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Ce livre-reportage «Voyage au cœur de l'Intifada», écrit avec la volonté de comprendre autant que de témoigner, est aussi un appel, par une journaliste marocaine (s'agissant de Hinde Taârji), au dialogue et à la paix au nom de l'éthique et de la justice.
Mais quelle éthique et quelle justice quand ces paroles bouleversantes d'une jeune Palestinienne de Ghazza nous vont droit au cœur : «Je veux pleurer la mort des enfants israéliens, comme je pleure la mort des enfants palestiniens. Israël m'a tout pris : mon pays, ma terre, ma maison. Il est hors de question qu'il me prenne même cela, mon humanité».
En revanche, quelle éthique et quelle justice quand les Israéliens qu'elle a pu rencontrer expliquent comment la majorité d'entre-eux, enfermés dans leur peur, décrient de défendre leur droit à l'existence contre des Palestiniens déterminés à vouloir leur mort.
En effet, les témoignages que Hinde Taârji (en tant que journaliste et auteur) a pu recueillir d'écrivains, de femmes, de médecins entre autres, nous révèlent le drame quotidien, la force de résistance et la lutte constante du peuple palestinien pour que cesse l'occupation israélienne. Par le biais de cet ouvrage, un message d'espoir nous parvient de ces quelques militants pacifistes allant jusqu'à rompre avec leur propre peuple pour soutenir la cause palestinienne, telle Neta Gola, cette jeune Israélienne qui fît partie des pacifistes entourant Yasser Arafat lors du premier siège de Ramallah.
Ainsi, «voilà deux peuples, victimes à tour de rôle de l'Histoire, engagés dans une lutte à mort dans laquelle il ne peut y avoir de vainqueur. Juste de la souffrance à profusion, avec du sang, des larmes et de cet indicible qui, à force de cultiver la haine de l'autre, tue à petit feu», nous dira Hinde Taârji dans son préambule.
Il est vrai qu'au cours de ses séjours en Palestine et en Israël, ses pas l'ont conduite vers ces Palestiniens et ces Israéliens-là, vers ces êtres qui ont fait le pari de l'acceptation de l'autre, avec une seule issue : la reconnaissance réciproque, le partage de la terre et la coexistence pacifique.
Hassan Kader (écrivain palestinien et rédacteur en chef de Carmel) n'a-t-il pas dit que «utiliser la force ne servira à rien.
Cela va aider Sharon et la droite, un point c'est tout. Nous leur offrons ainsi des arguments pour convaincre les Israéliens que les Arabes ne veulent pas la paix et qu'ils veulent tous les tuer. Or, ce n'est pas vrai. Je n'accepte pas du tout les attentats-suicide. Je ne veux pas tuer les Israéliens. Je veux vivre avec eux, coexister avec eux mais dans un rapport d'égalité».
Par contre, David Grossman (écrivain israélien) nous dira à son tour qu'«il est temps que nous commencions à construire notre vie ! Car nous ne vivons pas ici ! Nous ne faisons tous que survivre d'une catastrophe à une autre ! Ce n'est pas une vie, cette vie où je dois en permanence trembler pour mes enfants et pour ceux des amis palestiniens».
Mais qui sait ?
«Parce qu'ils ne désespèrent pas de l'espoir,
Ils sont cette goutte qui fera un jour l'océan,
Ils sont ce visage d'une humanité meilleure,
Une humanité qui tient tête au délire meurtrier de l'homme pris de folie, Une humanité dont la part de la lumière surpasse la part de l'ombre, Et la vaine !».
Hinde Taârji vient de signer l'ouvrage «Voyage au cœur de l'Intifada» (Editions Tarik) à Kalila Wa Dimna, le vendredi 7 février 2003, donnant à cette occasion plus d'éclaircissements quant à son voyage et ses multiples rencontres palestino-israéliennes.
«Voyage au cœur de l'Intifada» de Hinde Taârji, Ed. Tarik, 220 p.
Mais quelle éthique et quelle justice quand ces paroles bouleversantes d'une jeune Palestinienne de Ghazza nous vont droit au cœur : «Je veux pleurer la mort des enfants israéliens, comme je pleure la mort des enfants palestiniens. Israël m'a tout pris : mon pays, ma terre, ma maison. Il est hors de question qu'il me prenne même cela, mon humanité».
En revanche, quelle éthique et quelle justice quand les Israéliens qu'elle a pu rencontrer expliquent comment la majorité d'entre-eux, enfermés dans leur peur, décrient de défendre leur droit à l'existence contre des Palestiniens déterminés à vouloir leur mort.
En effet, les témoignages que Hinde Taârji (en tant que journaliste et auteur) a pu recueillir d'écrivains, de femmes, de médecins entre autres, nous révèlent le drame quotidien, la force de résistance et la lutte constante du peuple palestinien pour que cesse l'occupation israélienne. Par le biais de cet ouvrage, un message d'espoir nous parvient de ces quelques militants pacifistes allant jusqu'à rompre avec leur propre peuple pour soutenir la cause palestinienne, telle Neta Gola, cette jeune Israélienne qui fît partie des pacifistes entourant Yasser Arafat lors du premier siège de Ramallah.
Ainsi, «voilà deux peuples, victimes à tour de rôle de l'Histoire, engagés dans une lutte à mort dans laquelle il ne peut y avoir de vainqueur. Juste de la souffrance à profusion, avec du sang, des larmes et de cet indicible qui, à force de cultiver la haine de l'autre, tue à petit feu», nous dira Hinde Taârji dans son préambule.
Il est vrai qu'au cours de ses séjours en Palestine et en Israël, ses pas l'ont conduite vers ces Palestiniens et ces Israéliens-là, vers ces êtres qui ont fait le pari de l'acceptation de l'autre, avec une seule issue : la reconnaissance réciproque, le partage de la terre et la coexistence pacifique.
Hassan Kader (écrivain palestinien et rédacteur en chef de Carmel) n'a-t-il pas dit que «utiliser la force ne servira à rien.
Cela va aider Sharon et la droite, un point c'est tout. Nous leur offrons ainsi des arguments pour convaincre les Israéliens que les Arabes ne veulent pas la paix et qu'ils veulent tous les tuer. Or, ce n'est pas vrai. Je n'accepte pas du tout les attentats-suicide. Je ne veux pas tuer les Israéliens. Je veux vivre avec eux, coexister avec eux mais dans un rapport d'égalité».
Par contre, David Grossman (écrivain israélien) nous dira à son tour qu'«il est temps que nous commencions à construire notre vie ! Car nous ne vivons pas ici ! Nous ne faisons tous que survivre d'une catastrophe à une autre ! Ce n'est pas une vie, cette vie où je dois en permanence trembler pour mes enfants et pour ceux des amis palestiniens».
Mais qui sait ?
«Parce qu'ils ne désespèrent pas de l'espoir,
Ils sont cette goutte qui fera un jour l'océan,
Ils sont ce visage d'une humanité meilleure,
Une humanité qui tient tête au délire meurtrier de l'homme pris de folie, Une humanité dont la part de la lumière surpasse la part de l'ombre, Et la vaine !».
Hinde Taârji vient de signer l'ouvrage «Voyage au cœur de l'Intifada» (Editions Tarik) à Kalila Wa Dimna, le vendredi 7 février 2003, donnant à cette occasion plus d'éclaircissements quant à son voyage et ses multiples rencontres palestino-israéliennes.
«Voyage au cœur de l'Intifada» de Hinde Taârji, Ed. Tarik, 220 p.
