Connexion
Vous avez connu feu Abdeslem Faraoui, que pouvez-vous nous en dire ?
Abdelouahed Mountassir : Comme j'étais plus peintre-plasticien qu'architecte, je l'ai connu par le biais de sa femme qui était galeriste.
Le fait d'avoir eu une galerie comme Nadar prouve son intérêt pour l'art. Faraoui qui disait que la beauté et l'art vont de pair, était une personne joyeuse qui avait le contact facile et qui adorait la vie.
Une expérience comme celle du cabinet Faraoui- de Mazières, a-t-elle fait des émules ?
De Mazières à Rabat et Farraoui à Casablanca étaient deux collaborateurs et deux amis. Ils ont formé le premier groupement d'architectes à avoir duré et qui s'est distingué dans le domaine. Entre eux une solide synergie existait.
Est-ce qu'il avait d'autres associés ?
Il travaillait souvent avec d'autres architectes et collaborateurs. Lui et de Mazières indiquaient d'ailleurs toujours les noms des architectes et des dessinateurs avec lesquels ils avaient travaillé.
Comment qualifierez vous l'apport de feu Abdeslem Faraoui ?
Il a marqué l'ouverture de l'architecture marocaine sur le monde. Il a su inspirer confiance à nos décideurs dans ce sens où il leur a démontré qu'en tant que Marocain, il était capable de gérer de grands projets, ce qui était une première au Maroc. M. Faraoui et son associé de Mazière s'inscrivaient dans la mouvance de l'époque. Quand on voit leurs projets et ceux des autres architectes de leur âge, il y'a des similitudes. A de rares exceptions, ils étaient tous des architectes modernistes. A cet égard, Faraoui et de Mazières étaient une référence.
Quelles sont les influences qu' il a subies?
Il a été surtout imprégné par l'architecture du Sud qu'il a modernisée. En cela, ses projets sont des manifestes et ils seront toujours pour nous des références. Faraoui et de Mazières se sont distingués par une interprétation des Ksours. Par contre ce qu'ils ont réalisé à Tanger ou dans les provinces du Nord, ressemble à ce qu'ont fait les autres architectes.
Abdelouahed Mountassir : Comme j'étais plus peintre-plasticien qu'architecte, je l'ai connu par le biais de sa femme qui était galeriste.
Le fait d'avoir eu une galerie comme Nadar prouve son intérêt pour l'art. Faraoui qui disait que la beauté et l'art vont de pair, était une personne joyeuse qui avait le contact facile et qui adorait la vie.
Une expérience comme celle du cabinet Faraoui- de Mazières, a-t-elle fait des émules ?
De Mazières à Rabat et Farraoui à Casablanca étaient deux collaborateurs et deux amis. Ils ont formé le premier groupement d'architectes à avoir duré et qui s'est distingué dans le domaine. Entre eux une solide synergie existait.
Est-ce qu'il avait d'autres associés ?
Il travaillait souvent avec d'autres architectes et collaborateurs. Lui et de Mazières indiquaient d'ailleurs toujours les noms des architectes et des dessinateurs avec lesquels ils avaient travaillé.
Comment qualifierez vous l'apport de feu Abdeslem Faraoui ?
Il a marqué l'ouverture de l'architecture marocaine sur le monde. Il a su inspirer confiance à nos décideurs dans ce sens où il leur a démontré qu'en tant que Marocain, il était capable de gérer de grands projets, ce qui était une première au Maroc. M. Faraoui et son associé de Mazière s'inscrivaient dans la mouvance de l'époque. Quand on voit leurs projets et ceux des autres architectes de leur âge, il y'a des similitudes. A de rares exceptions, ils étaient tous des architectes modernistes. A cet égard, Faraoui et de Mazières étaient une référence.
Quelles sont les influences qu' il a subies?
Il a été surtout imprégné par l'architecture du Sud qu'il a modernisée. En cela, ses projets sont des manifestes et ils seront toujours pour nous des références. Faraoui et de Mazières se sont distingués par une interprétation des Ksours. Par contre ce qu'ils ont réalisé à Tanger ou dans les provinces du Nord, ressemble à ce qu'ont fait les autres architectes.
