« Nous avons eu le plaisir d'échanger des méthodes, d'autant plus que des sommités internationales étaient présentes et nous ont enrichi de leurs expériences et leurs points de vue. Comme d’habitude, les réunions furent décontractées, mais les participants ont tous fait preuve d'une volonté manifeste de se perfectionner dans leur ar», déclare à l’issue des journées d’échanges internationaux, le Dr Ahmed Bourra, président de la société marocaine de dermatologie chirurgicales, médecine esthétique et cosmétologie.
Cette année, la rencontre s’est articulée autour de plusieurs thèmes notamment l’acné, le psoriasis, leurs traitements, le comblements des rides, ainsi que les novelles méthodes de rajeunissement.
Le Dr Mohamed Oughanem, spécialiste algérien a rappelé que l’acné est une maladie qui se targue d’être juvénile, mais qui en fait peut tout aussi toucher l’adulte. Il est très fréquent car à lui seul, il représente près du quart des consultations dermatologiques. A cet égard, l’approche thérapeutique de l’acné, en tenant compte des avancées scientifiques a été largement débattue lors de cette rencontre.
Les intervenants affirment que de nombreux traitements sont disponibles actuellement pour soigner l’acné. Ils ont d’ailleurs, rappelé le rôle central des rétinoïdes qui sont très actifs sur les micro-comédon et permettent ainsi de bien traiter la poussée et d’éviter les résistances aux antibiotiques et de prévenir les rechutes. « Le peroxyde benzoyle garde tout son intérêt comme agent antibactérien, bien que moins actif sur le comédon. L’isotrénoïne par voie orale agit sur tous les facteurs physiopathologiques de l’acné» précisent les intervenants.
Toutefois, cette dernière est réservée aux acnés sévères, nodulaires ou résistante en traitement mixte d’au moins 3 mois.
Le risque tératogène chez la femme enceinte impose une contraception efficace. A ce niveau, le Dr Bourra a rappelé la place de l’hormonothérapie par l’acétate de cyprotérone et son activité anti-androgène. « Une nouveauté au Maroc, la commercialisation d’une pilule combiphasique à base d’un progestatif de 3e génération, le norgestrel, non androgènique, va permettre à la femme une contraception sûre et efficace, et un traitement des acnés légères et modérées».
L’accent a été également mis sur l’apport incontestable de la dermocosmétologie comme appoint voire complément des traitements de l’acné, tout pour corriger les effets indésirables des traitements, que pour hydrater et améliorer la qualité de la peau et la protéger des agressions du solaires. « Le choix de ces derniers doit-être judicieux, car certains cosmétiques sont sources de comédons et aggraveraient
Les acnés», ont précisé les participants.
Les techniques de rajeunissement
Les intervenants sont unanimes et ont affirmé que la médecine esthétique permet désormais de contrecarrer les effets du temps en quelques minutes et le plus souvent sans anesthésie. Des méthodes, des techniques «soft», et de plus en plus accessibles peuvent redonner à un visage son éclat « réparer l’outrage du temps». Ainsi les peelings, les injections, les modelages... sont utilisés seuls ou combinés pour un visage «sans ride et sans cicatrice». Ces méthodes peuvent aussi corriger les cicatrices d’acné, les irrégularités de la peau, les pores dilatés...
Les cicatrices d’acné, par exemple, disposent actuellement de nombreux traitements efficaces. Parmi ces traitements, les peelings qui sont indiqués non seulement pour ces dernières mais également pour les tâches pigmentaires, vieillissement cutanés et relâchement de la peau, ont précisé les participants lors de cette rencontre. En effet, cette méthode révolutionne la médecine esthétique, ajoutent--ils. Il existe différents peelings. Plus la peau est abîmée, plus l’abrasion (ou desquamation) devra être profonde. « Ainsi, on peut schématiquement classer les peelings en trois catégories : légers ou superficiels, moyens et profonds». Le Dr Bourra a également rappelé que le Maroc est un pays de soleil et que la multiplication de bains de soleil pris sans précautions est la principale cause de vieillissement prématuré de la peau et des cancers cutanés.
Il a insisté sur l’utilisation des crèmes protectrices qui existent sur le marché marocain dans plusieurs formes et teintes et à des prix abordables. D’autres thèmes tels que le lipofilling, le remodelage, le comblement … ont été largement débattus par les spécialistes.
D’ailleurs, le comblement et le remodelage ont fait l’objet d’un atelier pratique. Le but de cet atelier est d’expliquer aux médecins pratiquants comment combler une ride un sillon ou encore remodeler un visage. Un vaste espace d'exposants a permis aux participants de découvrir l'actualité des produits et matériels qu’ils pourront éventuellement employer.
Ces journées ont fourni aux spécialistes nationaux et internationaux une autre occasion de se réunir et de faire le point sur les nouvelles technologies afin de mieux envisager l’avenir de la dermatologie.
