De la race des surdoués, ce pur produit du DHJ, est un brillant joueur qui a marqué la riche histoire de football marocain car, outre ses qualités de bon footballeur, il a toujours excellé par des valeurs humaines que l'on ne rencontre que rarement dans le milieu. Réda Riahi est le modèle même de la bonté, la courtoisie et la gentillesse, sur le terrain, c'est le parfait partenaire, altruiste, toujours prêt à se sacrifier pour l'équipe.
Réda, dont Maradona est son idole en tant que joueur et non en tant que personnage interlope, joue du regard et du geste, dans la surface de réparation, pour dépasser ou déstabiliser l'adversaire. Puis d'un coup de rein ou d'une feinte bien sentie, il s'évade, car son dynamisme, se manifeste par ses surprenantes accélérations et ses passes lumineuses aux moments opportuns.
La méthode a permis à Réda de réussir son intégration dans le célèbre club bidaoui, RCA, entre 1997 et 2000 pour s'avérer, le buteur des grandes occasions. Aussi a-t-il enrichi son palmarès avec le RCA en remportant notamment deux titres marocains et deux coupes des clubs champions d'Afrique. Après un crochet par le club turc, Gostépé Izmir, en 2000-2001, Réda a fait encore preuve de ses qualités intrinsèques en tant que buteur providentiel du club émirati Dafra entre 2001 et 2004.
“J'avais raté en 1995 mon transfert à Bastia pour une question d'âge et un problème de visa. Mais le RCA m'a offert toutes les conditions pour m'exploser et prouver ma vraie valeur. En Turquie et aux Emirats Arabes Unis, j'ai enrichi mon palmarès et j'ai hissé bien les couleurs de mon pays dont je suis fier”.
Réda a évidemment appris les ABC du football à la plage d'El Jadida, comme Baba, Cherif, Chiadmi, Chicha et ….
Mais c'est entre 1987 et 1989, qu'il a appris au sein du DHJ à mieux asseoir ses talents de meneur de jeu et de buteur sous la houlette de MM. Rihani, Ben Bigi, Maârouf et Cherif.
Après son retour au bercail, cette saison, Reda piaffe d'envie et d'impatience de voir le DHJ dans l'étage supérieur pour que le public doukkali retrouve son sourire. C'est pourquoi il est toujours le premier au feu et le premier à marquer étant donné que, malgré l'âge (33 ans), il fait encore partie de ces joueurs qui ont un timing d'exception dans n'importe quelle situation de jeu.
Le combat, c'est son truc. Sa raison d'être. Mais à condition que l'esprit sportif prévale.
D'ailleurs, le mentor du DHJ, Si Mohamed Maârouf, et le coach Abderrahim Talib sont convaincus que Réda n'a guère perdu de sa hargne depuis 1989, année où il est jeté dans le grand bain de la D1 comme on plonge un guerrier dans la grande marmite de potion magique.
Près de 16 ans donc sont passés après sa première apparition officielle, Réda reste ce prototype du joueur impérial qui joue n'importe quel match avec ses tripes et avec toutes les garanties de solidarité et d'expérience. Mais surtout en plein cœur pour la gloire du football marocain.
Déclarations
L'épanouissement d'un footballeur selon Réda
“ Le football aujourd'hui n'est plus un plaisir, mais un métier. Les joueurs vivent aujourd'hui du football, c'est leur gagne-pain. Et puis un joueur ne peut donner la pleine mesure de son talent, ne peut s'épanouir s'il n'est pas bien dans sa peau. Un joueur veut toujours tout donner pour son club et gravir, avec lui bien sûr, les marches du succès. Evidemment cela passe par une solution à sa situation sociale.
Faute de quoi, il est contraint d'aller monnayer son talent ailleurs. Quel est ce joueur qui penserait quitter sa famille, sa ville natale, son club de toujours, ses supporteurs, ses amis, alors que toutes les conditions sont réunies ? Personne, à part l'ingrat! Mais, parfois cela s'impose quand on craint le pire pour son avenir.
Peut-être le jour où le professionnalisme sera instauré, même le sélectionneur national n'aura que l'embarras du choix pour former un groupe capable de s'imposer sur la scène continentale et internationale. Si le joueur a des devoirs vis-à-vis du club, il a également des droits et il a du mal à les défendre aujourd'hui. Le joueur ne triche pas, c'est plutôt son rendement qui baisse devant des situations de crise… ”.
