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a été marquée par des moments d'émotion et de gratitude envers cette grande dame qui a tant lutté et persévéré pour l'épanouissement des sciences de l'archéologie au Maroc.
Les témoignages prononcés, en reconnaissance à ses efforts, par quelques professionnels marocains et étrangers, qui ont partagé ses exploits et ses aventures sur le terrain, n'ont pas manqué de relever la générosité et le dévouement de Mme Joudia Hassar-Benslimane pour son pays et sa profession.
Trente années d'enthousiasme, d'effort et d'exploits, sans jamais perdre espoir, est le bilan fructueux de ce cadre de l'administration culturelle qui a toujours œuvré pour le développement de la recherche sur le patrimoine de son pays.
Dans chacun des divers postes qu'elle a occupés, Joudia Hassar-Benslimane a fait montre de dévouement et d'efficacité, aussi bien à la tête du Service d'archéologie ou en tant que Conservatrice du Musée archéologique de Rabat de 1973 à 1986.
En effet, passionnée par l'Histoire et par l'art, Mme Joudia Hassar-Benslimane compte parmi les premières spécialistes marocaines en archéologie, domaine dans lequel elle a excellé et a fait de profondes recherches et études qu'elle a laissées dans de nombreux ouvrages et articles traitant à la fois de l'Histoire, de l'architecture et de l'archéologie islamique, dont on peut dénombrer quelques exemples tels, «L'Archéologie islamique et son apport à l'Histoire», «Tinmel : nouvelle recherche archéologique», «Habitat dans les villes : un riche patrimoine», «Les relations entre arts Mérinides et arts Nasrides», «Salé : un exemple d'architecture domestique à l'époque moderne» ou encore «Le passé de la ville de Salé dans tous ses états : Histoire, archéologie, archives».
Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été réalisées à son initiative, ce qui a abouti à une nette progression des programmes de prospection et d'études, qu'ils soient nationaux ou en collaboration avec les institutions d'autres pays. Sachant qu'en 1975 le Maroc ne comptait que quatre programmes de fouilles archéologiques, avec les efforts de Mme Joudia, une quarantaine de prospections ont eu lieu couvrant les différentes époques.
«Nos fouilles ont abouti à plusieurs découvertes, dont les plus importantes sont le site remarquable de Casablanca qui date de la préhistoire, celui de Belyounech au nord, de la période islamique et Timnel au Sud du Maroc», a affirmé Mme Hassar qui est également fondatrice de l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP). A rappeler que cet Institut est à l'origine de toutes ces fouilles réalisées grâce à ses professeurs et étudiants.
«L'INSAP a joué un grand rôle dans la formation de professionnels en archéologie, puisqu'au départ, il n'y avait que des étrangers qui effectuaient des fouilles au Maroc. Mais depuis que l'INSAP a formé des professeurs et des étudiants de haut niveau sur le plan stratégique, le domaine archéologique a connu un grand épanouissement», a précisé Mme Joudia Hassar-Benslimane.
En effet, la fondation de cet Institut, devenu une institution internationale, a pu donner un nouveau souffle à la recherche archéologique et patrimoniale au Maroc, et dans lequel se sont formés plus de 200 jeunes spécialistes dans les différents domaines de l'archéologie et du patrimoine, avec le suivi permanent et la bienveillance de sa fondatrice.
Ses lauréats occupent actuellement des postes importants dans des musées nationaux ou mènent des campagnes de prospection archéologiques ou bien assurent l'enseignement et dirigent des services du ministère de la Culture.
Maintenant Madame Joudia Hassar-Benslimane le quitte avec regret et tristesse, mais aussi avec optimisme puisqu'elle a laissé derrière elle beaucoup de cadres qui peuvent assurer la continuité de son travail et de ses efforts.
Par ailleurs, cet hommage rendu au professeur Joudia a été, aussi, une occasion pour l'organisation d'un colloque international qui a rassemblé plusieurs professeurs et spécialistes dans le domaine, qui ont débattu, au cours de ces deux journées, plusieurs sujets ayant trait à l'archéologie marocaine.
Ainsi, différents thèmes ont été à l'ordre du jour en rapport avec ces trente années de l'archéologie marocaine en préhistoire, pré islam et Islam dans toutes les régions du pays relatant toutes les découvertes et leur histoire archéologique. Donc, cet hommage a été une opportunité pour dresser le bilan et faire une mise au point sur ces 30 années de recherches archéologiques au Maroc.
Architecture et patrimoine
«Architecture coloniale et patrimoine, l'expérience française», ouvrage étudiant les sources de l'architecture coloniale en prenant des exemples divers dont Casablanca, vient de paraître aux Editions «INP et Somogy». Somme de contributions de conservateurs, d'architectes et d'enseignants, l'ouvrage, illustré de photographies, de plans ou de cartes, s'adresse en priorité à un public plus restreint de professionnels.
