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La nervosité était très apparente sur les visages, dans les gestes des joueurs. Et ce n'est pas Brazi qui dira le contraire, lui, qui offrit d'entrée de jeu l'occasion du but, annihilée in extremis. L'arbitre fouilla dans sa poche par deux fois en l'espace de 5 mn pour sortir le carton jaune. On était loin de la partie fair-play RCA-MAS.
La tension est vive sur l'aire du jeu et sur les gradins. Il a fallu juste 6 minutes avant que les FAR n'ouvrent la marque par Abdessadeq qui détourna le ballon botté par Ajedou dans la cage de Lamyaghri. Inutile de décrire la liesse hystérique de la galerie militaire et la déception dans le camp adverse qui s'en prit à l'arbitre, lui reprochant d'avoir accordé une faute peu évidente, origine du but.
Le WAC, accusant mal le coup, ne parvenait pas à réagir, laissant l'initiative aux miliaires qui accentuèrent leur pressing, cherchant le KO. Ils ne sonts pas prêts d'oublier leur mésaventure face à ce même adversaire lors de la finale en 1988, à Fès. Ils voulaient prouver que le parcours en championnat n'est point le fruit du hasard.
On s'attendait à tout, sauf à ce que le match sombre dans le petit jeu, les cafouillages, l'approximatif quoi. Les gradins ont beau réagir sporadiquement pour remonter le moral des troupes et les pousser à sortir leur savoir-faire au lieu de cette corrida. En vain. Lamyaghri sort en catastrophe, Zérouali en profita pour effectuer un lobe, très mou cependant. Le match trop tactique tua le génie.
Trop de déchets, trop de coups bas, un arbitre dépassé, vociféré par les deux camps. Dommage. La fête commencée par le match RCA-MAS est en train d'être gâchée. Les occasions se raréfient. Il fallut attendre la 33ème mn, pour que le public rbati explose quand Oumensour a failli tromper son propre gardien. Les widadis n'arrivaient pas toujours à menacer Gassi. Leur ligne d'attaque est mise sous l'éteignoir d'une défense militaire alerte, où brilla le fussiste Sibaouih qui ne céda pas une miette à El Allali, inexistant.
De retour des vestiaires, le match restait toujours tactique. Les FAR ont carrément dévoilé leurs cartes, la défensive. La rentrée de Ait El Arif renversera le cours de la partie. Il sut orchestrer les siens, se créant des couloirs, passant très souvent à travers les mailles. Le WAC est enfin ressuscité. Les militaires se contentaient de défendre et comptaient sur les contres éclairs et sur Zerouali. Mais ce dernier étant esseulé est vite neutralisé. Il réussit toutefois à décrocher un tir que Lamyaghri a dévié difficilement au prix d'une belle parade (67e).
Personne ne comprenait le repli des FAR qui finirent par être littéralement dominés. Et sans la lucidité de la défense, le WAC aurait certainement nivelé le score. Une défense poussée à la faute. A l'image de cette action qui a vu la sortie tardive de Gassi et qui a failli profiter à Erraji (85e). On se défend comme on peut du côté militaire. Le public widadi restait curieusement muet, en dépit des gestes de Abboub sollicitant des encouragements. Il y avait visiblement le pressentiment d'une défaite inéluctable.
Juste.
Fiche technique :
Temps : couvert
Terrain : bon état
Spectateurs : 60.000
But : Abdessadeq (6e)
Arbitrage : contesté de M. S.Tahiri assisté par A. Fennane et A. Karkori
Formations :
FAR : Gassi, T. Toujani, A. Bouab, S. Sibaouih, F. Brazi, Mokhtari, N. Boubou (J. Ouadouch), H. Abdessadeq, H. Zerouali, A. Ajedou (M. Fadli), Y. Kaddioui
Entr : M. Fakhir
WAC : N. Lamyaghri, I. Benchikh, R. El Allali, H. Louissi, B. Kassab (M. Eraji), K. Oumensour, Z. Abboub, A. El Khaouda, M. Madihi (A. Ait El Aarif), T. Laamarti, J.J. Gosso
Entr : M. De Castel
La tension est vive sur l'aire du jeu et sur les gradins. Il a fallu juste 6 minutes avant que les FAR n'ouvrent la marque par Abdessadeq qui détourna le ballon botté par Ajedou dans la cage de Lamyaghri. Inutile de décrire la liesse hystérique de la galerie militaire et la déception dans le camp adverse qui s'en prit à l'arbitre, lui reprochant d'avoir accordé une faute peu évidente, origine du but.
