Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Marrakech-Agadir avance. L’Office national des chemins de fer (ONCF) planche sur les études d’avant-projet sommaire de cette future liaison ferroviaire. La consultation à laquelle l’Office réserve un budget de 120 millions de dirhams portera, entre autres, sur l’analyse, l’optimisation et la revue de l’étude de faisabilité de l’infrastructure et la recherche de sous-variantes de tracé. Il s’agit également de mener les études des gares et des installations terminales, en plus de l’étude d’avant-projet des ouvrages d’art de toutes natures, y compris les tunnels, les viaducs et les tranchées couvertes et ouvertes. La mission élaborera, par ailleurs, le programme technique d’exploitation exprimant les besoins de l’ONCF en termes d’exploitation des circulations et de maintenance et élaborera le programme technique comportant les besoins de l’Office en termes de gestion des automatismes, dont la programmation des itinéraires et le suivi des trains.
Le réseau national de TGV va couvrir 5 grandes régions du Maroc
Rappelons que l’Office mène actuellement les études détaillées notamment le montage institutionnel et financier pour l’extension de la LGV jusqu’à Marrakech sur une distance de 390 kilomètres. Rabii Khlie, DG de l’Office, qui intervenait à l’ouverture des travaux de la 11e édition du Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse à Marrakech début mars dernier, avait indiqué que l’ONCF s’attelle à la réalisation de toutes les études nécessaires pour une ligne à grande vitesse pour le transport de voyageurs et de marchandises sur une distance de 239 kilomètres de Marrakech à Agadir. «Grâce au prolongement de ces deux lignes sur l’axe atlantique, le réseau national à grande vitesse couvrira cinq grandes régions qui se distinguent par leur dynamisme et leur poids économique et social, ainsi que par la densité des flux quotidiens qui les animent», soulignait le patron de l’ONCF. Selon le ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil, qui s’exprimait également lors du même évènement, cette extension, qui nécessite la mobilisation de près de 10 milliards d’euros, se traduira par une couverture plus dense de l’Axe Atlantique par le réseau à grande vitesse, le portant à plus de 800 km.
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