Les témoignages prononcés, en reconnaissance à ses efforts, par quelques professionnels marocains et étrangers, qui ont partagé ses exploits et ses aventures sur le terrain, n'ont pas manqué de relever la générosité et le dévouement de Mme Joudia Hassar-Benslimane pour son pays et sa profession.
Trente années d'enthousiasme, d'effort et d'exploits, sans jamais perdre espoir, est le bilan fructueux de ce cadre de l'administration culturelle qui a toujours œuvré pour le développement de la recherche sur le patrimoine de son pays.
Dans chacun des divers postes qu'elle a occupés, Joudia Hassar-Benslimane a fait montre de dévouement et d'efficacité, aussi bien à la tête du Service d'archéologie ou en tant que Conservatrice du Musée archéologique de Rabat de 1973 à 1986.
En effet, passionnée par l'Histoire et par l'art, Mme Joudia Hassar-Benslimane compte parmi les premières spécialistes marocaines en archéologie, domaine dans lequel elle a excellé et a fait de profondes recherches et études qu'elle a laissées dans de nombreux ouvrages et articles traitant à la fois de l'Histoire, de l'architecture et de l'archéologie islamique, dont on peut dénombrer quelques exemples tels, «L'Archéologie islamique et son apport à l'Histoire», «Tinmel : nouvelle recherche archéologique», «Habitat dans les villes : un riche patrimoine», «Les relations entre arts Mérinides et arts Nasrides», «Salé : un exemple d'architecture domestique à l'époque moderne» ou encore «Le passé de la ville de Salé dans tous ses états : Histoire, archéologie, archives».
Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été réalisées à son initiative, ce qui a abouti à une nette progression des programmes de prospection et d'études, qu'ils soient nationaux ou en collaboration avec les institutions d'autres pays. Sachant qu'en 1975 le Maroc ne comptait que quatre programmes de fouilles archéologiques, avec les efforts de Mme Joudia, une quarantaine de prospections ont eu lieu couvrant les différentes époques.
«Nos fouilles ont abouti à plusieurs découvertes, dont les plus importantes sont le site remarquable de Casablanca qui date de la préhistoire, celui de Belyounech au nord, de la période islamique et Timnel au Sud du Maroc», a affirmé Mme Hassar qui est également fondatrice de l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP). A rappeler que cet Institut est à l'origine de toutes ces fouilles réalisées grâce à ses professeurs et étudiants.
«L'INSAP a joué un grand rôle dans la formation de professionnels en archéologie, puisqu'au départ, il n'y avait que des étrangers qui effectuaient des fouilles au Maroc. Mais depuis que l'INSAP a formé des professeurs et des étudiants de haut niveau sur le plan stratégique, le domaine archéologique a connu un grand épanouissement», a précisé Mme Joudia Hassar-Benslimane.
En effet, la fondation de cet Institut, devenu une institution internationale, a pu donner un nouveau souffle à la recherche archéologique et patrimoniale au Maroc, et dans lequel se sont formés plus de 200 jeunes spécialistes dans les différents domaines de l'archéologie et du patrimoine, avec le suivi permanent et la bienveillance de sa fondatrice.
Ses lauréats occupent actuellement des postes importants dans des musées nationaux ou mènent des campagnes de prospection archéologiques ou bien assurent l'enseignement et dirigent des services du ministère de la Culture.
Maintenant Madame Joudia Hassar-Benslimane le quitte avec regret et tristesse, mais aussi avec optimisme puisqu'elle a laissé derrière elle beaucoup de cadres qui peuvent assurer la continuité de son travail et de ses efforts.
Par ailleurs, cet hommage rendu au professeur Joudia a été, aussi, une occasion pour l'organisation d'un colloque international qui a rassemblé plusieurs professeurs et spécialistes dans le domaine, qui ont débattu, au cours de ces deux journées, plusieurs sujets ayant trait à l'archéologie marocaine.
Ainsi, différents thèmes ont été à l'ordre du jour en rapport avec ces trente années de l'archéologie marocaine en préhistoire, pré islam et Islam dans toutes les régions du pays relatant toutes les découvertes et leur histoire archéologique. Donc, cet hommage a été une opportunité pour dresser le bilan et faire une mise au point sur ces 30 années de recherches archéologiques au Maroc.
Architecture et patrimoine
«Architecture coloniale et patrimoine, l'expérience française», ouvrage étudiant les sources de l'architecture coloniale en prenant des exemples divers dont Casablanca, vient de paraître aux Editions «INP et Somogy». Somme de contributions de conservateurs, d'architectes et d'enseignants, l'ouvrage, illustré de photographies, de plans ou de cartes, s'adresse en priorité à un public plus restreint de professionnels.