Le WAC, accusant mal le coup, ne parvenait pas à réagir, laissant l'initiative aux miliaires qui accentuèrent leur pressing, cherchant le KO. Ils ne sonts pas prêts d'oublier leur mésaventure face à ce même adversaire lors de la finale en 1988, à Fès. Ils voulaient prouver que le parcours en championnat n'est point le fruit du hasard.
On s'attendait à tout, sauf à ce que le match sombre dans le petit jeu, les cafouillages, l'approximatif quoi. Les gradins ont beau réagir sporadiquement pour remonter le moral des troupes et les pousser à sortir leur savoir-faire au lieu de cette corrida. En vain. Lamyaghri sort en catastrophe, Zérouali en profita pour effectuer un lobe, très mou cependant. Le match trop tactique tua le génie.
Trop de déchets, trop de coups bas, un arbitre dépassé, vociféré par les deux camps. Dommage. La fête commencée par le match RCA-MAS est en train d'être gâchée. Les occasions se raréfient. Il fallut attendre la 33ème mn, pour que le public rbati explose quand Oumensour a failli tromper son propre gardien. Les widadis n'arrivaient pas toujours à menacer Gassi. Leur ligne d'attaque est mise sous l'éteignoir d'une défense militaire alerte, où brilla le fussiste Sibaouih qui ne céda pas une miette à El Allali, inexistant.
De retour des vestiaires, le match restait toujours tactique. Les FAR ont carrément dévoilé leurs cartes, la défensive. La rentrée de Ait El Arif renversera le cours de la partie. Il sut orchestrer les siens, se créant des couloirs, passant très souvent à travers les mailles. Le WAC est enfin ressuscité. Les militaires se contentaient de défendre et comptaient sur les contres éclairs et sur Zerouali. Mais ce dernier étant esseulé est vite neutralisé. Il réussit toutefois à décrocher un tir que Lamyaghri a dévié difficilement au prix d'une belle parade (67e).
Personne ne comprenait le repli des FAR qui finirent par être littéralement dominés. Et sans la lucidité de la défense, le WAC aurait certainement nivelé le score. Une défense poussée à la faute. A l'image de cette action qui a vu la sortie tardive de Gassi et qui a failli profiter à Erraji (85e). On se défend comme on peut du côté militaire. Le public widadi restait curieusement muet, en dépit des gestes de Abboub sollicitant des encouragements. Il y avait visiblement le pressentiment d'une défaite inéluctable.
Juste.
Fiche technique :
Temps : couvert
Terrain : bon état
Spectateurs : 60.000
But : Abdessadeq (6e)
Arbitrage : contesté de M. S.Tahiri assisté par A. Fennane et A. Karkori
Formations :
FAR : Gassi, T. Toujani, A. Bouab, S. Sibaouih, F. Brazi, Mokhtari, N. Boubou (J. Ouadouch), H. Abdessadeq, H. Zerouali, A. Ajedou (M. Fadli), Y. Kaddioui
Entr : M. Fakhir
WAC : N. Lamyaghri, I. Benchikh, R. El Allali, H. Louissi, B. Kassab (M. Eraji), K. Oumensour, Z. Abboub, A. El Khaouda, M. Madihi (A. Ait El Aarif), T. Laamarti, J.J. Gosso
Entr : M. De Castel
