Hamid Bahij fait partie de cette fabuleuse génération de football procréée par l'école du Raja de Casablanca sous la férule du mythique et légendaire Père Jego.
Prodigieux footballeur, doté d'une vision de jeu extraordinaire, ce technicien hors pair a marqué de son empreinte l'histoire des “Verts” et du onze national.
Né en 1939 à Derb Soltane à Casablanca, il a fait ses premiers pas de footballeur dans les terrains vagues de ce quartier de la Nouvelle médina de Casablanca où se sont éclos les plus talentueux artistes du ballon rond dans notre pays.
Hamid a fait ses débuts auprès de ses amis du quartier tels Moussa, Bhaïja, Ould Brika, Samba Abdelkader et bien d'autres encore.
Lahcen Ould Ma qui les avait repérés dans ces terrains vagues où ils jouaient à longueur de journée, voulait les faire signer à l'USM mais le destin en a décidé autrement.
Ould Ma décédé avant d'emmener ces jeunes joueurs au club où il évoluait, ils décidèrent alors de rejoindre le Raja qui était encore en troisième division.
C'était lors de la saison 1957 et le club «vert et blanc» comptait dans ses rangs Maâti Bouabid, Roudani, Filali, Jilali, Gauchi, Bouchaïb Akrache, Bettache, Ahmed, Houmane, Ould Sbaïa et Ben Saïd.
«L'entraîneur à cette époque était Abdelkader Jalal qui s'occupait de toutes les catégories des minimes jusqu'aux seniors», se souvient Hamid.
Cette saison-là, le Raja accéda en deuxième division et Abdelkader Jalal alla demander au Père Jego son avis sur l'avenir de l'équipe.
«Mais au lieu de s'intéresser à l'équipe première, Père Jego vint nous superviser, nous les jeunes, qui nous entraînions loin des vedettes», raconte Hamid.
«Ce sont ces gamins qui constituent l'avenir de votre équipe, occupez-vous-en convenablement et n'ayez crainte. Surtout prenez soin de ce petit, a-t-il dit en me désignant», se rappelle Hamid.
Lors de la saison 1953 – 1954, Hamid était encore cadet mais grâce à un certificat médical il put jouer son premier match en équipe première face au Moghreb de Rabat avant d'être aligné lors de deux autres rencontres respectivement face au RAC et à Ouezzane.
«En 1955, le critérium remplaça le championnat et devait aboutir à des barrages, chaque équipe devant disputer trois matches et remporter autant de victoires pour accéder chez l'élite.
Dans notre groupe, nous fûmes opposés à Ben Ahmed que nous avions surclassé 4 –1, à Ennasr de Casablanca battu sur le score de 2-0 (buts de Moussa et Acila venu du WAC pour jouer avec nous) et enfin à Ouezzane que nous avions étrillée 7-0 dont 4 buts inscrits par moi», se rappelle Hamid.
Le Raja fut ainsi la première équipe à accéder en première division du fait qu'il avait joué ce dernier match à 8 h 30 du matin, Kacem Kacemi qui avait entraîné le Raja et accédé avec lui devait se retirer pour des raisons personnelles.
«Le premier match disputé par le Raja en championnat de première division fut perdu face au FUS (0-2) où évoluaient Ben Barek, Chicha, Ben Aïssa, et Marcel Husson, l'ex-entraîneur du Wydad. Ensuite, nous avions rencontré les Roches Noires que nous avions battus 2 – 0)», souligne Hamid.
Sur ce, est arrivé Père Jego pour entraîner les «Verts». A cette époque, Hamid évoluait comme inter et était buteur de l'équipe et ce jusqu'à la saison 1961. Puis après, il sera aligné par Père Jego en tant que demi.
En 1959, il est sélectionné en équipe nationale pour prendre part aux Jeux Panarabes.
En 1959, je commis une erreur de jeunesse qui m'a coûté 4 mois de suspension par la FRMF, et m'a privé de prendre part avec l'équipe nationale à une rencontre contre le Brésil. Je voulais signer avec le Mouloudia d'Oujda alors que j'étais encore joueur du Raja. Bref, je ne savais pas ce que je faisais et cela m'a coûté cher”, avoue Hamid.
Heureusement qu'une grâce de S.M. Hassan II alors Prince Héritier, lui permit de revenir très vite à la compétition et de participer aux Jeux Olympiques de Rome.
En équipe nationale, Hamid a côtoyé Beggar, Labied, Larbi, Alaoui, Jdidi, Raïss, Mustapha, El Madani, Moussa, Bhaïja, Mokhtatif, Zinaya, Belmajdoub, Belmahjoub, Bettache, Tibari, Lahcen Chica, Larbi Chicha, Abdellah Zhar, Khalfi, Tatum et Riahi.
En 1965, Hamid avait abandonné la compétition avec l'idée de ne plus y revenir.
Mais au bout de six mois, il reprendra les entraînements, gagnera sa place de titulaire au sein du Raja et fut même rappelé en équipe nationale avec laquelle il disputera deux rencontres respectivement contre l'Algérie (1-0) et la France B à Bordeaux (2-2).
Retraité de la banque, Hamid Bahij vit actuellement à Hay Mohammadi mais il est souvent à Derb Soltane où il aime rencontrer ses amis d'enfance comme Bhaïja.
