Intervenant à la séance d'ouverture d'une session de formation organisée par les ministères de la Justice et des Droits de l'Homme et Amnesty International au profit de 30 formateurs au sein des centres pénitentiaires, M. Bouzoubâa a ajouté que le Maroc a veillé dans ce cadre à la mise en place d'infrastructures, à la multiplication de programmes d'enseignement, de formation professionnelle, outre de nombreuses initiatives de portée sociale et pédagogique ayant pour objectif une meilleure réinsertion des détenus dans la vie sociale après leur libération.
Cette session de formation permettra par conséquent aux cadres et aux personnels de l'Administration pénitentiaire de prendre connaissance de la nouvelle législation relative à l'organisation et à la gestion des établissements pénitentiaires dans la perspective de rehausser le mode de traitement humain et moral au niveau requis par le respect de la dignité des personnes en application des Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI qui a œuvré à la création de la Fondation Mohamed VI pour l'intégration des détenus.
Pour sa part, le ministre des Droits de l'Homme, M. Mohamed Aujjar a noté que la peine est une privation de la liberté qui doit être purgée dans le cadre du respect des droits du détenu, consacrés par la législation marocaine.
Aussi, la démarche du ministère des Droits de l'Homme a pour objectif l'amélioration des conditions de vie à l'intérieur des établissements pénitentiaires et leur humanisation, ajoute le ministre, précisant que le respect de la dignité humaine au sein de ces centres est le meilleur moyen pour amener les détenus à adopter un comportement positif. M. Aujjar n'a pas manqué de souligner en outre l'importance de la formation pour rendre les personnes travaillant au sein du milieu carcéral conscients de leur mission et leur inculquer cette nouvelle culture des droits de l'Homme et des droits des prisonniers.
Enfin, le ministre a loué l'action menée par le ministère de la Justice et l'Administration pénitentiaire pour l'amélioration du cadre de vie à l'intérieur des prisons.
S'exprimant à l'issue des travaux d'un atelier tenu à huis clos dans le cadre de cette même session, le directeur général de la section Maroc d'Amnesty International, M. Mohamed Souktani, a affirmé que la nouvelle législation pénitentiaire constitue une refonte importante du cadre législatif réglementant les établissements pénitentiaires. Il a également ajouté que les avancées obtenues grâce à l'adoption de la nouvelle législation pénitentiaire ne peuvent se concrétiser que par le biais de la formation du personnel travaillant au sein des établissements pénitentiaires.
Aussi, a-t-il précisé, Amnesty International, le ministère de la Justice et le ministère des Droits de l'Homme organisent cette session de formation dans le cadre d'une convention signée le 10 décembre 2000 avec le ministère des Droits de l'Homme. Elle porte sur l'élaboration d'un programme de formation à long terme étalé sur neuf ans des personnes chargées de l'application des lois, gardiens de prisons, policiers et magistrats notamment.
Le programme a pour objectif de contribuer à l'enseignement et à la formation aux droits de l'Homme dans la perspective de consolider les acquis obtenus au Maroc dans ce domaine pendant les dernières années. Ce programme permettra également de consacrer l'Etat de droit au Maroc et de soutenir les mutations politiques et socio-économiques dans notre pays pour une plus grande démocratisation et la diffusion des valeurs des droits de l'Homme, a-t-il ajouté.
M. Sektaoui a enfin estimé que la responsabilité du respect des droits de l'Homme est collective et implique à la fois les autorités publiques, la société civile et les individus.
Cette session de formation de trois jours réunit des experts des ministères des Droits de l'Homme et de la Justice et des organisations Amnesty International et Penal Reform. Elle a pour objectif notamment d'améliorer les connaissances des bénéficiaires en matière de droits de l'Homme dans la perspective de constituer prochainement des unités mobiles de formation du personnel des centres pénitentiaires.
Cette session de formation permettra par conséquent aux cadres et aux personnels de l'Administration pénitentiaire de prendre connaissance de la nouvelle législation relative à l'organisation et à la gestion des établissements pénitentiaires dans la perspective de rehausser le mode de traitement humain et moral au niveau requis par le respect de la dignité des personnes en application des Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI qui a œuvré à la création de la Fondation Mohamed VI pour l'intégration des détenus.
Pour sa part, le ministre des Droits de l'Homme, M. Mohamed Aujjar a noté que la peine est une privation de la liberté qui doit être purgée dans le cadre du respect des droits du détenu, consacrés par la législation marocaine.
Aussi, la démarche du ministère des Droits de l'Homme a pour objectif l'amélioration des conditions de vie à l'intérieur des établissements pénitentiaires et leur humanisation, ajoute le ministre, précisant que le respect de la dignité humaine au sein de ces centres est le meilleur moyen pour amener les détenus à adopter un comportement positif. M. Aujjar n'a pas manqué de souligner en outre l'importance de la formation pour rendre les personnes travaillant au sein du milieu carcéral conscients de leur mission et leur inculquer cette nouvelle culture des droits de l'Homme et des droits des prisonniers.
Enfin, le ministre a loué l'action menée par le ministère de la Justice et l'Administration pénitentiaire pour l'amélioration du cadre de vie à l'intérieur des prisons.
S'exprimant à l'issue des travaux d'un atelier tenu à huis clos dans le cadre de cette même session, le directeur général de la section Maroc d'Amnesty International, M. Mohamed Souktani, a affirmé que la nouvelle législation pénitentiaire constitue une refonte importante du cadre législatif réglementant les établissements pénitentiaires. Il a également ajouté que les avancées obtenues grâce à l'adoption de la nouvelle législation pénitentiaire ne peuvent se concrétiser que par le biais de la formation du personnel travaillant au sein des établissements pénitentiaires.
Aussi, a-t-il précisé, Amnesty International, le ministère de la Justice et le ministère des Droits de l'Homme organisent cette session de formation dans le cadre d'une convention signée le 10 décembre 2000 avec le ministère des Droits de l'Homme. Elle porte sur l'élaboration d'un programme de formation à long terme étalé sur neuf ans des personnes chargées de l'application des lois, gardiens de prisons, policiers et magistrats notamment.
Le programme a pour objectif de contribuer à l'enseignement et à la formation aux droits de l'Homme dans la perspective de consolider les acquis obtenus au Maroc dans ce domaine pendant les dernières années. Ce programme permettra également de consacrer l'Etat de droit au Maroc et de soutenir les mutations politiques et socio-économiques dans notre pays pour une plus grande démocratisation et la diffusion des valeurs des droits de l'Homme, a-t-il ajouté.
M. Sektaoui a enfin estimé que la responsabilité du respect des droits de l'Homme est collective et implique à la fois les autorités publiques, la société civile et les individus.
Cette session de formation de trois jours réunit des experts des ministères des Droits de l'Homme et de la Justice et des organisations Amnesty International et Penal Reform. Elle a pour objectif notamment d'améliorer les connaissances des bénéficiaires en matière de droits de l'Homme dans la perspective de constituer prochainement des unités mobiles de formation du personnel des centres pénitentiaires.
