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Parmi les 400 prisonniers qui doivent être relâchés par Israël figurent 185 Libanais, Syriens et Jordaniens et le reste sont des Palestiniens, selon Al-Qods.
«Tous les groupes palestiniens ont présenté (au Hezbollah) des listes avec les noms de prisonniers qu’ils souhaitent voir libérer dans le cadre de cet échange», a affirmé la source au journal.
Le chef du Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouthi et un haut responsable du mouvement Hamas, cheikh Hassan Youssef, sont en tête des listes, a ajouté la source.
Mais le ministre israélien de la Sécurité intérieure Tsahi Hanegbi a affirmé que M. Barghouthi n’était pas impliqué dans un éventuel échange de prisonniers.
«Il (Barghouthi) doit rester en prison des dizaines d’années, car il s’agit d’un criminel qui a manqué à ses engagements en ayant recours à la violence. Il répond de terrorisme et des meurtres de nombreux Israéliens», a déclaré M. Hanegbi à la radio publique israélienne.
M. Barghouthi a été capturé en 2002 par l’armée israélienne à Ramallah en Cisjordanie et traduit devant un tribunal israélien. Il a été inculpé de «meurtres», «d’appartenance à une organisation terroriste et de détention d’armes», chefs d’accusations pour lesquels il encourt la prison à vie.
Le quotidien Al-Ayyam de Ramallah affirme pour sa part qu’«il est presque sûr» que MM. Barghouthi et Youssef figurent parmi les prisonniers qui seront libérés dans le cadre de l’échange, prévu «dans les tout prochains jours».
L’accord en passe d’être conclu prévoit la libération en priorité par Israël de détenus purgeant de longues peines ainsi que ceux en instance de jugement et risquant la prison à vie, selon le journal.
Issa Qaraqei, directeur d’une association de défense des détenus palestiniens, le Club du prisonnier, a affirmé à l’AFP qu’Israël s’était engagé lors des négociations à ne pas appréhender à nouveau pour les mêmes charges les prisonniers palestiniens relâchés et à ne pas les bannir non plus des Territoires.
Selon une source israélienne officielle, le général de réserve Ilan Biran s’est rendu lundi soir en Allemagne pour discuter avec Ernst Uhrlau, médiateur et coordonnateur des services secrets allemands, des termes d’un éventuel échange de prisonniers avec la formation chiite intégriste.
Le secrétaire général de cette formation, cheikh Hassan Nasrallah, avait affirmé le 17 septembre que la médiation allemande entre Israël et son mouvement entrait dans une «phase décisive», et qu’elle permettrait aussi la libération de détenus palestiniens.
En août, Israël a restitué au Hezbollah les cadavres de deux de ses combattants, donnant ainsi le premier signe d’un progrès tangible depuis des années dans la médiation allemande.
Le Hezbollah détient depuis octobre 2000 trois soldats israéliens, capturés dans une zone occupée par l’Etat hébreu aux confins du Liban, d’Israël et de la Syrie, et présumés morts par Israël. Il détient en outre Elhanan Tanenbaum, homme d’affaires, colonel de réserve de l’armée, que le Hezbollah présente comme un agent du renseignement israélien.
Israël détient de son côté une vingtaine de Libanais, dont deux dirigeants du Hezbollah, Abdel Karim Obeid et Moustapha Dirani, enlevés par Israël au Liban, respectivement en 1989 et en 1994.
Quelque 6.000 prisonniers palestiniens sont par ailleurs détenus par Israël.
Optmisme
Le secrétaire général du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé que les négociations avec Israël sur un échange de prisonniers avaient beaucoup avancé, donnant un «grand espoir» de parvenir «bientôt» à un accord, dans des propos publiés lundi.
«Les pourparlers, qui avaient rencontré des obstacles, ont connu dernièrement de nombreux signes de progrès, ce qui augmente l’espoir de parvenir bientôt à un règlement global», a indiqué cheikh Nasrallah dans un entretien au quotidien As-Safir.
«Le Hezbollah a autorisé, dans un geste de bonne volonté à l’égard des Allemands et non d’Israël, une rencontre entre le prisonnier Elhanan Tanenbaum et le médiateur allemand car ce dernier avait apporté de bonnes nouvelles après la réunion de Jibchit», a-t-il dit. Cheikh Nasrallah avait menacé fin juillet à Jibchit (sud) d’enlever des Israéliens si l’Etat hébreu ne promouvait pas un échange de prisonniers.
Cheikh Nasrallah a en outre réitéré sept revendications pour un échange avec Israël, notamment «la libération de tous les prisonniers libanais» et l’élargissement du plus grand nombre de détenus palestiniens, quelque 6.000, dans les prisons israéliennes.
Le chef du Hezbollah a expliqué ces gestes de bonne volonté par le souhait de sa formation de voir libérés «les prisonniers palestiniens et parce que nous voulons fixer le sort des quatre diplomates iraniens (disparus pendant l’invasion israélienne du Liban en 1982) que nous croyons toujours en vie et entre les mains des Israéliens».
