Dès les premiers instants du séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre, les initiatives de soutien en faveur des victimes n'ont cessé de se multiplier. Si certains se déplacent dans les zones sinistrées ou font des dons, d’autres choisissent l’art pour montrer leur solidarité avec les victimes. C’est notamment le cas d’artistes-graffeurs marocains et étrangers qui devaient participer à la dix-huitième édition du Festival international des cultures urbaines à Meknès, reportée après le séisme. Ils ont choisi de montrer leur solidarité à travers trois fresques murales peintes au sein de la ville Ismaélite. Leurs œuvres rendent hommage aux secouristes présents jour et nuit sur les lieux du séisme. Elles rendent aussi hommage à la solidarité marocaine et internationale et attirent l’attention sur le patrimoine national touché par cette catastrophe. Cette initiative est une ode à l’espoir où l'on peut voir la beauté de l’unité nationale. C’est aussi une façon de documenter un événement qui marquera à jamais la mémoire des Marocains.
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Parmi les artistes participants à cette action, le Marocain Said Sabbah allias Dais. Avec d’autres graffeurs du Maroc, d’Espagne et de Belgique, il a tenu à immortaliser autrement le séisme du Maroc. Ces artistes invités au festival international des cultures urbaines, programmé au départ du 9 au 17 septembre, ont refusé de rester sur le banc des spectateurs. Ils n’ont pas hésité à mettre à jour leur thème et à illustrer les instants qui ont suivi le tremblement de terre.
Les participants au festival, dont des rappeurs étrangers, ont également choisi de faire don de sang afin de montrer leur compassion pour les victimes du séisme. Selon Amine Wakrim, président de l’association Maroc Jeunesse Espoir, organisatrice du Festival international des cultures urbaines, l’événement reprendra dans sa version intégrale fin octobre ou début novembre.