Citant un témoin, Guy
Mouyrin, qui avait été entendu les 29 et 30 décembre dernier par la police judiciaire de Nice, le journal précise que la victime aurait elle-même appartenu à cette secte rendue célèbre par divers massacres et suicides collectifs entre 1994 et 1997. Le témoin indique que le lundi 24 juin, sur ordre de son patron Joseph Di Mambro, le gourou de la secte, il avait conduit à Mougins trois personnes à bord d'une BMW immatriculée en Suisse.
J'ai conduit mais je ne savais pas ce qu'ils allaient faire, dit-il précisant qu'il était arrivé sur place vers midi moins le quart et qu'il avait laissé ses passagers devant une propriété avant de revenir les récupérer vers 14h15. Je pensais qu'il s'agissait d'un simple encaissement d'argent pour l'OTS, déclare Guy Mouyrin qui ajoute que ce n'est que plus tard, en découvrant l'affaire Marchal dans la presse, qu'il a fait le rapprochement. Invité à expliquer pourquoi il a gardé le silence durant toutes ces années, le témoin a invoqué la peur de représailles de l'OTS et la crainte d'être suspecté en raison de son passé judiciaire très chargé. Pour lui, Omar Raddad est un pauvre diable qui n'y est pour rien du tout. Omar Raddad, qui a toujours clamé son innocence, avait été libéré en 1988, après 7 ans de prison. Il attend une éventuelle révision de son procès après qu'une nouvelle expertise du laboratoire de police scientifique de Paris ait conclu, l'année dernière, que la trace de main ensanglantée qui accompagne l'inscription «Omar m'a tuer» est faite du sang de Mme Marchal mêlé à un sang masculin.
Mouyrin, qui avait été entendu les 29 et 30 décembre dernier par la police judiciaire de Nice, le journal précise que la victime aurait elle-même appartenu à cette secte rendue célèbre par divers massacres et suicides collectifs entre 1994 et 1997. Le témoin indique que le lundi 24 juin, sur ordre de son patron Joseph Di Mambro, le gourou de la secte, il avait conduit à Mougins trois personnes à bord d'une BMW immatriculée en Suisse.
J'ai conduit mais je ne savais pas ce qu'ils allaient faire, dit-il précisant qu'il était arrivé sur place vers midi moins le quart et qu'il avait laissé ses passagers devant une propriété avant de revenir les récupérer vers 14h15. Je pensais qu'il s'agissait d'un simple encaissement d'argent pour l'OTS, déclare Guy Mouyrin qui ajoute que ce n'est que plus tard, en découvrant l'affaire Marchal dans la presse, qu'il a fait le rapprochement. Invité à expliquer pourquoi il a gardé le silence durant toutes ces années, le témoin a invoqué la peur de représailles de l'OTS et la crainte d'être suspecté en raison de son passé judiciaire très chargé. Pour lui, Omar Raddad est un pauvre diable qui n'y est pour rien du tout. Omar Raddad, qui a toujours clamé son innocence, avait été libéré en 1988, après 7 ans de prison. Il attend une éventuelle révision de son procès après qu'une nouvelle expertise du laboratoire de police scientifique de Paris ait conclu, l'année dernière, que la trace de main ensanglantée qui accompagne l'inscription «Omar m'a tuer» est faite du sang de Mme Marchal mêlé à un sang masculin.