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Arte fait un reportage sur la pêche au Maroc

Les principaux objectifs de la nouvelle politique marocaine en matière de pêche consistent à préserver les ressources halieutiques pour en assurer une exploitation durable, à valoriser les produits de la pêche et à assurer la promotion sociale, notamment

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Le Maroc «voulait un nouveau mode de coopération basé sur l'équité et la préservation des intérêts des deux parties», a indiqué le ministre, déplorant l'attitude de l'UE qui «n'a pas répondu à cet appel et cette volonté légitime du Maroc».
Ce reportage, consacré à la pêche au Maroc, estime que «Les eaux marocaines comptent parmi les plus poissonneuses au monde».
Près de 750.000 tonnes sont pêchées chaque année pour être, en grande partie, écoulées sur le marché national ou exportées vers l'étranger, notamment vers l'Europe.
Citant un professionnel, Artesouligne que «grâce à la politique Royale, qui a pris en compte les intérêts du vendeur, du producteur et du consommateur, le Maroc a œuvré inlassablement pour développer ses infrastructures en modernisant les ports, en construisant des entrepôts et des halles aux poissons et en mettant en place des instituts de recherche et de formation».
Face à une biomasse d'environ 30 millions de tonnes de poissons, dont le gouvernement marocain prévoit d'en prélever un million de tonnes par an, la flotte de pêche marocaine ne compte que 350 chalutiers de haute mer, 17.000 petites embarcations en bois et 1.700 bateaux côtiers. Pour ce faire, les autorités concernées, a-t-on souligné dans le reportage, mettent en place au nord d'Agadir un centre de pêche - lancé par S.M. le Roi Mohammed VI - destiné aux pêcheurs équipés de bateaux traditionnels en bois, alors que tout au long de la côte, 45 centres de ce type sont prévus dont certains sont déjà en construction.
Elles veillent également à la constitution de coopératives qui doivent, pour leur part, améliorer le revenu des pêcheurs qui dépendaient d'un seul client, lequel leur achetait tout leur poisson et leur imposait des prix inférieurs à ceux du marché.
Ces centres, précise-t-on, prennent en charge la formation continue des pêcheurs et contribuent à l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Le Maroc dispose, en effet, du plus grand centre de formation de toute l'Afrique, l'Institut de formation aux technologies halieutiques d'Agadir qui assure une formation professionnelle et technique à même d'améliorer la compétitivité de l'industrie de la pêche marocaine.
La recherche moderne étant l'une des composantes clefs de la nouvelle politique halieutique durable, le Royaume s'est également doté de l'Institut national de la recherche halieutique (INRH) qui est chargé d'observer de près l'écosystème marin et les données recueillies servent à maintenir les réserves halieutiques à un niveau satisfaisant.
Dans les provinces marocaines du sud, Arte s'est intéressée au projet des 15 villages de pêcheurs qui verra prochainement le jour. A ce propos, le wali de Laâyoune, M. Abdellatif Guerraoui, a expliqué que grâce à ce projet, initié par l'Office national des pêches (ONP), les jeunes Marocains du Sud suivent une formation et deviendront propriétaires, par groupe de six, d'une barque en fibre de verre.
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