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Voici le cadre macroéconomique 2024-2026 du Maroc

Le ministère de l'Economie et des finances a publié, ce vendredi, le rapport d'exécution budgétaire au titre de 2023, de préparation du PLF 2024 et de programmation budgétaire triennale (PBT) 2024-2026.

Voici le cadre macroéconomique 2024-2026 du Maroc

Le document dresse le cadrage macroéconomique triennal 2024-2026 dont voici les principales hypothèses

  • Un prix du gaz butane à environ 500 dollars la tonne en 2024, et 450 $/t en 2025 et 2026
  • Une production céréalière attendue de l'ordre de 75 millions de quintaux. Un niveau qui reste le même sur les 3 années
  • Un taux de change du dollar de 9,8 DH sans changement durant les 3 ans
  • Un taux d’inflation de 3,4% en 2024, de 2% en 2025 et 2026.

Sur la base des hypothèses retenues, l’économie marocaine devrait enregistrer une croissance de 3,7% en 2024 contre 3,4% en 2023. Le taux de croissance à moyen terme devrait s’établir à 4%. Le ministère note que ces prévisions peuvent être revues à la baisse en cas de détérioration de l’économie mondiale.

S'agissant de la valeur ajoutée (VA) agricole, elle progresserait de 5,9% en 2024, de 4,1% en 2025 et de 4,8% en 2026, alors que le rythme de croissance de la VA non agricole s'établirait à 3,4% en 2024, à 3,6% en 2025 et à 3,9% en 2026.

Toujours selon le document publié par le ministère de l’économie et des finances, le déficit budgétaire devrait diminuer à 4% du PIB en 2024, à 3,5% en 2025 et à 3% en 2026.

« La maîtrise du niveau du déficit conformément à la trajectoire ciblée dans le cadre de la PBT pour préserver la soutenabilité de la dette, nécessite la poursuite des réformes et la mise en place de mesures visant à mobiliser des marges supplémentaires aussi bien au niveau des recettes que des dépenses », note le document.

Exécution de la loi de finances à fin Juin 2023

L'exécution du budget 2023 se fait dans un contexte toujours marqué par la pression inflationniste et le resserrement des politiques monétaires. 

Concernant les recettes fiscales, et en comparaison avec les prévisions de la loi de finances 2023, elles ont atteint 53,6% à juin. Les recettes non-fiscales se sont limitées à 23,6% des prévisions. Le reste des recettes devra être récupéré au deuxième semestre.

Les dépenses culminent à 50,9% des prévisions au premier semestre 2023. Le déficit budgétaire a, lui, augmenté de 9,6 milliards de DH pour atteindre 27,8 milliards de DH, soit 42,2% du niveau prévisionnel.

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