L'Organisation internationale pour les Migrations des Nations unies (OIM) a estimé que ce chiffre de 441 décès entre janvier et mars 2023 est en deçà de la réalité.
"Avec plus de 20.000 décès enregistrés sur cette route depuis 2014, je crains que ces décès aient été normalisés", a-t-il averti, ajoutant que "les retards et les lacunes dans les opérations de recherche et de sauvetage coûtent des vies humaines".
"Pendant le week-end de Pâques, 3.000 migrants ont atteint l'Italie, ce qui porte le nombre total d'arrivées depuis le début de l'année à 31.192 personnes", a déclaré l'OIM.
L'OIM a précisé que les retards dans les opérations de recherche et de sauvetage (SAR) ont été un facteur déterminant dans au moins six incidents depuis le début de l'année, entraînant la mort d'au moins 127 personnes sur les 441 autres.
"La crise humanitaire persistante en Méditerranée centrale est intolérable", a estimé le chef de l'OIM Antonio Vitorino.
Le projet "Migrants disparus" de l'agence des Nations unies enquête aussi sur plusieurs cas de bateaux portés disparus, où il n'y a aucune trace de survivants, de débris et où aucune opération de recherche et de sauvetage n'a été menée.
Quelque 300 personnes à bord de ces bateaux sont toujours portés disparus, a indiqué l'organisation.
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