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Après de longues tergiversations, des problèmes de production, de financement, le dernier film (le 8e) du cinéaste réalisateur Nabyl Lahlou «Tabite or not Tabite», sera projeté ce soir à 20h au Théâtre Mohammed V à Rabat. Une production Loukkos film interprétée par le réalisateur lui-même, Sophia Hadi, Amal Ayouch, Mourad Abderrahim, Younès Megri et Othman Jennane, entre autres.
Le film retrace les mystères de l'affaire Tabite. «C'est le besoin vital en tant qu'artiste de dire que n'importe quel système policier ne peut rendre un peuple heureux. Cette affaire qui a éclaté en même temps que les révélations sur l'existence de "Tazmamart" a montré aux citoyens qu'ils étaient coupés de toutes informations. Le film retrace une époque pour dénoncer le système policier qui n'était pas régi comme notion d'Etat», explique Nabyl Lahlou.
L'histoire est celle de Ali Brahma qui rentre pour la première fois depuis des lustres au Maroc pour les funérailles de son père… ce voyage de Ali au Maroc coïncide avec le mois de Ramadan et avec le déroulement du procès du commissaire principal des renseignements généraux, Mustapha Tabite.
Dans l'avion, qui le ramène de Tanger à Paris, Ali Brahma fait la connaissance de Zakia Malik. Ensemble, ils vont se pencher sur le procès du commissaire Tabite pour écrire une pièce de théâtre et un scénario du film. Ils se projettent dans l'avenir en imaginant en train de jouer, tantôt la pièce, tantôt le scénario du film avec dans le rôle de Tabite, l'exilé politique Zakaria Malik, le mari de Zakia. «Le film dont l'histoire commence en 1992, se termine fin 2005, raconte Nabyl. Le but est de montrer le développement du pays dans le bon sens. "Tabite or not Tabite" est un film que j'ai réalisé avec une somme de 170.000 Dhs.
Un film dans lequel, faute de moyens financiers, techniques et humains, j'ai été obligé d'occuper plus de six postes importants : l'écriture du scénario, l'écriture des dialogues, l'interprétation du rôle principal, la conception de la scénographie, des décors, des costumes et de la lumière ainsi que le montage du son, de la musique et de l'image, et bien entendu la mise en scène et la direction de la production !».
REPÈRES
Filmographie
> 1978 : Al Kanfoudi
> 1980 : Le gouverneur général de l'île de Chakerbakerben
> 1982 : Brahim Yash
> 1984 : L'Ame qui brait
> 1990 : Koumany
> 1992 : La nuit du crime
> 2002 : Les années de l'exil
> 2006 : Tabite or not Tabite
Le film retrace les mystères de l'affaire Tabite. «C'est le besoin vital en tant qu'artiste de dire que n'importe quel système policier ne peut rendre un peuple heureux. Cette affaire qui a éclaté en même temps que les révélations sur l'existence de "Tazmamart" a montré aux citoyens qu'ils étaient coupés de toutes informations. Le film retrace une époque pour dénoncer le système policier qui n'était pas régi comme notion d'Etat», explique Nabyl Lahlou.
L'histoire est celle de Ali Brahma qui rentre pour la première fois depuis des lustres au Maroc pour les funérailles de son père… ce voyage de Ali au Maroc coïncide avec le mois de Ramadan et avec le déroulement du procès du commissaire principal des renseignements généraux, Mustapha Tabite.
Dans l'avion, qui le ramène de Tanger à Paris, Ali Brahma fait la connaissance de Zakia Malik. Ensemble, ils vont se pencher sur le procès du commissaire Tabite pour écrire une pièce de théâtre et un scénario du film. Ils se projettent dans l'avenir en imaginant en train de jouer, tantôt la pièce, tantôt le scénario du film avec dans le rôle de Tabite, l'exilé politique Zakaria Malik, le mari de Zakia. «Le film dont l'histoire commence en 1992, se termine fin 2005, raconte Nabyl. Le but est de montrer le développement du pays dans le bon sens. "Tabite or not Tabite" est un film que j'ai réalisé avec une somme de 170.000 Dhs.
Un film dans lequel, faute de moyens financiers, techniques et humains, j'ai été obligé d'occuper plus de six postes importants : l'écriture du scénario, l'écriture des dialogues, l'interprétation du rôle principal, la conception de la scénographie, des décors, des costumes et de la lumière ainsi que le montage du son, de la musique et de l'image, et bien entendu la mise en scène et la direction de la production !».
REPÈRES
Filmographie
> 1978 : Al Kanfoudi
> 1980 : Le gouverneur général de l'île de Chakerbakerben
> 1982 : Brahim Yash
> 1984 : L'Ame qui brait
> 1990 : Koumany
> 1992 : La nuit du crime
> 2002 : Les années de l'exil
> 2006 : Tabite or not Tabite
