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«Ouda» est originaire des Aït Ouaouzguit qui font partie du groupe dit Chleuh de Masmouda . Au XIIème siècle, des tribus Zenète envahissent la vallée de Draa. C'est ainsi qu'ils parviennent jusqu'au voisinage de Ouaouzguite. Sous le règne des Mérinides, ils émigrent à nouveau au nord cédant la place aux tribus Maâqil yéménites. La partie méridionale du territoire Ouaouzguite était située, jadis sur la route des caravanes qui partaient des ports d'Agadir ou Essaouira, passant par la vallée prospère du Souss pour se rendre en Afrique du Nord. Ainsi les Ouaouzguit tirèrent profit des conquêtes des Saâdiens devenant des sédentaires. Ils habitaient des maisons de pierres ou en pisé. Leur territoire est situé à l'Est du haut Atlas, autour du massif volcanique de Siroua ressemblant à un dôme. Ce massif forme un pont entre le Haut Atlas et l'Anti-Atlas.
Une extraordinaire trajectoire
C'était une période de grande instablité dans la région : Mohamed Amghar, gouverneur de Taroudant et du sud marocain, soutenu par les marabouts, arme le peuple contre les Portugais qui occupaient la côte marocaine , ce qui amena les cavaliers Ouaouzguit à participer à la guerre.
On connaît la suite. Dans les souks les conteurs s'excitent :
«Venez, ô venez, croyants , ouvrez vos oreilles et vos cervelles. Venez ouïr la saga des chérifs Banou Saâd, les descendants du prophète, que la prière et le salut soient sur lui».
Les prédicateurs , les marabouts renchérissent : «Venez , ô venez ouïr la saga des combattants de la foi, qu'ils nous délivrent de l'impie, de l'infidèle». De la sorte, les cavaliers avertissent cette parcelle du Siroua et de hameau en hameau la montagne entière …).
Une foule de personnages surgissent dans ce roman épique où les événements se succèdent avec une cadence soutenue : Sara la juive témoignage d'une présence dans la région d'une communauté juive importante, «Sara, la juive prévoyait déjà qu'Ouda habiterait un palais du roi et serait mère d'un fils du roi» … «.
Le gouverneur de Taroudant a besoin d'un allié berbère déterminé et sage. Et c'est grâce à Ouda que cette alliance fut concrétisée. Son père et le chérif auraient signé un contrat, stipulant qu'Ouda deviendra la princesse Ouda, qu'Ouda des Aït Ouaouzguit et des Maquil était de surcroît , princesse des Banou Saâd, Lalla Ouda.
C'est cette princesse qui donnera naissance au futur Ahmed Al Mansour (le victorieux) est deviendra reine après la mort de son époux et l'intronisation de son fils Ahmed.
«…Ouda , dans ces étoiles, cherche celles qui éclairent sa destinée.
Mais dans l'eau des bassins, elle ne voit que les monts du Siroua, les visages de son père, celui de sa mère , le visage de Sara, doux et mélancolique, le visage d'une petite fille aux prunelles châtaignes, qui voulait être reine. A Marrakech, dans le deuxième mausolée des fastueux tombeaux saâdiens, est ensevelie une princesse , épouse et mère de deux grands sultans du XV siècle. Ouda repose dans un décor troublant.»
«Sur une plaque de marbre ciselée et peinte d'or fin, est célébrée sa destinée prestigieuse.»
C'était une période de grande instablité dans la région : Mohamed Amghar, gouverneur de Taroudant et du sud marocain, soutenu par les marabouts, arme le peuple contre les Portugais qui occupaient la côte marocaine , ce qui amena les cavaliers Ouaouzguit à participer à la guerre.
On connaît la suite. Dans les souks les conteurs s'excitent :
«Venez, ô venez, croyants , ouvrez vos oreilles et vos cervelles. Venez ouïr la saga des chérifs Banou Saâd, les descendants du prophète, que la prière et le salut soient sur lui».
Les prédicateurs , les marabouts renchérissent : «Venez , ô venez ouïr la saga des combattants de la foi, qu'ils nous délivrent de l'impie, de l'infidèle». De la sorte, les cavaliers avertissent cette parcelle du Siroua et de hameau en hameau la montagne entière …).
Une foule de personnages surgissent dans ce roman épique où les événements se succèdent avec une cadence soutenue : Sara la juive témoignage d'une présence dans la région d'une communauté juive importante, «Sara, la juive prévoyait déjà qu'Ouda habiterait un palais du roi et serait mère d'un fils du roi» … «.
Le gouverneur de Taroudant a besoin d'un allié berbère déterminé et sage. Et c'est grâce à Ouda que cette alliance fut concrétisée. Son père et le chérif auraient signé un contrat, stipulant qu'Ouda deviendra la princesse Ouda, qu'Ouda des Aït Ouaouzguit et des Maquil était de surcroît , princesse des Banou Saâd, Lalla Ouda.
C'est cette princesse qui donnera naissance au futur Ahmed Al Mansour (le victorieux) est deviendra reine après la mort de son époux et l'intronisation de son fils Ahmed.
«…Ouda , dans ces étoiles, cherche celles qui éclairent sa destinée.
Mais dans l'eau des bassins, elle ne voit que les monts du Siroua, les visages de son père, celui de sa mère , le visage de Sara, doux et mélancolique, le visage d'une petite fille aux prunelles châtaignes, qui voulait être reine. A Marrakech, dans le deuxième mausolée des fastueux tombeaux saâdiens, est ensevelie une princesse , épouse et mère de deux grands sultans du XV siècle. Ouda repose dans un décor troublant.»
«Sur une plaque de marbre ciselée et peinte d'or fin, est célébrée sa destinée prestigieuse.»
