Lors de la première participation marocaine aux phases finales d'une Coupe du monde de football en 1970, Filali Mohamed fut l'une des figures majeures de l'équipe nationale et pièce maîtresse du système de jeu élaboré par l'entraîneur Védinic. C'est devant des géants tels le kaiser Beckenbauer, le buteur Muller ou la star sud-américaine Cubillass que Filali a gagné le “ titre” de Pelé africain. A tel enseigne que Beckenbauer déclara qu'il avait perdu ses repères en jouant devant la ligne médiane marocaine, constituée par Filali et Mâaroufi.
Par sa vivacité, son sens du jeu et sa technicité, il a fait éclipser pas mal de numéro 8. Et Dieu sait qu'ils étaient légion lors de cette Coupe du monde au Mexique.
Filali allait de nouveau faire parler son statut de meneur d'hommes avec l'équipe nationale, en réalisant le passage au deuxième tour lors des Jeux olympiques de Munich en 1972.
Feu Gharbi ne jurait que par lui lors de ses reportages durant cette aventure germanique. Génie au sens du vouloir-faire, maître incontestable des talents et des coups de ciseaux, batailleur à l'extrême, solidaire à l'infini, Filali fut l'homme des missions impossibles, en réalisant les marquages les plus strictes et en participant aux contres les plus dévastateurs. Il fut aussi un buteur providentiel que ce soit en équipe nationale ou avec le MCO. Sa première sélection en équipe nationale remonte à la rencontre qui a qualifié le Maroc aux phases finales des Jeux olympiques de Mexico 1968. Ce fut contre le Ghana à Acra. Les Marocains se sont imposés par deux buts à un. Ce fut le début d'une fabuleuse carrière de 73 rencontres en équipe nationale.
Au Mouloudia ,il fut déniché par l'entraîneur Zego lors d'une rencontre scolaire et vite il le fit intégrer au MCO alors qu'il n'avait que 17 ans et l'aligna pour la première fois contre l'IRT à Tanger à la fin de la saison 62/63.
Ce maigrichon qui atterri au MCO ne fut pas apprécié par un certain Koriche, secrétaire général de l'équipe, qui le conseilla d'aller faire autre chose.
Heureusement qu'au MCO il avait un président à l'instinct de dénicheur surprenant et qui n'est autre que feu Belhachmi. Ses réels débuts en tant que titulaire à part entière se confirmèrent avec Abdellah Settati lors de la saison 1963/64. Une saison de folie ponctuée par un but anthologique contre l'excellent Beggar à Casablanca. Avec le MCO, Filali a joué à tous les postes. Il fut même gardien à trois reprises suite aux blessures des gardiens de l'équipe. En ces temps-là, il n'y avait pas de changement.
Sur cette polyvalence rarissime il nous confia qu'il pouvait vite s'adapter à tous les postes car il fallait se limiter aux consignes de ses entraîneurs en les appliquant à la lettre et de ne pas confondre les rôles qu'on doit assumer.
D'autres nous confirmèrent qu'il était tout simplement pétri de géni footballistique. Il était le joueur des missions difficiles et lorsqu'il endossait un maillot, c'était pour le “ mouiller ” et le faire distinguer. Avec de telles qualités les consécrations n'ont pas tardé à prendre forme. Il emporta l'unique titre de champion avec le Mouloudia en 1975, se fit distinguer lors de la Coupe Mohammed V en 1975 en s'imposant en match de classement face à l'Estudiente de la Plata. Il fut choisi meilleur joueur dans des tournois internationaux en Iran et en Algérie.
Son secret se résume en quelques mots : sérieux lors des entraînements et abnégation dans le jeu. A cela s'ajoute une bonne technicité. En somme les éléments de base de toute carrière fabuleuse. Cette carrière de joueur prit fin en 1974 lors d'un autre fameux WAC -MCO.
Commença alors une autre aventure d'entraîneur avec d'abord son équipe de cœur le Mouloudia, puis avec la CR Al-Hoceima , le Fath de Nador , l'AS Jerada avec la quelle il réalisa deux ascensions en divisions supérieures.
