidarité national, apporter son soutien indéfectible aux citoyens et citoyennes des zones sinistrées et contribuer au processus de reconstruction», indique l’Association dans un communiqué. «Dans le cadre de la Journée internationale de la démocratie célébrée cette année sur le thème “Habiliter la génération future”, l’ADFM, appelle les responsables gouvernementaux, ainsi que les organisations des droits de l'Homme et de développement qui interviennent directement sur le terrain à persévérer et à intensifier leurs efforts pour concilier un soutien financier, moral et psychologique aux familles sinistrées, en particulier aux femmes et aux enfants qui sont les plus vulnérables face aux risques des catastrophes naturelles», ajoute la même source.
L’Association appelle également à offrir un soutien psychologique aux fillettes, aux garçons et aux orphelins et les éloigner des zones touchées par le séisme, en collaboration avec toutes les institutions chargées de la protection de l'enfance. «Il est très important aussi de signaler les mariages d’enfants et les mariages forcés et prendre des mesures de protection appropriées et identifier et pénaliser tout acte de traite de personnes qui exploite la vulnérabilité des populations face aux catastrophes naturelles et aux séismes pour commettre des actes criminels à l'encontre des fillettes et des garçons». L’ADFM appelle, enfin, à adopter les mesures requises pour garantir une protection sociale effective pour toutes les femmes vivant dans les zones sinistrées en particulier celles résidant dans les centres d'hébergement temporaires et les espaces d'accueil des victimes du séisme.