Certains dérapages restent gravés dans les mémoires. Le lien entre fanatisme religieux et drogue ou violence ne date pas d'aujourd'hui.
Le phénomène le plus marquant à cet effet dans le monde musulman est celui des Hashashin.
La secte des Assassins exista entre le XIe et le XIIIe siècle. L'objectif de cette secte consiste à répandre sa version de l'Islam par la violence. L'arme utilisée dans l'assassinat des « mécréants » est le poignard. Un geste qui renvoie au « sacrifice».
Fondée en Iran au château d'Alarut, au cœur du massif de l'Elbourz, par Hassan-ibn Sabbâh dans la seconde moitié du XIe siècle, la « Nouvelle Prédication », forme d'ismaélisme, a fait des montagnes et des châteaux de l'Iran son champ d'action par excellence. La secte se répandit, ensuite, dans ceux de la Syrie au commencement du XIIe siècle.
L'originalité de la secte réside dans le fait que le gourou ismaélien et ses successeurs persans et syriens utilisèrent l'assassinat comme arme contre les chefs turcs seldjoukides, les notables sunnites – souvent pendant la grande prière du vendredi – et les princes croisés.
C'est seulement l'invasion mongole, au milieu du XIIIe siècle, qui mit fin à l'existence politique des Assassins.
La secte sera complètement éradiquée de Perse en 1258 par les troupes mongoles. Toutefois, la secte, sous une autre forme, perdurera jusqu'à nos jours avec pour chef l'Aga Khan.
Certains font dériver le mot « Assassin» du hashish utilisé par Hassan pour endoctriner et fanatiser ses tueurs, d'autres le font dériver du mot arabe "Assas", gardien, sous-entendant par là que les nizârites de la nouvelle prédication sont les gardiens de la terre sainte.
Cela dit, pour bon nombre d'auteurs, l'ismaélisme n'a pas inventé le crime politique ou l'apologie du tyrannicide, que les cultures gréco-romaines et israélites avaient déjà abondamment pratiqué et célébré, mais il a inventé le terrorisme professionnel comme organisation et comme doctrine.
Un petit groupe d'hommes résolus voue une obéissance aveugle à un maître absolu. Le crime est ritualisé, l'esprit de sacrifice élevé au rang d'éthique. Les tentatives d'explication du mouvement des Assassins n'ont pas manqué.
Le phénomène le plus marquant à cet effet dans le monde musulman est celui des Hashashin.
La secte des Assassins exista entre le XIe et le XIIIe siècle. L'objectif de cette secte consiste à répandre sa version de l'Islam par la violence. L'arme utilisée dans l'assassinat des « mécréants » est le poignard. Un geste qui renvoie au « sacrifice».
Fondée en Iran au château d'Alarut, au cœur du massif de l'Elbourz, par Hassan-ibn Sabbâh dans la seconde moitié du XIe siècle, la « Nouvelle Prédication », forme d'ismaélisme, a fait des montagnes et des châteaux de l'Iran son champ d'action par excellence. La secte se répandit, ensuite, dans ceux de la Syrie au commencement du XIIe siècle.
L'originalité de la secte réside dans le fait que le gourou ismaélien et ses successeurs persans et syriens utilisèrent l'assassinat comme arme contre les chefs turcs seldjoukides, les notables sunnites – souvent pendant la grande prière du vendredi – et les princes croisés.
C'est seulement l'invasion mongole, au milieu du XIIIe siècle, qui mit fin à l'existence politique des Assassins.
La secte sera complètement éradiquée de Perse en 1258 par les troupes mongoles. Toutefois, la secte, sous une autre forme, perdurera jusqu'à nos jours avec pour chef l'Aga Khan.
Certains font dériver le mot « Assassin» du hashish utilisé par Hassan pour endoctriner et fanatiser ses tueurs, d'autres le font dériver du mot arabe "Assas", gardien, sous-entendant par là que les nizârites de la nouvelle prédication sont les gardiens de la terre sainte.
Cela dit, pour bon nombre d'auteurs, l'ismaélisme n'a pas inventé le crime politique ou l'apologie du tyrannicide, que les cultures gréco-romaines et israélites avaient déjà abondamment pratiqué et célébré, mais il a inventé le terrorisme professionnel comme organisation et comme doctrine.
Un petit groupe d'hommes résolus voue une obéissance aveugle à un maître absolu. Le crime est ritualisé, l'esprit de sacrifice élevé au rang d'éthique. Les tentatives d'explication du mouvement des Assassins n'ont pas manqué.