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L'œuvre d'Ali Oumlil et son apport à la pensée arabe moderne

Les participants au colloque, organisé dimanche soir à l'Université du Caire autour de l'œuvre d'Ali Oumlil, ont souligné la contemporanéité de la production intellectuelle du penseur marocain et l'importance de son apport à la pensée arabe moderne.

L'œuvre d'Ali Oumlil et son apport à la pensée arabe moderne
Dans son intervention, le directeur du Centre d'études et de recherches des pays sous développés, M. Mostapha Kamel Saïd, a mis en exergue la profondeur et l'aspect global de la pensée d'Ali Oumlil, indiquant que le penseur marocain a participé à plusieurs activités du Centre et assuré le poste de secrétaire général du Forum de la pensée arabe à Amman.
A travers ses activités diverses et ses écrits sur la différence, le patrimoine, le pouvoir et le discours historique d'Ibn Khaldoun, Ali Oumlil, imbu d'une vision critique et moderniste, administre la preuve de son engagement en faveur des causes de sa nation et ce en dépit de la situation que traverse la oumma, a ajouté M. Kamel Saïd.
Pour sa part, le directeur du Centre de recherches arabes et africaines, M. Hilmi Chaâraoui, a mis l'accent sur la contribution de la pensée d'Ali Oumlil à enraciner la culture arabe en se référant dans ce cadre à l'aphorisme de Zaki Najib Mahmoud «l'arabité est une culture et non une politique».
Le doyen de la Faculté de l'économie et des sciences politiques de l'Université du Caire, M. Kamal Manoufi, a indiqué de son côté, que la pensée d'Ali Oumlil sert la question du libéralisme et illustre le besoin des pays arabes à la liberté.
Des intellectuels du Maroc, d'Egypte, d'Algérie, de Tunisie, de Jordanie, de Syrie et du Liban participent à cette rencontre de deux jours, initiée notamment par le Centre d'études et de recherches des pays sous développés, le Centre de recherches arabes et africaines, l'Association de la pensée arabe moderne et l'Association de la philosophie arabe (Jordanie).
Le thème débattu lors de la première séance, marquée par les interventions de MM. Mahmoud Amine AL Alam, président de la Commission de philosophie du Haut Conseil égyptien de la culture, Hassan Hanafi, secrétaire de l'Association égyptienne de philosophie, Kamal Abdellatif, professeur de philosophie à l'Université Mohammed V, a porté sur le patrimoine et la politique.
Les orateurs avaient souligné que la pensée d'Ali Oumlil constitue un appel à une prise de conscience «objective des réalités de notre histoire et un appel à une connaissance approfondie de notre patrimoine» dans la perspective de les dépasser à travers une analyse critique.
Ils ont en outre indiqué que les œuvres d'Ali Oumlil se distinguent par leur grande force d'attraction exercée sur le lecteur, des qualités dues à une capacité de convaincre, soulignant que la pensée d'Ali Oumlil s'inscrit dans le sillage du «choix du modernisme dans notre culture arabe».
Dans son intervention à l'issue de cette première séance, Ali Oumlil a tenté de clarifier certaines notions évoquées lors du débat, notant dans ce cadre qu'il ne fait pas sien le concept de «la rupture» prôné par Bachlar. Il a par la suite présenté ses remerciements aux penseurs arabes pour le grand intérêt accordé à son œuvre.
Il est à signaler que les discussions ont porté sur le parcours scientifique du penseur marocain et ses positions sur certaines questions cruciales, telles que la crise de la démocratie, le libéralisme arabe, la conscience critique et la culture des droits de l'Homme.
Parmi les ouvrages d'Ali Oumlil, qui est titulaire d'un doctorat d'Etat à l'Université de la Sorbonne (France), figurent notamment «Le discours historique», «La légitimité de la différence», «Pouvoir culturel et pouvoir politique» et «La pensée arabe et les mutations internationales: démocratie et globalisation».
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