Connexion
Les arts plastiques au Maroc souffrent toujours de l'absence de musées qui constituent pourtant la meilleure institution culturelle à même de sauvegarder l'héritage des artistes marocains et de le préserver de la perdition, a affirmé le peintre Abdelhay El Mellakh.
Sollicité par la MAP de faire le bilan de 2005 dans le domaine des arts plastiques, El Mellakh a précisé que les événements majeurs de l'année ont été l'oeuvre «d'initiatives personnelles ou émanant d'associations non gouvernementales». Cet artiste-peintre, qui milite depuis près d'un quart de siècle pour l'élaboration et la mise en place d'un arsenal juridique protégeant les plasticiens marocains et d'institutions culturelles mettant en évidence l'utilité des arts dans la formation du citoyen et dans la conservation des symboles de sa mémoire collective, a émis le souhait que l'année 2006 soit celle du lancement de vastes chantiers de construction de musées au Maroc.
L'Etat, a-t-il expliqué, «devrait se rendre à l'évidence que les infrastructures culturelles sont aussi importantes que la construction d'écoles, de dispensaires ou encore de terrains de sport», car, a-t-il fait remarquer, «les arts et la littérature participent à la formation identitaire, culturelle et spirituelle de ce même citoyen qui reste la plus importante richesse d'un pays».
Mellakh a, également, mis l'accent sur l'importance des deux événements phares qui ont marqué l'année 2005 au plan des arts plastiques en l'occurrence la 2ème Grande Exposition Nationale des Arts Plastiques, organisée à Casablanca jusqu'au 30 décembre courant et la Rencontre internationale marocaine des arts plastiques, qui s'est tenue à Marrakech du 23 octobre au 15 novembre derniers, avec une imposante participation d'artistes et de critiques britanniques.
Outre les expositions individuelles et collectives, «ces deux événements nous font penser au poids et à l'image exceptionnels que les arts plastiques marocains ont chez le public aussi bien à l'intérieur du royaume qu'à l'étranger», expliquant que pour faire bénéficier d'autres villes et provinces marocaines de ces activités culturelles, l'Etat devait se doter d'espaces permettant aux habitants d'être en contact permanent avec leurs artistes.
L'artiste-peintre a, par ailleurs, lancé un appel aux Présidents des conseils régionaux «à ne ménager aucun effort pour doter les villes relevant de leur autorité d'écoles d'art, de conservatoires et de musées»et de faire participer les arts plastiques aux plans de développement, suggérant par la même occasion de créer un Prix annuel des arts plastiques au Maroc.
La grande exposition des arts plastiques
L'organisation de la deuxième grande exposition nationale des arts plastiques, qui s'est tenu à Casablanca, est devenue sans nul doute, l'une des plus importantes manifestations culturelles mettant en valeur la richesse du patrimoine artistique du Maroc et l'authenticité du peuple marocain épris d'arts et de culture.
L'univers créatif marocain a été savamment mis en scène dans cette exposition qui se décline en plusieurs thèmes de différentes formes d'expression, allant de l'abstrait à l'hyperréalisme en passant par le naïf, le figuratif et d'autres courants d'expression qui puisent leur raison d'être dans la mémoire humaine, sans cesse féconde, de signes et symboles. Organisée sur une superficie de 1000 m2, l'exposition regroupe quelque 90 artistes qui, fort différents par leur parcours autant que par leur inspiration, proposent à l'oeil de leurs visiteurs une collection de toiles mêlant à une maîtrise certaine de l'espace, une liberté et une spontanéité singulières.
Ancrés dans la culture marocaine, les exposants puisent leur racine de cette essence pour jeter une vue des plus originales sur le Maroc dans sa profondeur en y ajoutant leurs propres idées, réflexions et expériences. Initiée par l'Association du Village des ateliers des artistes en coordination avec le Ministère de la Culture, cette exposition, placée sous le Haut patronage de SM Roi Mohammed VI, montre l'intérêt que le Souverain porte à de telles manifestations artistiques.
