Ils se traduisent par 42 franchiseurs et plus de 141 masters franchisés.
C'est dire, comme le relève le ministère, que «ce mode de commerce qui a connu, au cours des quinze dernières années, un saut quantitatif avec un taux de croissance annuel moyen de 24%». Autre indication. Le nombre de réseaux marocains se chiffre à trente-neuf.
Et la courbe ascendante n'est pas prête de ralentir. «Les semaines qui viennent verront plusieurs ouvertures et implantations d'enseignes», témoigne Khadija Mekouar du Rond-Point des marques qui ne manque pas de préciser que : «généralement, en matière de franchise, le programme des ouvertures se répartit sur deux principales saisons, celle du printemps-été et l'autre automne-hiver». A signaler, l'ouverture de trois agences pour la franchise Century 21 dans l'immobilier et celle de Pano Boutique opérant dans le service aux particuliers et aux entreprises en communication visuelle et signalétique. Lorsqu'on se penche sur la répartition par branches d'activité, c'est le secteur du textile et de l'habillement qui est le plus convoité.
Il enregistre un taux de 29% sur l'ensemble des réseaux existant. En revanche, les dernières statistiques font état d'un recul dans le secteur de la restauration, «qui a vu son pourcentage réduit à 7% malgré l'implantation de nouvelles enseignes dans le secteur», indique-t-on de même source. Le Maroc n'attire-t-il pas des enseignes dites «originales» ? «Bien entendu, preuve en est, mes discussions avec une enseigne qui opère dans la chocolaterie publicitaire», réplique Mme Mekouar.
Les explications. «Cette technique n'est pas encore assez utilisée au Maroc, elle consiste, comme c'est le cas de Disney, d'accréditer des fabricants pour la réalisation du matériel promotionnel comme les objets en peluche ou autres gadgets». Cette professionnelle reçoit un certain nombre de demandes émanant de détenteurs de marques et d'enseignes désirant s'installer au Maroc, à travers un réseau basé sur le système de franchise.
Les textes juridiques en la matière sont éparses : codes civil, du commerce, du travail, de la propriété industrielle, de la concurrence sans oublier la réglementation de l'Office des changes pour le transfert des droits d'entrée et des royalties et enfin la loi cadre n°18-95 formant charte de l'investissement (Articles 17 et 19). L'intervention du Rond-Point des marques, c'est d'élaborer des contrats de franchise fondés sur la liberté contractuelle. sLa société est donc un passage obligé pour l'acquisition d'une franchise dans le respect des législations en vigueur et des droits et obligations des parties.
Par ailleurs, le ministère a dressé une liste non exhaustive des «niches» qui restent à exploiter dans ce domaine. Des secteurs porteurs et encore vierges sont répertoriés.
Il s'agit notamment des commerces dits de proximité. Les arguments avancés reposent sur la concurrence que se livrent la grande distribution et le commerce «indépendant». Le développement de la «micro-franchise» est une contre-offensive pertinente. Les créneaux considérés prometteurs s'intéressent à la garde des enfants, l'entretien de la maison et du jardin, la livraison de repas, la micro-informatique à domicile… et à toutes les prestations relatives aux personnes du 3e âge. L'approche repose sur une meilleure identification des besoins des consommateurs. Les concepts doivent répondre aussi bien aux attentes haut de gamme que celles de base.
Et le choix des villes pour les implantations n'est pas fortuit. Généralement c'est la ville de Casablanca qui fait l'objet d'implantation-test. Mais ces dernières années, la tendance est mitigée. «Les villes de Tanger et de Marrakech s'affirment de plus en plus. Si l'on doit faire un classement, ces métropoles occupent les deux premières places, vient ensuite Casablanca et en quatrième position Rabat», constate Mme Mekouar. Toutefois, la capitale économique du pays ne baissera pas les bras. Le développement de la franchise est inclus comme axe stratégique de promotion de la ville.
«L'idée consiste à intéresser les investisseurs à la plate-forme casablancaise. Nous mettons en avant son aspect pôle économique, le pouvoir d'achat de la population et son positionnement à l'international», explique Mahdi Bouziane, responsable marketing et commercial au sein du Centre régional d'investissement de Casablanca (CRI). A vocation de hub régional de l'Afrique et du Maghreb, le projet du grand centre commercial qui devrait se situer à Bouskoura est une réelle opportunité pour les pourvoyeurs de fonds. «Il sera conçu avec l'ambition d'accueillir près de 200 enseignes de franchises», précise-t-il.
L'infrastructure notamment aéroportuaire motivera davantage les férus de shopping à Paris, Milan ou Londres, qui atterriront à Casablanca pour faire leurs emplettes. Pour ce faire, les enseignes doivent se multiplier. Mais, il demeure évident que de nombreux investisseurs marocains peinent à trouver du financement. «Au Maroc, ces derniers ne connaissent aucun traitement de faveur. Les banques suivent les procédures de financement classiques.
Les mêmes garanties et cautions sont demandées pour l'ouverture de ligne de crédit traditionnelle», souligne Khadija Mékouar qui donne l'exemple européen en la matière. En cas de dépôt d'une demande de prêt, le préposé au poste enquête sur la franchise pour laquelle le candidat postule. Il puise dans la situation financière du détenteur de la franchise pour accorder le crédit.
Au Maroc, les établissements financiers continuent à traiter les franchises comme une PME. L'arrivée en masse des investisseurs étrangers influera certainement sur la situation.
