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Championnat d'Afrique des Nations: les Egyptiens en favoris

Après l'édition de 1987, remportée par le sept algérien, le Royaume abrite, à partir d'aujourd'hui la quinzième édition des championnats d'Afrique des Nations de handball, dont les quatre premiers classés prendront les quatre billets du continent aux pr

Championnat d'Afrique des Nations: les Egyptiens en favoris
En confiant au Maroc l'organisation de ce rendez-vous de la petite balle avec ses grands champions et artistes les plus talentueux du continent, la Confédération africaine de handball (CAHB) réitère une nouvelle fois sa confiance au handball national qui a fait partie ces dernières années des meilleurs aux côtés des sept égyptien, algérien et tunisien, sélections les plus régulières dans la représentation du continent aux mondiaux de la petite balle.
Elles seront douze équipes masculines et neuf féminines qui vont chercher à l'emporter ou a reconquérir les titres raflés il y a deux ans en Algérie par les Egyptiens et les Angolaises.

Domination du handball nord africain

Depuis la première édition à Tunis en 1974 jusqu'à la dernière à Alger (2000), soit quatorze rendez-vous continentaux, le handball nord africain masculin s'est accaparé le précieux métal et a trusté tous les titres. Le sacre suprême s'est joué entre trois nations avec six titres pour l'Algérie dont un record de cinq d'affilée de 1981 à 1989, grâce à un sept, dirigé de main de maître par le coach et expert international Mohamed Aziz Derouaz.
La Tunisie suit au palmarès avec cinq titres dont trois successifs (1974, 76 et 79) et l'Egypte trois sacres.
Mises à part les médailles d'argent des Camerounais (Tunis 74), des Ivoiriens (Tunis 81) et des Congolais (Caire 83) et le bronze des Sénégalais (Tunis 74) et des Camerounais (Alger 76), les trois pays nord africains (Algérie, Tunisie et Egypte) n'ont rien laissé filer et ont fait le plein des marchés des podiums lors des autres éditions.
Les Marocains, eux, sont abonnés à la quatrième et dernière place du classement qualificatif aux championnats du monde lors quatre éditions.
Mais durant ces dernières années, c'est le handball égyptien qui a forcé l'admiration de tous en entrant de plain pied parmi les grandes nations handballistiques notamment aux Jeux Olympiques et championnats du monde et se situe entre les quatrième et sixième rangs mondiaux. Ces résultats n'ont pas été usurpés mais obtenus grâce à un travail de fond. L'émergence des Egyptiens sur la scène mondiale a débuté avec le titre de champion du monde des juniors remporté à domicile en 1993.
Les Pharaons ne s'arrêtèrent pas à mi-chemin, devenant la première sélection européenne à faire partie du dernier carré d'as du mondial français au cours duquel ils étaient passés tout près d'un autre exploit en ratant de peu d'éliminer en demi-finale le sept tricolore qui sera champion du monde. Mais ce n'était que partie remise puisque les Egyptiens prendront leur revanche dans les tournois d'après mondial sur les mêmes Français.
A Casablanca ils se présentent, sans conteste, comme les superfavoris à leur propre succession et pour un quatrième sacre continental.
Les autres sélections maghrébines se disputeront pratiquement les autres places. Ainsi, les recordmen des titres, les Algériens, se sont bien préparés avec plusieurs concentrations à l'extérieur en prévision de ces joutes au moment où les Tunisiens, finalistes malheureux lors des derniers Jeux Méditerranéens contre la Croatie, sont fin prêts pour aller à la reconquête d'un titre gagné en 1998 en Afrique du Sud. Le sept marocain, composé d'un groupe homogène avec des éléments qui ont joué plus de quarante rencontres, brigue un rang dans le classement mieux que son habituelle quatrième position afin d'assurer sa qualification au Mondial du Portugal l'année prochaine.
Un désir qui reste à la portée des coéquipiers de Mohamed Berajaâ. Bien que les handballeurs marocains n'ont participé à aucun stage de préparation à l'étranger à l'instar des autres équipes, les joueurs, le staff technique tout comme les responsables fédéraux sont confiants et font montré d'optimisme.
Nous fondons de grands espoirs dans cette édition pour qu'elle soit la meilleure dans les annales de la participation marocaine et aspirons à l'une des place du podium, a indiqué le président de la Fédération Royale marocaine de handball, M. Abdelmoumen Jouhari. Nous n'aurons ni excuse ni échappatoire si nous n'atteignons pas cet objectif car les résultats honorables de la sélection nationale l'année dernière en Espagne, en France et en Allemagne et aux Jeux Méditerranéens ont soudé l'ensemble du groupe et lui ont permis de mieux s'aguerrir.
La tâche des nationaux paraît plus aisée au premier tour face à des équipes de moindre calibre, le Congo et le R.D. Congo qu'ils connaissent, respectivement sur les scores lors de l'édition algérienne, respectivement sur les scores de 24 à 22 et 31 à 15. C'est au second tour que les choses deviendront plus sérieuses et la mission plus ardue pour le sept marocain.
Chez les dames, le titre sera sûrement joué à deux entre les Angolaises, largement favorites et qui présentent la carte de visite la plus fournie de ces compétitions avec cinq titres, et les Congolaises avec une victoire en moins tellement leur domination ne souffre aucune contestation aussi bien au niveau des équipes nationales que des clubs, avec Priméiro Agosto pour les Angolaises et l'Etoile du Congo.
Toutefois, les Ivoiriennes, Tunisiennes voire les Algériennes se retrouvent en concurrence pour les 3e et 4e places.

Part du lion

Depuis la première édition en Tunisie (1974), cinq sélections se sont partagées les couronnements féminins avec la part du lion aux Angolaises (5 titres), suivies des Congolaises
(4 sacrés), de la Tunisie et de la Côte d'Ivoire, deux éditions chacune et enfin le Nigeria une seule fois vainqueur. Pour ce qui est de la sélection nationale, qui est rentrée d'un stage en Espagne, son retour aux compétitions africaines après sa participation aux championnats de 1987 au Maroc est en soi un exploit plus ardu de se mesurer aux équipes rodées et dont les joueuses évoluent dans des championnats professionnels.
C'est pourquoi, le sept féminin marocain ne fera qu'une participation symbolique tout en espérant que les Marocaines donnent le maximum et offrent des prestations honorables.
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