L'artiste Abdellah Al Hariri estime que la deuxième édition de cette exposition sera une occasion pour établir le bilan et faire le point sur la situation de l'art plastique au Maroc en vue de tirer les enseignements qui s'imposent.
Sollicité par la MAP de faire le bilan de 2005 dans le domaine des arts plastiques, El Mellakh a précisé que les événements majeurs de l'année ont été l'oeuvre «d'initiatives personnelles ou émanant d'associations non gouvernementales». Cet artiste-peintre, qui milite depuis près d'un quart de siècle pour l'élaboration et la mise en place d'un arsenal juridique protégeant les plasticiens marocains et d'institutions culturelles mettant en évidence l'utilité des arts dans la formation du citoyen et dans la conservation des symboles de sa mémoire collective, a émis le souhait que l'année 2006 soit celle du lancement de vastes chantiers de construction de musées au Maroc.
L'Etat, a-t-il expliqué, «devrait se rendre à l'évidence que les infrastructures culturelles sont aussi importantes que la construction d'écoles, de dispensaires ou encore de terrains de sport», car, a-t-il fait remarquer, «les arts et la littérature participent à la formation identitaire, culturelle et spirituelle de ce même citoyen qui reste la plus importante richesse d'un pays».
Mellakh a, également, mis l'accent sur l'importance des deux événements phares qui ont marqué l'année 2005 au plan des arts plastiques en l'occurrence la 2ème Grande Exposition Nationale des Arts Plastiques, organisée à Casablanca jusqu'au 30 décembre courant et la Rencontre internationale marocaine des arts plastiques, qui s'est tenue à Marrakech du 23 octobre au 15 novembre derniers, avec une imposante participation d'artistes et de critiques britanniques.
Outre les expositions individuelles et collectives, «ces deux événements nous font penser au poids et à l'image exceptionnels que les arts plastiques marocains ont chez le public aussi bien à l'intérieur du royaume qu'à l'étranger», expliquant que pour faire bénéficier d'autres villes et provinces marocaines de ces activités culturelles, l'Etat devait se doter d'espaces permettant aux habitants d'être en contact permanent avec leurs artistes.
L'artiste-peintre a, par ailleurs, lancé un appel aux Présidents des conseils régionaux «à ne ménager aucun effort pour doter les villes relevant de leur autorité d'écoles d'art, de conservatoires et de musées»et de faire participer les arts plastiques aux plans de développement, suggérant par la même occasion de créer un Prix annuel des arts plastiques au Maroc.
La grande exposition des arts plastiques
L'organisation de la deuxième grande exposition nationale des arts plastiques, qui s'est tenu à Casablanca, est devenue sans nul doute, l'une des plus importantes manifestations culturelles mettant en valeur la richesse du patrimoine artistique du Maroc et l'authenticité du peuple marocain épris d'arts et de culture.
L'univers créatif marocain a été savamment mis en scène dans cette exposition qui se décline en plusieurs thèmes de différentes formes d'expression, allant de l'abstrait à l'hyperréalisme en passant par le naïf, le figuratif et d'autres courants d'expression qui puisent leur raison d'être dans la mémoire humaine, sans cesse féconde, de signes et symboles. Organisée sur une superficie de 1000 m2, l'exposition regroupe quelque 90 artistes qui, fort différents par leur parcours autant que par leur inspiration, proposent à l'oeil de leurs visiteurs une collection de toiles mêlant à une maîtrise certaine de l'espace, une liberté et une spontanéité singulières.
Ancrés dans la culture marocaine, les exposants puisent leur racine de cette essence pour jeter une vue des plus originales sur le Maroc dans sa profondeur en y ajoutant leurs propres idées, réflexions et expériences. Initiée par l'Association du Village des ateliers des artistes en coordination avec le Ministère de la Culture, cette exposition, placée sous le Haut patronage de SM Roi Mohammed VI, montre l'intérêt que le Souverain porte à de telles manifestations artistiques.
L'artiste Abdellah Al Hariri estime que la deuxième édition de cette exposition sera une occasion pour établir le bilan et faire le point sur la situation de l'art plastique au Maroc en vue de tirer les enseignements qui s'imposent.
