Née le 25 février 1963 à Casablanca, Souhir El Mtouni a ouvert les yeux au milieu d'une famille de sportifs.
Et le plus naturellement la jeune fille s'adonnera à la pratique sportive.
“ Mais au début, je pratiquais la natation et je gravis les échelons avant d'abandonner les couloirs de la piscine pour les tatamis ”, déclare Souhir.
Avec l'ADM, Souhir s'était en effet, signalée par de belles prouesses en natation à la piscine municipale puis au complexe sportif.
Après ses entraînements, la jeune Souhir accompagnait sa sœur à la salle de judo où son aînée pratiquait cette discipline.
Dotée d'un fort tempérament et d'une solide constitution physique, Souhir sera attirée par le Judo et ne tardera pas à laisser tomber la natation pour évoluer sur les tatamis.
Ainsi elle intégrera la Cosumar où elle signera sa première licence et suivra d'intenses entraînements sous la houlette de Boubker Bendada.
Ce dernier se rappelle des débuts de cette judoka :
“ Elle était tellement subjuguée par cette discipline qu'elle ne quittait pratiquement pas la salle où elle s'entraînait avec une farouche volonté d'accomplir des progrès et de rattraper le temps perdu ”, dit d'elle l'actuel secrétaire général de la Fédération Royale Marocaine de Judo.
Sous la conduite de cet éminent entraîneur, Souhir entamera une riche carrière sportive. Qu'on en juge !
Depuis 1984, Souhir dominera le championnat du Maroc féminin en s'adjugeant 12 titres successifs, ce qui attirera l'attention de la direction technique de l'équipe nationale.
Ainsi elle fut appelée en équipe du Maroc et glana avec la sélection nationale divers titres.
Le 7 juillet 1987, elle remporte la médaille d'or aux Jeux Mondiaux de la Médecine.
Le 12 juillet 1989, Souhir s'adjuge une médaille d'argent aux Jeux de la Francophonie.
Six mois plus tard, le 5 décembre 1989, elle est médaillée d'or au championnat d'Afrique en Côte d'Ivoire.
Le 16 mars 1990, cette judoka exceptionnelle remporte la médaille d'argent au championnat arabe à Tunis.
La même année, le 16 juillet 1990, Souhir est médaillée d'or au championnat d'Afrique à Alger.
Le 12 novembre 1993, Souhir s'adjuge une nouvelle médaille d'argent au championnat arabe d'Alger.
En 1993, Souhir réalise un beau doublé en Egypte, lors du championnat d'Afrique organisé au Caire (médaille d'or et médaille d'argent).
Après cette riche carrière sportive, Souhir passera de l'autre côté de la barrière en devenant entraîneur du Club Buikukan avant de devenir coach national.
Ceinture noire (4e dan), Souhir est membre de la commission féminine du comité national olympique marocain et arbitre internationale. Abdallah Ennasri, secrétaire général adjoint de la Fédération, ne tarit pas d'éloges à son égard :
“ Souhir était une combattante hors pair et son uski-mata a fait des ravages sur les tatamis nationaux et internationaux. Les qualités techniques et physiques étaient exceptionnelles. Elle est parvenue à un haut niveau grâce à son sérieux et à sa persévérance et également grâce à un excellent encadrement assuré à l'époque par le duo Bendada-Tifraoui ”, explique-t-il.
Quant au président de la Fédération, Touhami Chniouer, il estime que Souhir El Mtouni incarne la réussite du judo féminin à l'échelon marocain, arabe et africain :
“ Grâce à ses performances et à son abnégation, le judo national a atteint une autre dimension et inscrit son nom en lettres d'or sur l'échiquier arabe et continental. Aussi bien athlète qu'arbitre, Souhir a été la digne représentante de notre pays. Lors des divers séminaires auxquels elle a participé et notamment celui du Canada, elle a impressionné par ses qualités et ses grandes connaissances en judo. L'on ne peut qu'être fier d'une sportive de cette trempe ”, souligne Chniouer Touhami.
