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Le Maroc prévoit de procéder, juste après le passage définitif à la base 1998 dans le domaine de la comptabilité nationale, à la préparation d'une nouvelle année de base pour se conformer aux recommandations du système de la comptabilité nationale des Nations unies de 1993, a affirmé le Haut commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi.
Intervenant, lundi à Rabat, lors d'un séminaire sur le passage des comptes nationaux marocains à la norme mondiale de comptabilité nationale de 1993 (SCN93), M. Lahlimi a précisé que le Maroc prévoit également d'incorporer de nouvelles informations issues de sources statistiques dont la disponibilité est programmée, par le HCP, à partir de cette année 2006. "Nous espérons ainsi pouvoir nous inscrire dans une perspective de changement de base dans des délais compatibles avec les besoins de l'information économique et les moyens disponibles", a-t-il dit.
Le dernier système de comptabilité nationale de 1993, élaboré par les Nations unies, la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission des Communautés européennes, est intervenu dans un contexte marqué par une globalisation croissante ainsi que de profondes mutations de l'ordre économique international, a rappelé M. Lahlimi. Ce système, a-t-il ajouté, a répondu aux exigences d'une meilleure appréhension de ces évolutions et a été l'occasion d'intégrer les acquis du développement remarquable qu'ont connus, dans le monde, les systèmes statistiques, la science économique et les concepts comptables.
Il a poursuivi que ce nouveau système constitue un cadre conceptuel et comptable complet fournissant une base de données macroéconomiques particulièrement riches au service de l'analyste et du décideur économique. La souplesse qui le distingue offre de multiples possibilités d'adaptation aux besoins des utilisateurs potentiels de chaque pays, en particulier, à travers la construction de comptes satellites et de matrices de comptes sociaux, a-t-il indiqué.
De telles constructions permettent, notamment, d'évaluer l'impact des programmes de lutte contre la pauvreté ou des accords internationaux ou, d'une façon générale, des politiques économiques ou encore d'étendre les capacités d'analyses spécifiques à des secteurs auxquels les pays accordent un intérêt particulier tels que le tourisme, l'environnement, l'habitat, l'éducation et la santé, a indiqué le Haut commissaire au Plan.
"Les apports du nouveau système constituent une avancée remarquable dans le développement de notre comptabilité nationale", a affirmé M. Lahlimi, ajoutant qu'un tel objectif a nécessité un effort conséquent de formation et de mise en place d'outils de collecte et de traitement de l'information pour maîtriser les spécificités de cette nouvelle norme et son adaptation à la réalité de notre pays.
L'une des recommandations de la nouvelle norme de comptabilité nationale porte sur la modification périodique de l'année de base dans le but de tenir compte des changements structurels et des modifications dans les comportements des agents économiques, a-t-il indiqué.
Cette recommandation fixe des délais variant, selon les cas et en fonction de la capacité des pays à réaliser les enquêtes statistiques requises, entre cinq et dix années. Les pays de l'Union européenne, par exemple, sont tenus, d'après le règlement du Conseil européen, de changer de base tous les cinq ans, a-t-il signalé à cet égard.
Initié par le Haut commissariat au Plan (HCP), ce séminaire a pour objectif de présenter les apports de la norme de comptabilité nationale de 1993 (SCN1993) en comparaison avec celle de 1968, de sensibiliser l'ensemble des utilisateurs de la comptabilité nationale au passage aux nouveaux comptes nationaux de base 1998 et d'exposer les résultats de la nouvelle série des comptes pour les exercices 1998-2003.
La conformité des comptes nationaux marocains aux normes internationales en vigueur permet de tenir compte d'un environnement national et international économique et social en mutation constante, et de mettre à la disposition des utilisateurs l'information ainsi que des outils d'analyse susceptibles d'éclairer la prise de décision en matière économique.
Cette réforme s'est appuyée, d'une part, sur les résultats d'opérations statistiques d'envergure telles que les enquêtes auprès des entreprises, celles effectuées auprès des ménages, ou encore auprès des différentes administrations publiques, et d'autre part sur la collecte d'information statistique auprès des départements ministériels et des établissements publics et privés. Cette nouvelle avancée dans le domaine de la comptabilité nationale traduit la volonté du HCP d'accompagner l'évolution que connaît le Maroc dans les différents secteurs de la vie économique et sociale.