Prodigieux footballeur, doté d'une vision de jeu extraordinaire, ce technicien hors pair a marqué de son empreinte l'histoire des “Verts” et du onze national.
Né en 1939 à Derb Soltane à Casablanca, il a fait ses premiers pas de footballeur dans les terrains vagues de ce quartier de la Nouvelle médina de Casablanca où se sont éclos les plus talentueux artistes du ballon rond dans notre pays.
Hamid a fait ses débuts auprès de ses amis du quartier tels Moussa, Bhaïja, Ould Brika, Samba Abdelkader et bien d'autres encore.
Lahcen Ould Ma qui les avait repérés dans ces terrains vagues où ils jouaient à longueur de journée, voulait les faire signer à l'USM mais le destin en a décidé autrement.
Ould Ma décédé avant d'emmener ces jeunes joueurs au club où il évoluait, ils décidèrent alors de rejoindre le Raja qui était encore en troisième division.
C'était lors de la saison 1957 et le club «vert et blanc» comptait dans ses rangs Maâti Bouabid, Roudani, Filali, Jilali, Gauchi, Bouchaïb Akrache, Bettache, Ahmed, Houmane, Ould Sbaïa et Ben Saïd.
«L'entraîneur à cette époque était Abdelkader Jalal qui s'occupait de toutes les catégories des minimes jusqu'aux seniors», se souvient Hamid.
Cette saison-là, le Raja accéda en deuxième division et Abdelkader Jalal alla demander au Père Jego son avis sur l'avenir de l'équipe.
«Mais au lieu de s'intéresser à l'équipe première, Père Jego vint nous superviser, nous les jeunes, qui nous entraînions loin des vedettes», raconte Hamid.
«Ce sont ces gamins qui constituent l'avenir de votre équipe, occupez-vous-en convenablement et n'ayez crainte. Surtout prenez soin de ce petit, a-t-il dit en me désignant», se rappelle Hamid.
Lors de la saison 1953 – 1954, Hamid était encore cadet mais grâce à un certificat médical il put jouer son premier match en équipe première face au Moghreb de Rabat avant d'être aligné lors de deux autres rencontres respectivement face au RAC et à Ouezzane.
«En 1955, le critérium remplaça le championnat et devait aboutir à des barrages, chaque équipe devant disputer trois matches et remporter autant de victoires pour accéder chez l'élite.
Dans notre groupe, nous fûmes opposés à Ben Ahmed que nous avions surclassé 4 –1, à Ennasr de Casablanca battu sur le score de 2-0 (buts de Moussa et Acila venu du WAC pour jouer avec nous) et enfin à Ouezzane que nous avions étrillée 7-0 dont 4 buts inscrits par moi», se rappelle Hamid.
Le Raja fut ainsi la première équipe à accéder en première division du fait qu'il avait joué ce dernier match à 8 h 30 du matin, Kacem Kacemi qui avait entraîné le Raja et accédé avec lui devait se retirer pour des raisons personnelles.
«Le premier match disputé par le Raja en championnat de première division fut perdu face au FUS (0-2) où évoluaient Ben Barek, Chicha, Ben Aïssa, et Marcel Husson, l'ex-entraîneur du Wydad. Ensuite, nous avions rencontré les Roches Noires que nous avions battus 2 – 0)», souligne Hamid.
Sur ce, est arrivé Père Jego pour entraîner les «Verts». A cette époque, Hamid évoluait comme inter et était buteur de l'équipe et ce jusqu'à la saison 1961. Puis après, il sera aligné par Père Jego en tant que demi.
En 1959, il est sélectionné en équipe nationale pour prendre part aux Jeux Panarabes.
En 1959, je commis une erreur de jeunesse qui m'a coûté 4 mois de suspension par la FRMF, et m'a privé de prendre part avec l'équipe nationale à une rencontre contre le Brésil. Je voulais signer avec le Mouloudia d'Oujda alors que j'étais encore joueur du Raja. Bref, je ne savais pas ce que je faisais et cela m'a coûté cher”, avoue Hamid.
Heureusement qu'une grâce de S.M. Hassan II alors Prince Héritier, lui permit de revenir très vite à la compétition et de participer aux Jeux Olympiques de Rome.
En équipe nationale, Hamid a côtoyé Beggar, Labied, Larbi, Alaoui, Jdidi, Raïss, Mustapha, El Madani, Moussa, Bhaïja, Mokhtatif, Zinaya, Belmajdoub, Belmahjoub, Bettache, Tibari, Lahcen Chica, Larbi Chicha, Abdellah Zhar, Khalfi, Tatum et Riahi.
En 1965, Hamid avait abandonné la compétition avec l'idée de ne plus y revenir.
Mais au bout de six mois, il reprendra les entraînements, gagnera sa place de titulaire au sein du Raja et fut même rappelé en équipe nationale avec laquelle il disputera deux rencontres respectivement contre l'Algérie (1-0) et la France B à Bordeaux (2-2).
Retraité de la banque, Hamid Bahij vit actuellement à Hay Mohammadi mais il est souvent à Derb Soltane où il aime rencontrer ses amis d'enfance comme Bhaïja.