«Tous les groupes palestiniens ont présenté (au Hezbollah) des listes avec les noms de prisonniers qu’ils souhaitent voir libérer dans le cadre de cet échange», a affirmé la source au journal.
Le chef du Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouthi et un haut responsable du mouvement Hamas, cheikh Hassan Youssef, sont en tête des listes, a ajouté la source.
Mais le ministre israélien de la Sécurité intérieure Tsahi Hanegbi a affirmé que M. Barghouthi n’était pas impliqué dans un éventuel échange de prisonniers.
«Il (Barghouthi) doit rester en prison des dizaines d’années, car il s’agit d’un criminel qui a manqué à ses engagements en ayant recours à la violence. Il répond de terrorisme et des meurtres de nombreux Israéliens», a déclaré M. Hanegbi à la radio publique israélienne.
M. Barghouthi a été capturé en 2002 par l’armée israélienne à Ramallah en Cisjordanie et traduit devant un tribunal israélien. Il a été inculpé de «meurtres», «d’appartenance à une organisation terroriste et de détention d’armes», chefs d’accusations pour lesquels il encourt la prison à vie.
Le quotidien Al-Ayyam de Ramallah affirme pour sa part qu’«il est presque sûr» que MM. Barghouthi et Youssef figurent parmi les prisonniers qui seront libérés dans le cadre de l’échange, prévu «dans les tout prochains jours».
L’accord en passe d’être conclu prévoit la libération en priorité par Israël de détenus purgeant de longues peines ainsi que ceux en instance de jugement et risquant la prison à vie, selon le journal.
Issa Qaraqei, directeur d’une association de défense des détenus palestiniens, le Club du prisonnier, a affirmé à l’AFP qu’Israël s’était engagé lors des négociations à ne pas appréhender à nouveau pour les mêmes charges les prisonniers palestiniens relâchés et à ne pas les bannir non plus des Territoires.
Selon une source israélienne officielle, le général de réserve Ilan Biran s’est rendu lundi soir en Allemagne pour discuter avec Ernst Uhrlau, médiateur et coordonnateur des services secrets allemands, des termes d’un éventuel échange de prisonniers avec la formation chiite intégriste.
Le secrétaire général de cette formation, cheikh Hassan Nasrallah, avait affirmé le 17 septembre que la médiation allemande entre Israël et son mouvement entrait dans une «phase décisive», et qu’elle permettrait aussi la libération de détenus palestiniens.
En août, Israël a restitué au Hezbollah les cadavres de deux de ses combattants, donnant ainsi le premier signe d’un progrès tangible depuis des années dans la médiation allemande.
Le Hezbollah détient depuis octobre 2000 trois soldats israéliens, capturés dans une zone occupée par l’Etat hébreu aux confins du Liban, d’Israël et de la Syrie, et présumés morts par Israël. Il détient en outre Elhanan Tanenbaum, homme d’affaires, colonel de réserve de l’armée, que le Hezbollah présente comme un agent du renseignement israélien.
Israël détient de son côté une vingtaine de Libanais, dont deux dirigeants du Hezbollah, Abdel Karim Obeid et Moustapha Dirani, enlevés par Israël au Liban, respectivement en 1989 et en 1994.
Quelque 6.000 prisonniers palestiniens sont par ailleurs détenus par Israël.
Optmisme
Le secrétaire général du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé que les négociations avec Israël sur un échange de prisonniers avaient beaucoup avancé, donnant un «grand espoir» de parvenir «bientôt» à un accord, dans des propos publiés lundi.
«Les pourparlers, qui avaient rencontré des obstacles, ont connu dernièrement de nombreux signes de progrès, ce qui augmente l’espoir de parvenir bientôt à un règlement global», a indiqué cheikh Nasrallah dans un entretien au quotidien As-Safir.
«Le Hezbollah a autorisé, dans un geste de bonne volonté à l’égard des Allemands et non d’Israël, une rencontre entre le prisonnier Elhanan Tanenbaum et le médiateur allemand car ce dernier avait apporté de bonnes nouvelles après la réunion de Jibchit», a-t-il dit. Cheikh Nasrallah avait menacé fin juillet à Jibchit (sud) d’enlever des Israéliens si l’Etat hébreu ne promouvait pas un échange de prisonniers.
Cheikh Nasrallah a en outre réitéré sept revendications pour un échange avec Israël, notamment «la libération de tous les prisonniers libanais» et l’élargissement du plus grand nombre de détenus palestiniens, quelque 6.000, dans les prisons israéliennes.
Le chef du Hezbollah a expliqué ces gestes de bonne volonté par le souhait de sa formation de voir libérés «les prisonniers palestiniens et parce que nous voulons fixer le sort des quatre diplomates iraniens (disparus pendant l’invasion israélienne du Liban en 1982) que nous croyons toujours en vie et entre les mains des Israéliens».