Et le plus naturellement la jeune fille s'adonnera à la pratique sportive.
“ Mais au début, je pratiquais la natation et je gravis les échelons avant d'abandonner les couloirs de la piscine pour les tatamis ”, déclare Souhir.
Avec l'ADM, Souhir s'était en effet, signalée par de belles prouesses en natation à la piscine municipale puis au complexe sportif.
Après ses entraînements, la jeune Souhir accompagnait sa sœur à la salle de judo où son aînée pratiquait cette discipline.
Dotée d'un fort tempérament et d'une solide constitution physique, Souhir sera attirée par le Judo et ne tardera pas à laisser tomber la natation pour évoluer sur les tatamis.
Ainsi elle intégrera la Cosumar où elle signera sa première licence et suivra d'intenses entraînements sous la houlette de Boubker Bendada.
Ce dernier se rappelle des débuts de cette judoka :
“ Elle était tellement subjuguée par cette discipline qu'elle ne quittait pratiquement pas la salle où elle s'entraînait avec une farouche volonté d'accomplir des progrès et de rattraper le temps perdu ”, dit d'elle l'actuel secrétaire général de la Fédération Royale Marocaine de Judo.
Sous la conduite de cet éminent entraîneur, Souhir entamera une riche carrière sportive. Qu'on en juge !
Depuis 1984, Souhir dominera le championnat du Maroc féminin en s'adjugeant 12 titres successifs, ce qui attirera l'attention de la direction technique de l'équipe nationale.
Ainsi elle fut appelée en équipe du Maroc et glana avec la sélection nationale divers titres.
Le 7 juillet 1987, elle remporte la médaille d'or aux Jeux Mondiaux de la Médecine.
Le 12 juillet 1989, Souhir s'adjuge une médaille d'argent aux Jeux de la Francophonie.
Six mois plus tard, le 5 décembre 1989, elle est médaillée d'or au championnat d'Afrique en Côte d'Ivoire.
Le 16 mars 1990, cette judoka exceptionnelle remporte la médaille d'argent au championnat arabe à Tunis.
La même année, le 16 juillet 1990, Souhir est médaillée d'or au championnat d'Afrique à Alger.
Le 12 novembre 1993, Souhir s'adjuge une nouvelle médaille d'argent au championnat arabe d'Alger.
En 1993, Souhir réalise un beau doublé en Egypte, lors du championnat d'Afrique organisé au Caire (médaille d'or et médaille d'argent).
Après cette riche carrière sportive, Souhir passera de l'autre côté de la barrière en devenant entraîneur du Club Buikukan avant de devenir coach national.
Ceinture noire (4e dan), Souhir est membre de la commission féminine du comité national olympique marocain et arbitre internationale. Abdallah Ennasri, secrétaire général adjoint de la Fédération, ne tarit pas d'éloges à son égard :
“ Souhir était une combattante hors pair et son uski-mata a fait des ravages sur les tatamis nationaux et internationaux. Les qualités techniques et physiques étaient exceptionnelles. Elle est parvenue à un haut niveau grâce à son sérieux et à sa persévérance et également grâce à un excellent encadrement assuré à l'époque par le duo Bendada-Tifraoui ”, explique-t-il.
Quant au président de la Fédération, Touhami Chniouer, il estime que Souhir El Mtouni incarne la réussite du judo féminin à l'échelon marocain, arabe et africain :
“ Grâce à ses performances et à son abnégation, le judo national a atteint une autre dimension et inscrit son nom en lettres d'or sur l'échiquier arabe et continental. Aussi bien athlète qu'arbitre, Souhir a été la digne représentante de notre pays. Lors des divers séminaires auxquels elle a participé et notamment celui du Canada, elle a impressionné par ses qualités et ses grandes connaissances en judo. L'on ne peut qu'être fier d'une sportive de cette trempe ”, souligne Chniouer Touhami.