Lancé officiellement le 14 octobre à Pékin, le DR02 marque une avancée majeure pour l’industrie robotique chinoise. Avec sa structure de 1,75 mètre pour 65 kilos, cet humanoïde ne se distingue pas seulement par son allure réaliste, mais par sa robustesse. Certifié IP66, le niveau de protection le plus élevé jamais atteint pour un robot de ce type, il peut évoluer sous la pluie, dans des environnements poussiéreux et à des températures allant de –20 °C à 55 °C, sans perdre en stabilité ni en précision. Une prouesse que même les modèles de référence signés Boston Dynamics ou UBTech n’ont pas encore atteinte.
Cette résistance exceptionnelle repose sur une ingénierie millimétrée. Les bras et les jambes du robot peuvent être démontés rapidement, réduisant les temps de maintenance et facilitant le remplacement des composants. Côté performances, le DR02 se déplace à une vitesse moyenne de 1,5 mètre par seconde et peut atteindre les 4 mètres par seconde en accélération. Il grimpe des pentes de 20 degrés et soulève jusqu’à 10 kilos. Mais c’est surtout son cerveau électronique qui impressionne : doté d’une puissance de calcul de 275.000 milliards d’opérations par seconde, il analyse en continu son environnement grâce à un système de capteurs multicouches combinant LiDAR, caméra grand angle et capteur de profondeur. Le robot cartographie, anticipe et ajuste ses mouvements en temps réel, une capacité essentielle pour évoluer en terrain instable.
Les ambitions de Deep Robotics, maison mère du projet, ne se limitent pas à la démonstration technologique. L’entreprise, déjà connue pour ses robots quadrupèdes Jueying utilisés dans l’inspection industrielle, vise clairement les marchés de la logistique, de la sécurité et des interventions extérieures prolongées. Son directeur international, Lee Chang-ba, assure que ses robots sont de 20 à 30 % moins chers que ceux de ses concurrents américains ou coréens tout en garantissant une technologie comparable.
Reste à savoir si la réalité tiendra toutes les promesses de l’annonce. Deep Robotics n’a pas encore communiqué sur la durée d’autonomie du robot ni sur son prix, des éléments cruciaux pour évaluer sa viabilité commerciale. Et si la certification IP66 atteste d’une forte résistance, elle ne garantit pas un fonctionnement optimal sous des pluies torrentielles ou dans des milieux extrêmement poussiéreux à long terme. Les tests en conditions réelles, eux, restent encore à venir.
Cette résistance exceptionnelle repose sur une ingénierie millimétrée. Les bras et les jambes du robot peuvent être démontés rapidement, réduisant les temps de maintenance et facilitant le remplacement des composants. Côté performances, le DR02 se déplace à une vitesse moyenne de 1,5 mètre par seconde et peut atteindre les 4 mètres par seconde en accélération. Il grimpe des pentes de 20 degrés et soulève jusqu’à 10 kilos. Mais c’est surtout son cerveau électronique qui impressionne : doté d’une puissance de calcul de 275.000 milliards d’opérations par seconde, il analyse en continu son environnement grâce à un système de capteurs multicouches combinant LiDAR, caméra grand angle et capteur de profondeur. Le robot cartographie, anticipe et ajuste ses mouvements en temps réel, une capacité essentielle pour évoluer en terrain instable.
Les ambitions de Deep Robotics, maison mère du projet, ne se limitent pas à la démonstration technologique. L’entreprise, déjà connue pour ses robots quadrupèdes Jueying utilisés dans l’inspection industrielle, vise clairement les marchés de la logistique, de la sécurité et des interventions extérieures prolongées. Son directeur international, Lee Chang-ba, assure que ses robots sont de 20 à 30 % moins chers que ceux de ses concurrents américains ou coréens tout en garantissant une technologie comparable.
Reste à savoir si la réalité tiendra toutes les promesses de l’annonce. Deep Robotics n’a pas encore communiqué sur la durée d’autonomie du robot ni sur son prix, des éléments cruciaux pour évaluer sa viabilité commerciale. Et si la certification IP66 atteste d’une forte résistance, elle ne garantit pas un fonctionnement optimal sous des pluies torrentielles ou dans des milieux extrêmement poussiéreux à long terme. Les tests en conditions réelles, eux, restent encore à venir.
