Ceux qui ne l'ont pas connu à ses débuts, ne croiront jamais que ce fidèle entraîneur du Raja de Casablanca, n'a pas fait ses premières armes avec les Verts. Ses débuts avec le Raja sont pour le moins assez insolites. Enfant du quartier de Aïn Chock, là où a également grandi un certain Abdelmajid Dolmy, Mohamed Nejmi, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a d'abord traîné ses espadrilles dans les terrains vagues avoisinant le domicile familial avant d'être repéré par le fameux président de la commission des jeunes du Raja, hadj Dernane.
Il le fit venir chez les Verts pour évoluer avec les juniors. En fait, il avait le choix entre ce club et le rival, le WAC, avec feux Bettach et Khalfi mais pour une question d'horaire d'entraînement, il opta pour le Raja dont les jeunes s'entraînaient entre 12h et 14 h. Il ne restera dans cette catégorie qu'une année, sous la houlette de Houmane, en raison de ses études. Le bac en poche en 1975, Nejmi va répondre favorablement aux sollicitations de …Mendoça. C'est ainsi qu'il évoluera pendant trois saisons au RAC où il fit étalage de son talent.
Il fut classé meilleur buteur de la deuxième division alors qu'il avait un statut de défenseur. Il fera partie de la sélection junior, avec Akesbi avant celle des espoirs avec Labsir. Professeur d'éducation physique, Nejmi va crever l'écran et cette fois-ci c'est Maître Ghollam qui va insister pour que ce jeune rejoigne les rangs du Raja en 1979. Il joue sa première rencontre contre le CODM au Père Jégo avec une kyrielle de talents à l'image de Dolmy, Larabi, Fethi, Mokhliss, Mjid, feux Abderrazak, Beggar, les deux Jawad, Aït Rami, Souadi , Seddiki et bien d'autres encore sous la houlette de Paul Orotz. La carrière de Nejmi ne pouvait pas mieux commencer. Depuis cette date, ce puissant défenseur ne va plus quitter les rangs du Raja. Il disputa, certaines saisons, 30 matchs sur les 30 du championnat. Un record. C'est en 1981 qu'il va vivre la première consécration avec son club, à savoir la Coupe du Trône que le Raja remporta face à la Renaissance de Kénitra 1-0.
« Ce fut effectivement l'une des premières satisfactions, se rappelle Nejmi. Tibari qui était notre entraîneur était fier de cette équipe qui avait beaucoup de talents. » L'année suivante, le Raja va rater de peu une deuxième Coupe du Trône contre la CLAS. Le parcours de Nejmi l'emmènera jusqu'au premier titre de champion pour le Raja en 86-87avec Cabrita. « Cet entraîneur m'a particulièrement marqué, avoue Nejmi, pour plusieurs raisons.
Je pense qu'il fut l'un des meilleurs techniciens qui ont laissé leurs empreintes au sein du Raja » Il s'inspirera, d'ailleurs plus tard, de ses connaissances. Les titres vont se multiplier pour le Raja et Nejmi : Coupe d'Afrique, avec notamment Saadane, Coupe intercontinentale etc. Il est appelé en équipe nationale par Amari et participe au tournoi de Pekin que le Maroc avait remporté en 1981. C'est en 89-90 que Nejmi va mettre un terme à sa carrière après un Raja –Hilal Nador. Un peu plus d'une dizaine d'années où l'homme aura tout connu. « Ce fut un peu l'école de la vie, se rappelle Nejmi. J'ai côtoyé de grands joueurs comme Zaki, Bouderbala, Boushaba, Jnina, Houat, Dahane, et ceux du Raja. J'ai eu des moments de joie, de déception, voire de détresse mais j'ai gardé plus de bons que de mauvais souvenirs. »
Cependant, il a gardé une passion pour le football puisqu'il sera appelé à faire partie de l'encadrement du Raja avec plusieurs responsabilités, directeur technique, directeur sportif, entraîneur adjoint, entraîneur, responsable des jeunes etc. C'est en 90-91 que Aouzal le prie de prendre en charge l'encadrement des jeunes. Il resta fidèle au poste dans toutes les occasions et ainsi il côtoya les plus grands entraîneurs auprès desquels il a appris le métier. Il se rappellera d'une chose : celle d'avoir toujours été appelé en remplacement d'un entraîneur la veille des derbys contre le WAC. De Cabrita à Stambouli, en passant par Rogov, Blinda, Houmane, Meeuws, Halillozic, Fiard, le jeune entraîneur gagne en expérience. Il passa divers stages dans des clubs européens.
Il lança dans le bain des dizaines de jeunes dont Moustawdaa, Jordan, Rimi, Armoumen, Serraj, Karkouri, Fahmi, Bassir, Nejjari et bien d'autres encore. Il a à son actif, en tant qu'entraîneur, 34 matchs avec le Raja dont 27 matchs gagnés. Il remporte la Coupe du Trône en 2005 face à l'OCK. Autre satisfaction en tant que directeur technique, le Raja remporta 11 titres toutes compétitions confondues, une première dans l'histoire de ce club. Après le départ de Henri Stambouli, au mois de Juillet, Nejmi demanda au président Souiri de le décharger de ses responsabilités.
