Connexion
Il est venu à Rabat pour consolider son riche palmarès, tout en se refusant de verser dans le triomphalisme fanfaron, même si la victoire était plus que probable. Le Raja n’a- t-il pas réussi à remporter le trophée africain dans des conditions épouvantables ? Tout le monde n’avait qu’un seul souhait : que le Raja fasse la fête et exhibe généreusement son savoir-faire ! Et c’est justement ce que Henri Michel a conseillé à ses poulains. On ne pouvait se permettre de décevoir cette marée humaine venue pour le spectacle, un magma que seul le Raja est capable de mobilier. Et puis, l’enjeu est de taille. Recevoir la Coupe en argent des mains du Prince Moulay Rachid est un événement cher à tout sportif.
Tous les ingrédients d’une partie splendide étaient donc réunies. Et comme un bonheur n’arrive pas toujours seul, dirait-on par analogie, l’arbitre M. El Achiri a été dans le meilleur de sa forme, aiguillant la partie avec un brio. Ah, s’il pouvait faire de même durant toute la saison ?!
La partie démarra en trombe, sous les ollé de la bruyante galerie rajaouie. Mais les fassis n’étaient nullement impressionnés. Ils ont opté pour l’offensive, expressément. Et ce sont eux qui se créèrent les premières occasions de but. Dès la 1ère mn, Allaoui mit dans les bras de Chadli. Une minute après, il ouvrit la marque mais l’arbitre de touche brandissait son drapeau. Les fans fassis, donnaient de la voix, flattés par la hardiesse de leur favori qui n’avait rien à envier au favori d’en face. Chimère, en fait, car il ne pouvait soupçonner que la muraille défensive orchestrée par Chkilite, occultait des avaries inquiétantes qui vont ruiner tout le labeur des autres. Cette vérité sera démontrée dès la 8e mn, suite à une échappée de ce diable de Moussa Souleimane qui s’infiltra dans le rectangle, effectua le retrait mais l’infortuné Zouheir Maghraoui dévie le cuir dans sa propre cage. Dur, trop dur pour un collectif qui était plus proche de l’exploit en ce début de match. Comme ils ont du caractère, les canaris n’en firent pas un drame
Ils gardaient l’espoir de combler le retard et pourquoi pas démentir les pronostics. Ils maintinrent leur tactique et passèrent tout près de l’égalisation par le biais de Molongo. Ils s’offrirent l’occasion nette de scorer mais Allaoui et Molongo se télescopèrent, alors que Chadli était battu (14e). Et puis, c’est Allaoui qui n’a pas cru en cette balle qu’il pouvait mettre dans les filets. Dernière occasion avant que le Raja ne décrète le couvre-feu. Les fassis seront dorénavant maintenus loin de Chadli. Les diables verts passèrent à la vitesse supérieure, acculant l’adversaire à la défensive. Aussi, Allaoui et Molongo se retrouveront désormais en hermitage.
Les rajaouis ont failli porter l’estocade (17e). Ils ont pris les rènes de la partie et muselé le tandem Allaoui-Molongo. Teklano prôna la prudence, à juste titre, car sa défense est loin de montrer l’assurance requise. Heureusement, qu’il y avait un gardien qui a fit montre d’un potentiel respectable. Sans lui, le Raja aurait rejoint les vestiaires avec au moins trois buts dans la gibecière.
Le calvaire n’a fait que commencer pour les fassis. En effet, dès la reprise, les diables verts optèrent pour l’offensive à outrance. Moussa Souleimane fut à deux doigts de doubler la mise. Son tir foudroyant est dévié en corner par le gardien Kouha. Ce n’était que partie remise, car le ballon botté par Zemmama sera intercepté par Bidodane qui le loge de la tête dans les filets, profitant de la passivité d’une défense distraite (52e). Le mach était plié. On le savait dans les deux camps. Mais le MAS ne pouvaient baisser les bras. S’incliner avec dignité, par respect à ces foules venues l’encourager. S’incliner avec sportivité également.
Pourquoi pas renverser le cours de la partie du moment que l’illogisme fait partie intégrante de la donne. Pourquoi ne pas rêver du moment que le Raja a levé le pied légèrement et que le MAS n’avait plus rien à perdre ? Tekleano n’hésita pas à effectuer des changements pour réaliser ce vœu. Mais en vain. Le MAS échappa au 3ème but, raté tour à tour par Bidodane et par Aboucheraoune (71e). Et puis, c’est le gardien qui relâche le ballon, l’offrant à Aboucherouane qui rendit la politesse (87e). L’arbitre ajouta 4 minutes supplémentaires, sans effet sur le résultat. Au coup de sifflet final, les joueurs fassis s’effondrèrent sur le gazon, certains en sanglots.
Trop déçus, sauf Tekleano qui reconnut qu’il eut affaire à une équipe très expérimentée, se félicitant au passage de la prestation de ses jeunes joueurs. Henri Michel, lui, loua le courage de l’adversaire, félicita les siens et se dit prêt maintenant à attaquer le championnat, pour un nième sacre, après cette Coupe, la 5e Coupe de son histoire, remise au capitaine Chadli par S.A.R le Prince Moulay Rachid. Les Verts n’en finissent pas de … séduire.