Intervenant, lundi à Rabat, lors d'un séminaire sur le passage des comptes nationaux marocains à la norme mondiale de comptabilité nationale de 1993 (SCN93), M. Lahlimi a précisé que le Maroc prévoit également d'incorporer de nouvelles informations issues de sources statistiques dont la disponibilité est programmée, par le HCP, à partir de cette année 2006. "Nous espérons ainsi pouvoir nous inscrire dans une perspective de changement de base dans des délais compatibles avec les besoins de l'information économique et les moyens disponibles", a-t-il dit.
Le dernier système de comptabilité nationale de 1993, élaboré par les Nations unies, la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission des Communautés européennes, est intervenu dans un contexte marqué par une globalisation croissante ainsi que de profondes mutations de l'ordre économique international, a rappelé M. Lahlimi. Ce système, a-t-il ajouté, a répondu aux exigences d'une meilleure appréhension de ces évolutions et a été l'occasion d'intégrer les acquis du développement remarquable qu'ont connus, dans le monde, les systèmes statistiques, la science économique et les concepts comptables.
Il a poursuivi que ce nouveau système constitue un cadre conceptuel et comptable complet fournissant une base de données macroéconomiques particulièrement riches au service de l'analyste et du décideur économique. La souplesse qui le distingue offre de multiples possibilités d'adaptation aux besoins des utilisateurs potentiels de chaque pays, en particulier, à travers la construction de comptes satellites et de matrices de comptes sociaux, a-t-il indiqué.
De telles constructions permettent, notamment, d'évaluer l'impact des programmes de lutte contre la pauvreté ou des accords internationaux ou, d'une façon générale, des politiques économiques ou encore d'étendre les capacités d'analyses spécifiques à des secteurs auxquels les pays accordent un intérêt particulier tels que le tourisme, l'environnement, l'habitat, l'éducation et la santé, a indiqué le Haut commissaire au Plan.
"Les apports du nouveau système constituent une avancée remarquable dans le développement de notre comptabilité nationale", a affirmé M. Lahlimi, ajoutant qu'un tel objectif a nécessité un effort conséquent de formation et de mise en place d'outils de collecte et de traitement de l'information pour maîtriser les spécificités de cette nouvelle norme et son adaptation à la réalité de notre pays.
L'une des recommandations de la nouvelle norme de comptabilité nationale porte sur la modification périodique de l'année de base dans le but de tenir compte des changements structurels et des modifications dans les comportements des agents économiques, a-t-il indiqué.
Cette recommandation fixe des délais variant, selon les cas et en fonction de la capacité des pays à réaliser les enquêtes statistiques requises, entre cinq et dix années. Les pays de l'Union européenne, par exemple, sont tenus, d'après le règlement du Conseil européen, de changer de base tous les cinq ans, a-t-il signalé à cet égard.
Initié par le Haut commissariat au Plan (HCP), ce séminaire a pour objectif de présenter les apports de la norme de comptabilité nationale de 1993 (SCN1993) en comparaison avec celle de 1968, de sensibiliser l'ensemble des utilisateurs de la comptabilité nationale au passage aux nouveaux comptes nationaux de base 1998 et d'exposer les résultats de la nouvelle série des comptes pour les exercices 1998-2003.
La conformité des comptes nationaux marocains aux normes internationales en vigueur permet de tenir compte d'un environnement national et international économique et social en mutation constante, et de mettre à la disposition des utilisateurs l'information ainsi que des outils d'analyse susceptibles d'éclairer la prise de décision en matière économique.
Cette réforme s'est appuyée, d'une part, sur les résultats d'opérations statistiques d'envergure telles que les enquêtes auprès des entreprises, celles effectuées auprès des ménages, ou encore auprès des différentes administrations publiques, et d'autre part sur la collecte d'information statistique auprès des départements ministériels et des établissements publics et privés. Cette nouvelle avancée dans le domaine de la comptabilité nationale traduit la volonté du HCP d'accompagner l'évolution que connaît le Maroc dans les différents secteurs de la vie économique et sociale.
