«Le conseil de l'université Mohammed V a décidé d'attribuer ce titre honorifique au Président Wade pour ses qualités personnelles ainsi que pour le travail de fond qu'il a initié en faveur de la question du Sahara marocain et pour le renforcement des relations de coopération avec le Maroc», a-t-il précisé.
«Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Wade, a ajouté le président de l'université Mohammed V, les relations excellentes et séculaires qui existent entre le Maroc et le Sénégal ont été renforcées davantage et le président sénégalais a joué un rôle très important dans la consolidation de ses relations aux cotés de son frère S.M. le Roi Mohammed VI», a ajouté M. Boutaleb.
«Il était donc tout à fait naturel que nous proposions au conseil de l'université Mohammed V d'attribuer le titre de docteur honoris causa au Président Wade», a-t-il affirmé.
Selon lui, l'institution au Maroc du titre de docteur honoris causa s'inscrit dans le cadre de la diplomatie universitaire dévolue aux universités à l'échelle mondiale, en honorant des personnalités qui se prévalent d'un savoir confirmé sur le plan international ou d'un apport certain à l'humanité dans certains domaines.
Il s'agit d'une action complémentaire de la diplomatie traditionnelle, a-t-il dit, ajoutant que la décision du gouvernement d'instituer le titre de docteur honoris causa comble une lacune en la matière et permet à présent aux universités marocains d'honorer des personnalités académiques ou politiques connues sur la scène internationale ou pour leur engagement en faveur d'idéaux que partage le Maroc.
L'audience accordée par le Président Wade à M. Boutaleb s'est déroulée en présence des doyens de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, M. Abdelghni Kadmiri, de la faculté des sciences, M. Hassan Chlieh, de la responsable des relations internationales, de la recherche et du partenariat à l'université, Khadija Bedour, et du chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Dakar, M Taleb Berrada, ainsi que du ministre sénégalais de l'Education nationale.
Coopération avec l’université Anta Diop
La visite de la délégation de l'université Mohammed V de Rabat, arrivée dimanche à Dakar, vise à établir des relations de coopération avec l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Lesquelles ont conclu une convention de coopération et de partenariat visant à jeter les bases de relations scientifiques et d'échanges académique entre elles.
Aux termes de cette convention signée mardi soir à Dakar pour une durée de 5 ans, les deux universités s'engagent à promouvoir des programmes d'échange d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants, de partage d'informations scientifiques, de documentations et de publications, et de mise en oeuvre de projets de recherche conjoints.
La convention prévoit que le corps enseignant de l'une des universités aura la possibilité de se rendre auprès de l'autre établissement pour assurer des cours ou conférences ou pour participer à des séminaires ou à des activités de recherche, et que les étudiants participant à l'échange entre les deux universités soient exempts de droits d'inscription dans l'université d'accueil. Les deux universités s'efforceront d'obtenir les ressources nécessaires pour assurer le financement des activités arrêtées dans la convention.
L'Ecole Mohammadia d'ingénieurs est liée depuis mai 1999 par un accord de coopération avec l'Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dans une déclaration à la MAP, M. Boutaleb a indiqué que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de la nouvelle orientation de l'université Mohammed V de diversifier les relations de coopération et de partenariat avec les institutions universitaires et académiques à l'échelle mondiale.
«Nous avons constaté que la plupart des accords nous lient à des universités d'Europe ou d'Asie, et une absence de coopération avec les institutions universitaires de l'Afrique subsaharienne, en particulier le Sénégal», a-t-il précisé.
«Nous avons donc décidé de diversifier nos relations, mais en insistant surtout sur la nécessité de dynamiser les accords signés, car sur les 240 accords que nous avons conclus avec nos partenaires, 80 sont restés lettre morte», a-t-il assuré.
M. Boutaleb a affirmé que les universités Mohammed V et Cheikh Anta Diop se sont engagées à arrêter un programme d'actions «précis, bien ficelé et étalé dans le temps pour rendre efficaces de telles relations de coopération».