Filali est né le 9 juillet 1947 à El Maleh ( Algérie). Il jouait à tous les postes avec une distinction en tant que meneur de jeu ou de libéro. Il passe l'essentiel de sa carrière au MCO, un club auquel il restera fidèle une vingtaine d'années.
Par sa vivacité, son sens du jeu et sa technicité, il a fait éclipser pas mal de numéro 8. Et Dieu sait qu'ils étaient légion lors de cette Coupe du monde au Mexique.
Filali allait de nouveau faire parler son statut de meneur d'hommes avec l'équipe nationale, en réalisant le passage au deuxième tour lors des Jeux olympiques de Munich en 1972.
Feu Gharbi ne jurait que par lui lors de ses reportages durant cette aventure germanique. Génie au sens du vouloir-faire, maître incontestable des talents et des coups de ciseaux, batailleur à l'extrême, solidaire à l'infini, Filali fut l'homme des missions impossibles, en réalisant les marquages les plus strictes et en participant aux contres les plus dévastateurs. Il fut aussi un buteur providentiel que ce soit en équipe nationale ou avec le MCO. Sa première sélection en équipe nationale remonte à la rencontre qui a qualifié le Maroc aux phases finales des Jeux olympiques de Mexico 1968. Ce fut contre le Ghana à Acra. Les Marocains se sont imposés par deux buts à un. Ce fut le début d'une fabuleuse carrière de 73 rencontres en équipe nationale.
Au Mouloudia ,il fut déniché par l'entraîneur Zego lors d'une rencontre scolaire et vite il le fit intégrer au MCO alors qu'il n'avait que 17 ans et l'aligna pour la première fois contre l'IRT à Tanger à la fin de la saison 62/63.
Ce maigrichon qui atterri au MCO ne fut pas apprécié par un certain Koriche, secrétaire général de l'équipe, qui le conseilla d'aller faire autre chose.
Heureusement qu'au MCO il avait un président à l'instinct de dénicheur surprenant et qui n'est autre que feu Belhachmi. Ses réels débuts en tant que titulaire à part entière se confirmèrent avec Abdellah Settati lors de la saison 1963/64. Une saison de folie ponctuée par un but anthologique contre l'excellent Beggar à Casablanca. Avec le MCO, Filali a joué à tous les postes. Il fut même gardien à trois reprises suite aux blessures des gardiens de l'équipe. En ces temps-là, il n'y avait pas de changement.
Sur cette polyvalence rarissime il nous confia qu'il pouvait vite s'adapter à tous les postes car il fallait se limiter aux consignes de ses entraîneurs en les appliquant à la lettre et de ne pas confondre les rôles qu'on doit assumer.
D'autres nous confirmèrent qu'il était tout simplement pétri de géni footballistique. Il était le joueur des missions difficiles et lorsqu'il endossait un maillot, c'était pour le “ mouiller ” et le faire distinguer. Avec de telles qualités les consécrations n'ont pas tardé à prendre forme. Il emporta l'unique titre de champion avec le Mouloudia en 1975, se fit distinguer lors de la Coupe Mohammed V en 1975 en s'imposant en match de classement face à l'Estudiente de la Plata. Il fut choisi meilleur joueur dans des tournois internationaux en Iran et en Algérie.
Son secret se résume en quelques mots : sérieux lors des entraînements et abnégation dans le jeu. A cela s'ajoute une bonne technicité. En somme les éléments de base de toute carrière fabuleuse. Cette carrière de joueur prit fin en 1974 lors d'un autre fameux WAC -MCO.
Commença alors une autre aventure d'entraîneur avec d'abord son équipe de cœur le Mouloudia, puis avec la CR Al-Hoceima , le Fath de Nador , l'AS Jerada avec la quelle il réalisa deux ascensions en divisions supérieures.
Filali est né le 9 juillet 1947 à El Maleh ( Algérie). Il jouait à tous les postes avec une distinction en tant que meneur de jeu ou de libéro. Il passe l'essentiel de sa carrière au MCO, un club auquel il restera fidèle une vingtaine d'années.