C'est dire, comme le relève le ministère, que «ce mode de commerce qui a connu, au cours des quinze dernières années, un saut quantitatif avec un taux de croissance annuel moyen de 24%». Autre indication. Le nombre de réseaux marocains se chiffre à trente-neuf.
Et la courbe ascendante n'est pas prête de ralentir. «Les semaines qui viennent verront plusieurs ouvertures et implantations d'enseignes», témoigne Khadija Mekouar du Rond-Point des marques qui ne manque pas de préciser que : «généralement, en matière de franchise, le programme des ouvertures se répartit sur deux principales saisons, celle du printemps-été et l'autre automne-hiver». A signaler, l'ouverture de trois agences pour la franchise Century 21 dans l'immobilier et celle de Pano Boutique opérant dans le service aux particuliers et aux entreprises en communication visuelle et signalétique. Lorsqu'on se penche sur la répartition par branches d'activité, c'est le secteur du textile et de l'habillement qui est le plus convoité.
Il enregistre un taux de 29% sur l'ensemble des réseaux existant. En revanche, les dernières statistiques font état d'un recul dans le secteur de la restauration, «qui a vu son pourcentage réduit à 7% malgré l'implantation de nouvelles enseignes dans le secteur», indique-t-on de même source. Le Maroc n'attire-t-il pas des enseignes dites «originales» ? «Bien entendu, preuve en est, mes discussions avec une enseigne qui opère dans la chocolaterie publicitaire», réplique Mme Mekouar.
Les explications. «Cette technique n'est pas encore assez utilisée au Maroc, elle consiste, comme c'est le cas de Disney, d'accréditer des fabricants pour la réalisation du matériel promotionnel comme les objets en peluche ou autres gadgets». Cette professionnelle reçoit un certain nombre de demandes émanant de détenteurs de marques et d'enseignes désirant s'installer au Maroc, à travers un réseau basé sur le système de franchise.
Les textes juridiques en la matière sont éparses : codes civil, du commerce, du travail, de la propriété industrielle, de la concurrence sans oublier la réglementation de l'Office des changes pour le transfert des droits d'entrée et des royalties et enfin la loi cadre n°18-95 formant charte de l'investissement (Articles 17 et 19). L'intervention du Rond-Point des marques, c'est d'élaborer des contrats de franchise fondés sur la liberté contractuelle. sLa société est donc un passage obligé pour l'acquisition d'une franchise dans le respect des législations en vigueur et des droits et obligations des parties.
Par ailleurs, le ministère a dressé une liste non exhaustive des «niches» qui restent à exploiter dans ce domaine. Des secteurs porteurs et encore vierges sont répertoriés.
Il s'agit notamment des commerces dits de proximité. Les arguments avancés reposent sur la concurrence que se livrent la grande distribution et le commerce «indépendant». Le développement de la «micro-franchise» est une contre-offensive pertinente. Les créneaux considérés prometteurs s'intéressent à la garde des enfants, l'entretien de la maison et du jardin, la livraison de repas, la micro-informatique à domicile… et à toutes les prestations relatives aux personnes du 3e âge. L'approche repose sur une meilleure identification des besoins des consommateurs. Les concepts doivent répondre aussi bien aux attentes haut de gamme que celles de base.
Et le choix des villes pour les implantations n'est pas fortuit. Généralement c'est la ville de Casablanca qui fait l'objet d'implantation-test. Mais ces dernières années, la tendance est mitigée. «Les villes de Tanger et de Marrakech s'affirment de plus en plus. Si l'on doit faire un classement, ces métropoles occupent les deux premières places, vient ensuite Casablanca et en quatrième position Rabat», constate Mme Mekouar. Toutefois, la capitale économique du pays ne baissera pas les bras. Le développement de la franchise est inclus comme axe stratégique de promotion de la ville.
«L'idée consiste à intéresser les investisseurs à la plate-forme casablancaise. Nous mettons en avant son aspect pôle économique, le pouvoir d'achat de la population et son positionnement à l'international», explique Mahdi Bouziane, responsable marketing et commercial au sein du Centre régional d'investissement de Casablanca (CRI). A vocation de hub régional de l'Afrique et du Maghreb, le projet du grand centre commercial qui devrait se situer à Bouskoura est une réelle opportunité pour les pourvoyeurs de fonds. «Il sera conçu avec l'ambition d'accueillir près de 200 enseignes de franchises», précise-t-il.
L'infrastructure notamment aéroportuaire motivera davantage les férus de shopping à Paris, Milan ou Londres, qui atterriront à Casablanca pour faire leurs emplettes. Pour ce faire, les enseignes doivent se multiplier. Mais, il demeure évident que de nombreux investisseurs marocains peinent à trouver du financement. «Au Maroc, ces derniers ne connaissent aucun traitement de faveur. Les banques suivent les procédures de financement classiques.
Les mêmes garanties et cautions sont demandées pour l'ouverture de ligne de crédit traditionnelle», souligne Khadija Mékouar qui donne l'exemple européen en la matière. En cas de dépôt d'une demande de prêt, le préposé au poste enquête sur la franchise pour laquelle le candidat postule. Il puise dans la situation financière du détenteur de la franchise pour accorder le crédit.
Au Maroc, les établissements financiers continuent à traiter les franchises comme une PME. L'arrivée en masse des investisseurs étrangers influera certainement sur la situation.