Réda vu par Si Mohamed Maârouf, mentor du DHJ
“ … Réda quitte une maudite pelouse sans un mot, sans une larme non plus, parce qu'il a passé l'âge de certaines émotions et qu'il a bien assimilé que dans le football, il y a des hauts et des bas. Réda sort la tête basse, aussi digne dans la défaite qu'il peut l'être dans les moments de réussite. Mais dans les deux cas, on peut compter sur Réda pour remobiliser la troupe.
Son nom évoque la satisfaction, mais sur le terrain on le surnomme “ Le vieux diable vert ”. Non pas qu'à 33 ans, il ait dépassé l'âge limite pour briller. Bien au contraire.
Réda est un joueur qui a toujours envie de gagner et de voir son équipe le DHJ bien se comporter. L'important pour lui est de voir son équipe à la fin de la saison gravir les marches du succès.
C'est pourquoi il est toujours prêt à faire quelques sacrifices supplémentaires.
D'autre part, Réda, même avec ses 33 ans, a toujours les moyens de séduire et de se faire plaisir et surtout avec l'entraîneur Abderrahim Talib dont le système de jeu fonctionne bien.
D'ailleurs, il ne ménage aucun effort pour que le travail du staff technique finisse à la fin de la saison en apothéose…
Biographie
Réda Riahi, né le 23 octobre 1972 à El Jadida. 1 m 68. 68 kg
Marié – père de deux enfants (Yahia 5 ans et Mohamed Haroune (1 an et 3 mois)
Clubs : DHJ : 89/97
RCA – 97/2000
Gostépé Izmir (Turquie) – 2000/2001
DHJ depuis le début de la saison 2004/2005-03-22
Palmarès
- 2 titres marocains avec le RCA
- 2 coupes de clubs champions d'Afrique avec le RCA
- meilleur joueur du Maroc 97-98
- meilleur buteur du championnat d'Afrique 98-99
- participation à la Coupe du monde avec le RCA – 2000
- International de l'équipe “A” : 8 matchs.
Idole : Maradona (sur le terrain seulement)
Encadreurs : Rihani – Ben Biji – Maârouf – Chrif
Equipes préférées : DHJ – RCA – Real Madrid
Loisirs : Lecture – documentaires d'histoire – films de suspense – causeries religieuses modérées.
Réda, dont Maradona est son idole en tant que joueur et non en tant que personnage interlope, joue du regard et du geste, dans la surface de réparation, pour dépasser ou déstabiliser l'adversaire. Puis d'un coup de rein ou d'une feinte bien sentie, il s'évade, car son dynamisme, se manifeste par ses surprenantes accélérations et ses passes lumineuses aux moments opportuns.
La méthode a permis à Réda de réussir son intégration dans le célèbre club bidaoui, RCA, entre 1997 et 2000 pour s'avérer, le buteur des grandes occasions. Aussi a-t-il enrichi son palmarès avec le RCA en remportant notamment deux titres marocains et deux coupes des clubs champions d'Afrique. Après un crochet par le club turc, Gostépé Izmir, en 2000-2001, Réda a fait encore preuve de ses qualités intrinsèques en tant que buteur providentiel du club émirati Dafra entre 2001 et 2004.
“J'avais raté en 1995 mon transfert à Bastia pour une question d'âge et un problème de visa. Mais le RCA m'a offert toutes les conditions pour m'exploser et prouver ma vraie valeur. En Turquie et aux Emirats Arabes Unis, j'ai enrichi mon palmarès et j'ai hissé bien les couleurs de mon pays dont je suis fier”.
Réda a évidemment appris les ABC du football à la plage d'El Jadida, comme Baba, Cherif, Chiadmi, Chicha et ….
Mais c'est entre 1987 et 1989, qu'il a appris au sein du DHJ à mieux asseoir ses talents de meneur de jeu et de buteur sous la houlette de MM. Rihani, Ben Bigi, Maârouf et Cherif.
Après son retour au bercail, cette saison, Reda piaffe d'envie et d'impatience de voir le DHJ dans l'étage supérieur pour que le public doukkali retrouve son sourire. C'est pourquoi il est toujours le premier au feu et le premier à marquer étant donné que, malgré l'âge (33 ans), il fait encore partie de ces joueurs qui ont un timing d'exception dans n'importe quelle situation de jeu.
