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C'est toujours un vrai plaisir que de rencontrer le comédien Bachir Skiredj, surtout en plein tournage d'une émission. Avec un naturel impressionnant, il met tout le monde à l'aise, avec un sourire qui ne le quitte jamais. Personne ne s'aperçoit du temps passé, car avec lui, c'est l'humour et la joie de vivre qui règnent. On ne peut se lasser de sa compagnie. Skiredj a toujours une anecdote à raconter ou un passage de sa vie à relater.
Un grand nombre d'artistes se sont déplacés sur ce plateau. Des moments pleins d'émotion qui ont vraiment marqué notre comédien. «Je ne pensais vraiment pas que les choses allaient tourner de cette manière. Mon but, à travers cette émission, est de montrer qu'avec des petits moyens, nous sommes capables de présenter au spectateur quelque chose de bien. Nous pouvons réunir des familles marocaines, parents et enfants, autour d'un programme qu'ils peuvent voir ensemble.
Nous avons énormément de potentialités au Maroc, mais qui sont inexploitables. Je saisis cette circonstance pour dire que je suis très déçu par tout ce que nos deux chaînes présentent comme médiocrité au mois de Ramadan alors que de gros budgets sont octroyés et sont dépensés dans des productions de mauvaise facture. Ce n'est pas avec ce genre de programmes que nous allons cultiver ou intéresser le spectateur. Il faut lui proposer des créations issues du quotidien, du patrimoine, des traditions ancestrales pour qu'il y est toujours ce pont entre tradition et modernité», constate M. Bachir.
Quant à ses ambitions dans le domaine artistique, Bachir Skiredj nous montre clairement les potentialités qu'il persiste à offrir au monde de l'art. «En vérité, l'artiste ne s'arrête jamais de chercher. Il est tout le temps en quête du nouveau, car il sent toujours qu'il n'a pas tout donné. L'artiste sent qu'il est de son devoir de donner le meilleur de lui-même pour être à la hauteur des aspirations de ses admirateurs.
Ce qui est bizarre dans mon cas, c'est mon absence du Maroc. Cela fait plusieurs années que je n'ai rien fait dans mon pays, alors que mon public me réclame du nouveau. La raison vient des responsables de nos chaînes de télévision qui octroient de gros budgets à certains produits qui ne méritent même pas de passer et les refusent à d'autres. Ces mêmes responsables doivent savoir que cet argent est celui du citoyen qui a un droit de regard et mérite de voir des programmes conséquents. C'est l'argent que nous payons à travers les impôts pour avoir une télévision qui nous appartient avec des émissions que nous aimons voir», affirme Bachir Skiredj.
Une réalité que partagent avec lui beaucoup d'artistes marocains qui ne cessent de chercher dans la créativité et la meilleure qualité pour se retrouver en fin de compte en face d'un organisme qui refuse de répondre à leurs aspirations. Bachir Skiredj fait partie de ces artistes qui restent un modèle à suivre pour beaucoup de générations. Il a commencé sa carrière artistique en faisant du théâtre avec la troupe «Maâmora», en incarnant avec brio des rôles exceptionnels.
A moment donné de sa carrière, il quitte le Maroc pour s'installer à Miami en Amérique où il crée deux chaînes de télévision.
En revenant, il nous impressionne encore une fois avec le film «A la recherche du mari de ma femme», de Abderrahmane Tazi, qui lui a permis de reconquérir la masse publique marocaine qui a renoué avec les salles de cinéma. Puis vint le film «Haj Mokhtar Soldi», où il a aussi excellé dans un rôle tout à fait différent du premier. C'est ça l'originalité d'un grand comédien, personnifier des rôles aussi différents avec le même professionnalisme et le même talent. Il ne se répète jamais.
C'est pour cela que le vrai créateur ne s'arrête pas de chercher pour donner le meilleur de lui-même. C'est ce qui reste dans l'histoire de l'artiste.
Un grand nombre d'artistes se sont déplacés sur ce plateau. Des moments pleins d'émotion qui ont vraiment marqué notre comédien. «Je ne pensais vraiment pas que les choses allaient tourner de cette manière. Mon but, à travers cette émission, est de montrer qu'avec des petits moyens, nous sommes capables de présenter au spectateur quelque chose de bien. Nous pouvons réunir des familles marocaines, parents et enfants, autour d'un programme qu'ils peuvent voir ensemble.
Nous avons énormément de potentialités au Maroc, mais qui sont inexploitables. Je saisis cette circonstance pour dire que je suis très déçu par tout ce que nos deux chaînes présentent comme médiocrité au mois de Ramadan alors que de gros budgets sont octroyés et sont dépensés dans des productions de mauvaise facture. Ce n'est pas avec ce genre de programmes que nous allons cultiver ou intéresser le spectateur. Il faut lui proposer des créations issues du quotidien, du patrimoine, des traditions ancestrales pour qu'il y est toujours ce pont entre tradition et modernité», constate M. Bachir.
Quant à ses ambitions dans le domaine artistique, Bachir Skiredj nous montre clairement les potentialités qu'il persiste à offrir au monde de l'art. «En vérité, l'artiste ne s'arrête jamais de chercher. Il est tout le temps en quête du nouveau, car il sent toujours qu'il n'a pas tout donné. L'artiste sent qu'il est de son devoir de donner le meilleur de lui-même pour être à la hauteur des aspirations de ses admirateurs.
Ce qui est bizarre dans mon cas, c'est mon absence du Maroc. Cela fait plusieurs années que je n'ai rien fait dans mon pays, alors que mon public me réclame du nouveau. La raison vient des responsables de nos chaînes de télévision qui octroient de gros budgets à certains produits qui ne méritent même pas de passer et les refusent à d'autres. Ces mêmes responsables doivent savoir que cet argent est celui du citoyen qui a un droit de regard et mérite de voir des programmes conséquents. C'est l'argent que nous payons à travers les impôts pour avoir une télévision qui nous appartient avec des émissions que nous aimons voir», affirme Bachir Skiredj.
Une réalité que partagent avec lui beaucoup d'artistes marocains qui ne cessent de chercher dans la créativité et la meilleure qualité pour se retrouver en fin de compte en face d'un organisme qui refuse de répondre à leurs aspirations. Bachir Skiredj fait partie de ces artistes qui restent un modèle à suivre pour beaucoup de générations. Il a commencé sa carrière artistique en faisant du théâtre avec la troupe «Maâmora», en incarnant avec brio des rôles exceptionnels.
A moment donné de sa carrière, il quitte le Maroc pour s'installer à Miami en Amérique où il crée deux chaînes de télévision.
En revenant, il nous impressionne encore une fois avec le film «A la recherche du mari de ma femme», de Abderrahmane Tazi, qui lui a permis de reconquérir la masse publique marocaine qui a renoué avec les salles de cinéma. Puis vint le film «Haj Mokhtar Soldi», où il a aussi excellé dans un rôle tout à fait différent du premier. C'est ça l'originalité d'un grand comédien, personnifier des rôles aussi différents avec le même professionnalisme et le même talent. Il ne se répète jamais.
C'est pour cela que le vrai créateur ne s'arrête pas de chercher pour donner le meilleur de lui-même. C'est ce qui reste dans l'histoire de l'artiste.