Fiche technique
Temps : couvert
Terrain : bon état
Spectateurs : 60.000
Buts : Maghraoui (8è, contre son camp) ; Bidodane (52è)
Arbitrage : correcte de MM. Abdellah El Achiri, Driss Harraq, Allal Drif
Formations :
RCA : M. Chadli, H. Misabah (H. Nater), A Abdessamad (S. Tajedine), R. El Heimer, A. Bekkari, A. Rbati, N. Mesloub, M. Zemmama, M. Souleimane, M. Bidodane, . H. Aboucherouane
Entr : Henri Michel
MAS : I. Houka, Z. Maghraoui, A. Boutalha, A. Chkilit, Y. Makboul, M. Amine Hobi, M. Falah, I. Barodi, M. Allaoui, B. Molongo, K Sekkat
Entr : Aurel Tekliano
Tous les ingrédients d’une partie splendide étaient donc réunies. Et comme un bonheur n’arrive pas toujours seul, dirait-on par analogie, l’arbitre M. El Achiri a été dans le meilleur de sa forme, aiguillant la partie avec un brio. Ah, s’il pouvait faire de même durant toute la saison ?!
La partie démarra en trombe, sous les ollé de la bruyante galerie rajaouie. Mais les fassis n’étaient nullement impressionnés. Ils ont opté pour l’offensive, expressément. Et ce sont eux qui se créèrent les premières occasions de but. Dès la 1ère mn, Allaoui mit dans les bras de Chadli. Une minute après, il ouvrit la marque mais l’arbitre de touche brandissait son drapeau. Les fans fassis, donnaient de la voix, flattés par la hardiesse de leur favori qui n’avait rien à envier au favori d’en face. Chimère, en fait, car il ne pouvait soupçonner que la muraille défensive orchestrée par Chkilite, occultait des avaries inquiétantes qui vont ruiner tout le labeur des autres. Cette vérité sera démontrée dès la 8e mn, suite à une échappée de ce diable de Moussa Souleimane qui s’infiltra dans le rectangle, effectua le retrait mais l’infortuné Zouheir Maghraoui dévie le cuir dans sa propre cage. Dur, trop dur pour un collectif qui était plus proche de l’exploit en ce début de match. Comme ils ont du caractère, les canaris n’en firent pas un drame
Ils gardaient l’espoir de combler le retard et pourquoi pas démentir les pronostics. Ils maintinrent leur tactique et passèrent tout près de l’égalisation par le biais de Molongo. Ils s’offrirent l’occasion nette de scorer mais Allaoui et Molongo se télescopèrent, alors que Chadli était battu (14e). Et puis, c’est Allaoui qui n’a pas cru en cette balle qu’il pouvait mettre dans les filets. Dernière occasion avant que le Raja ne décrète le couvre-feu. Les fassis seront dorénavant maintenus loin de Chadli. Les diables verts passèrent à la vitesse supérieure, acculant l’adversaire à la défensive. Aussi, Allaoui et Molongo se retrouveront désormais en hermitage.
Les rajaouis ont failli porter l’estocade (17e). Ils ont pris les rènes de la partie et muselé le tandem Allaoui-Molongo. Teklano prôna la prudence, à juste titre, car sa défense est loin de montrer l’assurance requise. Heureusement, qu’il y avait un gardien qui a fit montre d’un potentiel respectable. Sans lui, le Raja aurait rejoint les vestiaires avec au moins trois buts dans la gibecière.
Le calvaire n’a fait que commencer pour les fassis. En effet, dès la reprise, les diables verts optèrent pour l’offensive à outrance. Moussa Souleimane fut à deux doigts de doubler la mise. Son tir foudroyant est dévié en corner par le gardien Kouha. Ce n’était que partie remise, car le ballon botté par Zemmama sera intercepté par Bidodane qui le loge de la tête dans les filets, profitant de la passivité d’une défense distraite (52e). Le mach était plié. On le savait dans les deux camps. Mais le MAS ne pouvaient baisser les bras. S’incliner avec dignité, par respect à ces foules venues l’encourager. S’incliner avec sportivité également.
Pourquoi pas renverser le cours de la partie du moment que l’illogisme fait partie intégrante de la donne. Pourquoi ne pas rêver du moment que le Raja a levé le pied légèrement et que le MAS n’avait plus rien à perdre ? Tekleano n’hésita pas à effectuer des changements pour réaliser ce vœu. Mais en vain. Le MAS échappa au 3ème but, raté tour à tour par Bidodane et par Aboucheraoune (71e). Et puis, c’est le gardien qui relâche le ballon, l’offrant à Aboucherouane qui rendit la politesse (87e). L’arbitre ajouta 4 minutes supplémentaires, sans effet sur le résultat. Au coup de sifflet final, les joueurs fassis s’effondrèrent sur le gazon, certains en sanglots.
Trop déçus, sauf Tekleano qui reconnut qu’il eut affaire à une équipe très expérimentée, se félicitant au passage de la prestation de ses jeunes joueurs. Henri Michel, lui, loua le courage de l’adversaire, félicita les siens et se dit prêt maintenant à attaquer le championnat, pour un nième sacre, après cette Coupe, la 5e Coupe de son histoire, remise au capitaine Chadli par S.A.R le Prince Moulay Rachid. Les Verts n’en finissent pas de … séduire.
Fiche technique
Temps : couvert
Terrain : bon état
Spectateurs : 60.000
Buts : Maghraoui (8è, contre son camp) ; Bidodane (52è)
Arbitrage : correcte de MM. Abdellah El Achiri, Driss Harraq, Allal Drif
Formations :
RCA : M. Chadli, H. Misabah (H. Nater), A Abdessamad (S. Tajedine), R. El Heimer, A. Bekkari, A. Rbati, N. Mesloub, M. Zemmama, M. Souleimane, M. Bidodane, . H. Aboucherouane
Entr : Henri Michel
MAS : I. Houka, Z. Maghraoui, A. Boutalha, A. Chkilit, Y. Makboul, M. Amine Hobi, M. Falah, I. Barodi, M. Allaoui, B. Molongo, K Sekkat
Entr : Aurel Tekliano