Les appareillages et les produits utilisés sont de plus en plus performants et permettent aujourd’hui à cette spécialité de quitter le simple domaine de beauté pour rentrer dans celui de la médecine préventive. De fait, le but est d’être bien dans sa tête, bien dans sa peau.
Cette année, la rencontre s’est articulée autour de plusieurs thèmes notamment l’acné, le psoriasis, leurs traitements, le comblements des rides, ainsi que les novelles méthodes de rajeunissement.
Le Dr Mohamed Oughanem, spécialiste algérien a rappelé que l’acné est une maladie qui se targue d’être juvénile, mais qui en fait peut tout aussi toucher l’adulte. Il est très fréquent car à lui seul, il représente près du quart des consultations dermatologiques. A cet égard, l’approche thérapeutique de l’acné, en tenant compte des avancées scientifiques a été largement débattue lors de cette rencontre.
Les intervenants affirment que de nombreux traitements sont disponibles actuellement pour soigner l’acné. Ils ont d’ailleurs, rappelé le rôle central des rétinoïdes qui sont très actifs sur les micro-comédon et permettent ainsi de bien traiter la poussée et d’éviter les résistances aux antibiotiques et de prévenir les rechutes. « Le peroxyde benzoyle garde tout son intérêt comme agent antibactérien, bien que moins actif sur le comédon. L’isotrénoïne par voie orale agit sur tous les facteurs physiopathologiques de l’acné» précisent les intervenants.
Toutefois, cette dernière est réservée aux acnés sévères, nodulaires ou résistante en traitement mixte d’au moins 3 mois.
Le risque tératogène chez la femme enceinte impose une contraception efficace. A ce niveau, le Dr Bourra a rappelé la place de l’hormonothérapie par l’acétate de cyprotérone et son activité anti-androgène. « Une nouveauté au Maroc, la commercialisation d’une pilule combiphasique à base d’un progestatif de 3e génération, le norgestrel, non androgènique, va permettre à la femme une contraception sûre et efficace, et un traitement des acnés légères et modérées».
L’accent a été également mis sur l’apport incontestable de la dermocosmétologie comme appoint voire complément des traitements de l’acné, tout pour corriger les effets indésirables des traitements, que pour hydrater et améliorer la qualité de la peau et la protéger des agressions du solaires. « Le choix de ces derniers doit-être judicieux, car certains cosmétiques sont sources de comédons et aggraveraient
Les acnés», ont précisé les participants.
Les techniques de rajeunissement
Les intervenants sont unanimes et ont affirmé que la médecine esthétique permet désormais de contrecarrer les effets du temps en quelques minutes et le plus souvent sans anesthésie. Des méthodes, des techniques «soft», et de plus en plus accessibles peuvent redonner à un visage son éclat « réparer l’outrage du temps». Ainsi les peelings, les injections, les modelages... sont utilisés seuls ou combinés pour un visage «sans ride et sans cicatrice». Ces méthodes peuvent aussi corriger les cicatrices d’acné, les irrégularités de la peau, les pores dilatés...
Les cicatrices d’acné, par exemple, disposent actuellement de nombreux traitements efficaces. Parmi ces traitements, les peelings qui sont indiqués non seulement pour ces dernières mais également pour les tâches pigmentaires, vieillissement cutanés et relâchement de la peau, ont précisé les participants lors de cette rencontre. En effet, cette méthode révolutionne la médecine esthétique, ajoutent--ils. Il existe différents peelings. Plus la peau est abîmée, plus l’abrasion (ou desquamation) devra être profonde. « Ainsi, on peut schématiquement classer les peelings en trois catégories : légers ou superficiels, moyens et profonds». Le Dr Bourra a également rappelé que le Maroc est un pays de soleil et que la multiplication de bains de soleil pris sans précautions est la principale cause de vieillissement prématuré de la peau et des cancers cutanés.
Il a insisté sur l’utilisation des crèmes protectrices qui existent sur le marché marocain dans plusieurs formes et teintes et à des prix abordables. D’autres thèmes tels que le lipofilling, le remodelage, le comblement … ont été largement débattus par les spécialistes.
D’ailleurs, le comblement et le remodelage ont fait l’objet d’un atelier pratique. Le but de cet atelier est d’expliquer aux médecins pratiquants comment combler une ride un sillon ou encore remodeler un visage. Un vaste espace d'exposants a permis aux participants de découvrir l'actualité des produits et matériels qu’ils pourront éventuellement employer.
Ces journées ont fourni aux spécialistes nationaux et internationaux une autre occasion de se réunir et de faire le point sur les nouvelles technologies afin de mieux envisager l’avenir de la dermatologie.
Les appareillages et les produits utilisés sont de plus en plus performants et permettent aujourd’hui à cette spécialité de quitter le simple domaine de beauté pour rentrer dans celui de la médecine préventive. De fait, le but est d’être bien dans sa tête, bien dans sa peau.