Une délégation de l'université de Dakar se rendra en février à Rabat pour arrêter les domaines devant faire l'objet de coopération mutuelle et s'entendre sur des projets précis d'échange.
«Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Wade, a ajouté le président de l'université Mohammed V, les relations excellentes et séculaires qui existent entre le Maroc et le Sénégal ont été renforcées davantage et le président sénégalais a joué un rôle très important dans la consolidation de ses relations aux cotés de son frère S.M. le Roi Mohammed VI», a ajouté M. Boutaleb.
«Il était donc tout à fait naturel que nous proposions au conseil de l'université Mohammed V d'attribuer le titre de docteur honoris causa au Président Wade», a-t-il affirmé.
Selon lui, l'institution au Maroc du titre de docteur honoris causa s'inscrit dans le cadre de la diplomatie universitaire dévolue aux universités à l'échelle mondiale, en honorant des personnalités qui se prévalent d'un savoir confirmé sur le plan international ou d'un apport certain à l'humanité dans certains domaines.
Il s'agit d'une action complémentaire de la diplomatie traditionnelle, a-t-il dit, ajoutant que la décision du gouvernement d'instituer le titre de docteur honoris causa comble une lacune en la matière et permet à présent aux universités marocains d'honorer des personnalités académiques ou politiques connues sur la scène internationale ou pour leur engagement en faveur d'idéaux que partage le Maroc.
L'audience accordée par le Président Wade à M. Boutaleb s'est déroulée en présence des doyens de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, M. Abdelghni Kadmiri, de la faculté des sciences, M. Hassan Chlieh, de la responsable des relations internationales, de la recherche et du partenariat à l'université, Khadija Bedour, et du chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Dakar, M Taleb Berrada, ainsi que du ministre sénégalais de l'Education nationale.
Coopération avec l’université Anta Diop
La visite de la délégation de l'université Mohammed V de Rabat, arrivée dimanche à Dakar, vise à établir des relations de coopération avec l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Lesquelles ont conclu une convention de coopération et de partenariat visant à jeter les bases de relations scientifiques et d'échanges académique entre elles.
Aux termes de cette convention signée mardi soir à Dakar pour une durée de 5 ans, les deux universités s'engagent à promouvoir des programmes d'échange d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants, de partage d'informations scientifiques, de documentations et de publications, et de mise en oeuvre de projets de recherche conjoints.
La convention prévoit que le corps enseignant de l'une des universités aura la possibilité de se rendre auprès de l'autre établissement pour assurer des cours ou conférences ou pour participer à des séminaires ou à des activités de recherche, et que les étudiants participant à l'échange entre les deux universités soient exempts de droits d'inscription dans l'université d'accueil. Les deux universités s'efforceront d'obtenir les ressources nécessaires pour assurer le financement des activités arrêtées dans la convention.
L'Ecole Mohammadia d'ingénieurs est liée depuis mai 1999 par un accord de coopération avec l'Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dans une déclaration à la MAP, M. Boutaleb a indiqué que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de la nouvelle orientation de l'université Mohammed V de diversifier les relations de coopération et de partenariat avec les institutions universitaires et académiques à l'échelle mondiale.
«Nous avons constaté que la plupart des accords nous lient à des universités d'Europe ou d'Asie, et une absence de coopération avec les institutions universitaires de l'Afrique subsaharienne, en particulier le Sénégal», a-t-il précisé.
«Nous avons donc décidé de diversifier nos relations, mais en insistant surtout sur la nécessité de dynamiser les accords signés, car sur les 240 accords que nous avons conclus avec nos partenaires, 80 sont restés lettre morte», a-t-il assuré.
M. Boutaleb a affirmé que les universités Mohammed V et Cheikh Anta Diop se sont engagées à arrêter un programme d'actions «précis, bien ficelé et étalé dans le temps pour rendre efficaces de telles relations de coopération».
Une délégation de l'université de Dakar se rendra en février à Rabat pour arrêter les domaines devant faire l'objet de coopération mutuelle et s'entendre sur des projets précis d'échange.