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Les enfants, tous âgés de 9 à 13 ans, venus d’un peu partout du Maroc, de Marrakech, à Oujda en passant par Khouribga et Agadir, passent 15 jours de vacances, pour une somme symbolique, sur l’un des trois sites que les familles –issues de la famille de la sûreté nationale, avaient à choisir.
Cette année, l’ombre du 16 mai n’en finit pas de planer. « Matqish bladi » est un thème majeur et nodal de la colo. Dès l’entrée, il accueille enfants, moniteurs et visiteurs. Le Maroc a vécu dans sa chair la violence et la terreur. Ses enfants aussi disent « non au terrorisme ».
La tolérance, la paix et le dialogue sont autant de valeurs qui s’inculquent dès le plus jeune âge. En vacances, au bord de mer et sous le soleil de la station balnéaire toute proche de Rabat, il fallait apprendre à tous ces enfants, citoyens de demain, à dire non à la culture de la haine et à accepter l’autre, dans toute sa différence.
A Témara, plusieurs équipes de moniteurs et monitrices se sont appelés à appliquer un véritable programme. « Entre loisirs, excursions et activités, il faut aussi apprendre aux jeunes des constantes, tel le civisme et le sens de la discipline comme le rangement des dortoirs, l ‘heure du réveil ou encore celle du dîner », explique un moniteur. Sur un tableau noir, le programme du jour est affiché. La pensée du jour aussi.
Un détour par l’administration de ce centre d’estivage –une première de même que l’économat et l’infirmerie- donne à voir un petit bureau, véritable mémoire vivante de la colonie qui accueille en sa deuxième période 147 garçons et 74 filles.
On y apprend par exemple que sur les 224 enfants en vacances à Témara, 59 sont âgés de 11 ans ou encore que les plus petits (9 ans) sont au nombre de 43. Les statistiques sont minutieusement tenues et apportent leur lot d’informations : niveau scolaire ou encore ville de provenance, avec Marrakech et ses 51 enfants envoyés à la colonie de Témara en tête du hit-parade…
Ces colonies de vacances relèvent des œuvres sociales de la sûreté nationale. A travers ce projet de réhabilitation de la colonie de vacances, l’objectif affiché et avoué est de mettre en œuvre une véritable politique sociale en direction de la famille de la sûreté nationale. Logements, centres d’estivages, sessions de formation, conventions pour des prises en charge médicales : il s’agit de réfléchir pour mettre en œuvre un programme en faveur de la police et des fonctionnaires de la sûreté nationale dont un nouveau directeur général vient tout juste d’être nommé.
Comment véhiculer une nouvelle image de la police sur fond d’une solidarité bien partagée dans une profession où les risques du métier sont une réalité au quotidien et faire en sorte que la préservation de la sécurité des biens et des personnes puissent rimer avec la motivation de ceux en charge de cette mission justement ? « On parle beaucoup de l’amélioration de la condition du policier. On s’imagine que l’Etat doit pouvoir dégager un énorme budget. Pas du tout. Le social peut bénéficier de l’argent des contraventions qui jusque-là étaient réparties entre la justice et les finances », conclut un observateur.
Cette année, l’ombre du 16 mai n’en finit pas de planer. « Matqish bladi » est un thème majeur et nodal de la colo. Dès l’entrée, il accueille enfants, moniteurs et visiteurs. Le Maroc a vécu dans sa chair la violence et la terreur. Ses enfants aussi disent « non au terrorisme ».
La tolérance, la paix et le dialogue sont autant de valeurs qui s’inculquent dès le plus jeune âge. En vacances, au bord de mer et sous le soleil de la station balnéaire toute proche de Rabat, il fallait apprendre à tous ces enfants, citoyens de demain, à dire non à la culture de la haine et à accepter l’autre, dans toute sa différence.
A Témara, plusieurs équipes de moniteurs et monitrices se sont appelés à appliquer un véritable programme. « Entre loisirs, excursions et activités, il faut aussi apprendre aux jeunes des constantes, tel le civisme et le sens de la discipline comme le rangement des dortoirs, l ‘heure du réveil ou encore celle du dîner », explique un moniteur. Sur un tableau noir, le programme du jour est affiché. La pensée du jour aussi.
Un détour par l’administration de ce centre d’estivage –une première de même que l’économat et l’infirmerie- donne à voir un petit bureau, véritable mémoire vivante de la colonie qui accueille en sa deuxième période 147 garçons et 74 filles.
On y apprend par exemple que sur les 224 enfants en vacances à Témara, 59 sont âgés de 11 ans ou encore que les plus petits (9 ans) sont au nombre de 43. Les statistiques sont minutieusement tenues et apportent leur lot d’informations : niveau scolaire ou encore ville de provenance, avec Marrakech et ses 51 enfants envoyés à la colonie de Témara en tête du hit-parade…
Ces colonies de vacances relèvent des œuvres sociales de la sûreté nationale. A travers ce projet de réhabilitation de la colonie de vacances, l’objectif affiché et avoué est de mettre en œuvre une véritable politique sociale en direction de la famille de la sûreté nationale. Logements, centres d’estivages, sessions de formation, conventions pour des prises en charge médicales : il s’agit de réfléchir pour mettre en œuvre un programme en faveur de la police et des fonctionnaires de la sûreté nationale dont un nouveau directeur général vient tout juste d’être nommé.
Comment véhiculer une nouvelle image de la police sur fond d’une solidarité bien partagée dans une profession où les risques du métier sont une réalité au quotidien et faire en sorte que la préservation de la sécurité des biens et des personnes puissent rimer avec la motivation de ceux en charge de cette mission justement ? « On parle beaucoup de l’amélioration de la condition du policier. On s’imagine que l’Etat doit pouvoir dégager un énorme budget. Pas du tout. Le social peut bénéficier de l’argent des contraventions qui jusque-là étaient réparties entre la justice et les finances », conclut un observateur.