Son ambition est dévorante, puisqu'il souhaite toujours faire partie de l'encadrement d'un club. Il est sollicité par le DHJ, mais il refuse ce poste déjà occupé par Talib, puis par l'UTS mais les dissensions au sein de cette équipe le dissuadent de la prendre en charge.
Actuellement, Nejmi s'occupe de sa petite famille et attend l'occasion de reprendre du service.
Il le fit venir chez les Verts pour évoluer avec les juniors. En fait, il avait le choix entre ce club et le rival, le WAC, avec feux Bettach et Khalfi mais pour une question d'horaire d'entraînement, il opta pour le Raja dont les jeunes s'entraînaient entre 12h et 14 h. Il ne restera dans cette catégorie qu'une année, sous la houlette de Houmane, en raison de ses études. Le bac en poche en 1975, Nejmi va répondre favorablement aux sollicitations de …Mendoça. C'est ainsi qu'il évoluera pendant trois saisons au RAC où il fit étalage de son talent.
Il fut classé meilleur buteur de la deuxième division alors qu'il avait un statut de défenseur. Il fera partie de la sélection junior, avec Akesbi avant celle des espoirs avec Labsir. Professeur d'éducation physique, Nejmi va crever l'écran et cette fois-ci c'est Maître Ghollam qui va insister pour que ce jeune rejoigne les rangs du Raja en 1979. Il joue sa première rencontre contre le CODM au Père Jégo avec une kyrielle de talents à l'image de Dolmy, Larabi, Fethi, Mokhliss, Mjid, feux Abderrazak, Beggar, les deux Jawad, Aït Rami, Souadi , Seddiki et bien d'autres encore sous la houlette de Paul Orotz. La carrière de Nejmi ne pouvait pas mieux commencer. Depuis cette date, ce puissant défenseur ne va plus quitter les rangs du Raja. Il disputa, certaines saisons, 30 matchs sur les 30 du championnat. Un record. C'est en 1981 qu'il va vivre la première consécration avec son club, à savoir la Coupe du Trône que le Raja remporta face à la Renaissance de Kénitra 1-0.
« Ce fut effectivement l'une des premières satisfactions, se rappelle Nejmi. Tibari qui était notre entraîneur était fier de cette équipe qui avait beaucoup de talents. » L'année suivante, le Raja va rater de peu une deuxième Coupe du Trône contre la CLAS. Le parcours de Nejmi l'emmènera jusqu'au premier titre de champion pour le Raja en 86-87avec Cabrita. « Cet entraîneur m'a particulièrement marqué, avoue Nejmi, pour plusieurs raisons.
Je pense qu'il fut l'un des meilleurs techniciens qui ont laissé leurs empreintes au sein du Raja » Il s'inspirera, d'ailleurs plus tard, de ses connaissances. Les titres vont se multiplier pour le Raja et Nejmi : Coupe d'Afrique, avec notamment Saadane, Coupe intercontinentale etc. Il est appelé en équipe nationale par Amari et participe au tournoi de Pekin que le Maroc avait remporté en 1981. C'est en 89-90 que Nejmi va mettre un terme à sa carrière après un Raja –Hilal Nador. Un peu plus d'une dizaine d'années où l'homme aura tout connu. « Ce fut un peu l'école de la vie, se rappelle Nejmi. J'ai côtoyé de grands joueurs comme Zaki, Bouderbala, Boushaba, Jnina, Houat, Dahane, et ceux du Raja. J'ai eu des moments de joie, de déception, voire de détresse mais j'ai gardé plus de bons que de mauvais souvenirs. »
Cependant, il a gardé une passion pour le football puisqu'il sera appelé à faire partie de l'encadrement du Raja avec plusieurs responsabilités, directeur technique, directeur sportif, entraîneur adjoint, entraîneur, responsable des jeunes etc. C'est en 90-91 que Aouzal le prie de prendre en charge l'encadrement des jeunes. Il resta fidèle au poste dans toutes les occasions et ainsi il côtoya les plus grands entraîneurs auprès desquels il a appris le métier. Il se rappellera d'une chose : celle d'avoir toujours été appelé en remplacement d'un entraîneur la veille des derbys contre le WAC. De Cabrita à Stambouli, en passant par Rogov, Blinda, Houmane, Meeuws, Halillozic, Fiard, le jeune entraîneur gagne en expérience. Il passa divers stages dans des clubs européens.
Il lança dans le bain des dizaines de jeunes dont Moustawdaa, Jordan, Rimi, Armoumen, Serraj, Karkouri, Fahmi, Bassir, Nejjari et bien d'autres encore. Il a à son actif, en tant qu'entraîneur, 34 matchs avec le Raja dont 27 matchs gagnés. Il remporte la Coupe du Trône en 2005 face à l'OCK. Autre satisfaction en tant que directeur technique, le Raja remporta 11 titres toutes compétitions confondues, une première dans l'histoire de ce club. Après le départ de Henri Stambouli, au mois de Juillet, Nejmi demanda au président Souiri de le décharger de ses responsabilités.
Son ambition est dévorante, puisqu'il souhaite toujours faire partie de l'encadrement d'un club. Il est sollicité par le DHJ, mais il refuse ce poste déjà occupé par Talib, puis par l'UTS mais les dissensions au sein de cette équipe le dissuadent de la prendre en charge.
Actuellement, Nejmi s'occupe de sa petite famille et attend l'occasion de reprendre du service.