Il est clair donc que le parrain américain risque de perdre de sa crédibilité auprès des Palestiniens. Ce qui n'augure rien de bien pour l'avenir de la région. En se ralliant aux thèses de Sharon, l'administration américaine peut voir la paix devenir inaccessible alors que Washington est censé opérer pour le rétablissement de la paix et l'édification d'un Etat palestinien indépendant. La réunion des émissaires du quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU ) sur le Proche-Orient qui devait se tenir hier à Londres devait donner des indices sur la forme que le plan américain va adopter. Chacun des émissaires devant présenter ses propositions pour trouver une formule plus adéquate. Le ministre palestinien Saëb Erakat a demandé aux participants à la réunion d'apporter leur soutien aux réformes entamées par l'Autorité palestinienne. En effet c'est la décision la plus raisonnable à prendre. Yasser Arafat avait lancé un programme de réformes en 100 jours prévoyant des élections en janvier et mars 2003.
Cette décision est venue comme une réaction aux demandes précédentes américaines de réformer l'Autorité palestinienne. Mais cela n'a pas été suffisant pour les Américains qui veulent un changement radical de la direction palestinienne. Le Plan, «quel que soit le développement des événements par la suite» prouve que l'administration Bush peine à prendre en considération tous les aspects du conflit et à mesurer la délicatesse avec laquelle il faut le traiter.
Cette décision est venue comme une réaction aux demandes précédentes américaines de réformer l'Autorité palestinienne. Mais cela n'a pas été suffisant pour les Américains qui veulent un changement radical de la direction palestinienne. Le Plan, «quel que soit le développement des événements par la suite» prouve que l'administration Bush peine à prendre en considération tous les aspects du conflit et à mesurer la délicatesse avec laquelle il faut le traiter.