Pensée comme une alternative résiliente face à la censure numérique, Bitchat repose sur un système peer-to-peer utilisant le Bluetooth Low Energy. Chaque smartphone devient un nœud du réseau, relayant les messages d’un utilisateur à l’autre, sans passer par des serveurs, des opérateurs, ni même un numéro de téléphone ou une adresse e-mail. Et pour ne rien laisser derrière ? Les messages sont chiffrés de bout en bout et s'autodétruisent, ne subsistant que dans la mémoire vive des appareils.
Derrière ce projet open source développé sur un coup d’inspiration durant un week-end, Jack Dorsey explique vouloir offrir un outil « de communication résiliente et privée qui ne dépend pas d’une infrastructure centralisée ». En clair : un bouclier anti-censure. Une ambition déjà entrevue il y a dix ans avec FireChat, l’appli utilisée par les manifestants de Hong Kong, mais que Bitchat espère porter à un tout autre niveau.
Lancée d’abord sur iPhone, l’app a immédiatement fait une percée fulgurante sur l’App Store, se classant parmi les applications de messagerie les plus téléchargées. Une mise à jour prochaine prévoit d’intégrer le Wi-Fi Direct, augmentant considérablement la portée (jusqu’à 200 mètres) et la vitesse des échanges. Une évolution qui pourrait transformer les smartphones en véritables hubs de messagerie mobile, indépendants de tout réseau.
Derrière ce projet open source développé sur un coup d’inspiration durant un week-end, Jack Dorsey explique vouloir offrir un outil « de communication résiliente et privée qui ne dépend pas d’une infrastructure centralisée ». En clair : un bouclier anti-censure. Une ambition déjà entrevue il y a dix ans avec FireChat, l’appli utilisée par les manifestants de Hong Kong, mais que Bitchat espère porter à un tout autre niveau.
Lancée d’abord sur iPhone, l’app a immédiatement fait une percée fulgurante sur l’App Store, se classant parmi les applications de messagerie les plus téléchargées. Une mise à jour prochaine prévoit d’intégrer le Wi-Fi Direct, augmentant considérablement la portée (jusqu’à 200 mètres) et la vitesse des échanges. Une évolution qui pourrait transformer les smartphones en véritables hubs de messagerie mobile, indépendants de tout réseau.