Le combat, c'est son truc. Sa raison d'être. Mais à condition que l'esprit sportif prévale.
D'ailleurs, le mentor du DHJ, Si Mohamed Maârouf, et le coach Abderrahim Talib sont convaincus que Réda n'a guère perdu de sa hargne depuis 1989, année où il est jeté dans le grand bain de la D1 comme on plonge un guerrier dans la grande marmite de potion magique.
Près de 16 ans donc sont passés après sa première apparition officielle, Réda reste ce prototype du joueur impérial qui joue n'importe quel match avec ses tripes et avec toutes les garanties de solidarité et d'expérience. Mais surtout en plein cœur pour la gloire du football marocain.
Déclarations
L'épanouissement d'un footballeur selon Réda
“ Le football aujourd'hui n'est plus un plaisir, mais un métier. Les joueurs vivent aujourd'hui du football, c'est leur gagne-pain. Et puis un joueur ne peut donner la pleine mesure de son talent, ne peut s'épanouir s'il n'est pas bien dans sa peau. Un joueur veut toujours tout donner pour son club et gravir, avec lui bien sûr, les marches du succès. Evidemment cela passe par une solution à sa situation sociale.
Faute de quoi, il est contraint d'aller monnayer son talent ailleurs. Quel est ce joueur qui penserait quitter sa famille, sa ville natale, son club de toujours, ses supporteurs, ses amis, alors que toutes les conditions sont réunies ? Personne, à part l'ingrat! Mais, parfois cela s'impose quand on craint le pire pour son avenir.
Peut-être le jour où le professionnalisme sera instauré, même le sélectionneur national n'aura que l'embarras du choix pour former un groupe capable de s'imposer sur la scène continentale et internationale. Si le joueur a des devoirs vis-à-vis du club, il a également des droits et il a du mal à les défendre aujourd'hui. Le joueur ne triche pas, c'est plutôt son rendement qui baisse devant des situations de crise… ”.
Réda vu par Si Mohamed Maârouf, mentor du DHJ
“ … Réda quitte une maudite pelouse sans un mot, sans une larme non plus, parce qu'il a passé l'âge de certaines émotions et qu'il a bien assimilé que dans le football, il y a des hauts et des bas. Réda sort la tête basse, aussi digne dans la défaite qu'il peut l'être dans les moments de réussite. Mais dans les deux cas, on peut compter sur Réda pour remobiliser la troupe.
Son nom évoque la satisfaction, mais sur le terrain on le surnomme “ Le vieux diable vert ”. Non pas qu'à 33 ans, il ait dépassé l'âge limite pour briller. Bien au contraire.
Réda est un joueur qui a toujours envie de gagner et de voir son équipe le DHJ bien se comporter. L'important pour lui est de voir son équipe à la fin de la saison gravir les marches du succès.
C'est pourquoi il est toujours prêt à faire quelques sacrifices supplémentaires.
D'autre part, Réda, même avec ses 33 ans, a toujours les moyens de séduire et de se faire plaisir et surtout avec l'entraîneur Abderrahim Talib dont le système de jeu fonctionne bien.
D'ailleurs, il ne ménage aucun effort pour que le travail du staff technique finisse à la fin de la saison en apothéose…
Biographie
Réda Riahi, né le 23 octobre 1972 à El Jadida. 1 m 68. 68 kg
Marié – père de deux enfants (Yahia 5 ans et Mohamed Haroune (1 an et 3 mois)
Clubs : DHJ : 89/97
RCA – 97/2000
Gostépé Izmir (Turquie) – 2000/2001
DHJ depuis le début de la saison 2004/2005-03-22
Palmarès
- 2 titres marocains avec le RCA
- 2 coupes de clubs champions d'Afrique avec le RCA
- meilleur joueur du Maroc 97-98
- meilleur buteur du championnat d'Afrique 98-99
- participation à la Coupe du monde avec le RCA – 2000
- International de l'équipe “A” : 8 matchs.
Idole : Maradona (sur le terrain seulement)
Encadreurs : Rihani – Ben Biji – Maârouf – Chrif
Equipes préférées : DHJ – RCA – Real Madrid
Loisirs : Lecture – documentaires d'histoire – films de suspense – causeries religieuses modérées.