Le 15 février 1997, l'auteur perd, dans de tragiques circonstances, sa fille Aïni. Une lente descente aux enfers s'en suit. L'auteur a perdu ses repères, sa raison d'être et de vivre. Elle traîne, âme en peine, dans tous les endroits visités ou traversés par sa fille disparue. Pleurs, consolation, solitude, douleurs et intarissables larmes constitueront dès lors le lot quotidien d'une mère qui refuse, jusqu'au tréfonds de son âme, cette perte cruelle. La souffrance suinte à travers les lignes et les chapitres de ce récit poignant. «Le désespoir absolu de Rita El Khayat n'est qu'un chant d'amour ébloui à Aïni», écrit-elle
«Le désenfantement» est ainsi «l'émanation d'une terrible douleur qui a affecté l'auteur et changé jusqu'à ses modes d'écritures». Des textes et des contre-textes constituent l'ossature de l'ouvrage. «Ces textes, écrit-elle, sont des découpures dans la douleur sans cesse envahissante, intraitable et odieuse. Ils raconteront, par bouffées et par révolte ce que sont la vie, la mort, la beauté, la jeunesse, les pleurs, la consolation, la séparation…»
Un an après la terrible disparition, Le travail de deuil commence à peine pour l'écrivain. Elle a repris sa plume pour exorciser son mal et rejoindre, par l'écrit, toutes ces femmes célèbres qui ont perdu leur enfant : Rosamund Lehman, Geneviève Jurgenseen, Yukaa Tshuma, Alma Malher…
«Je croyais que l'existence, c'était beaucoup de passions, d'amour, de moments passés à discourir, à chanter des berceuses pour un enfant, à tricoter le vêtement de l'affection et à regarder les cieux par tous les temps», dit l'écrivain. Il n'en est rien. La mort, tapi dans l'ombre, sort ses griffes pour s'en prendre aux êtres innocents, beaux et parfaits. La vie ne sera plus jamais la même pour la psychiatre Rita El Khayat qui avoue être morte en ce jour atroce qui marque la fin d'une époque, d'une vie.
«Le désenfantement» est ainsi «l'émanation d'une terrible douleur qui a affecté l'auteur et changé jusqu'à ses modes d'écritures». Des textes et des contre-textes constituent l'ossature de l'ouvrage. «Ces textes, écrit-elle, sont des découpures dans la douleur sans cesse envahissante, intraitable et odieuse. Ils raconteront, par bouffées et par révolte ce que sont la vie, la mort, la beauté, la jeunesse, les pleurs, la consolation, la séparation…»
Un an après la terrible disparition, Le travail de deuil commence à peine pour l'écrivain. Elle a repris sa plume pour exorciser son mal et rejoindre, par l'écrit, toutes ces femmes célèbres qui ont perdu leur enfant : Rosamund Lehman, Geneviève Jurgenseen, Yukaa Tshuma, Alma Malher…
«Je croyais que l'existence, c'était beaucoup de passions, d'amour, de moments passés à discourir, à chanter des berceuses pour un enfant, à tricoter le vêtement de l'affection et à regarder les cieux par tous les temps», dit l'écrivain. Il n'en est rien. La mort, tapi dans l'ombre, sort ses griffes pour s'en prendre aux êtres innocents, beaux et parfaits. La vie ne sera plus jamais la même pour la psychiatre Rita El Khayat qui avoue être morte en ce jour atroce qui marque la fin d'une époque, d'une vie.