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Sidi Moumen sur la rampe des constructions

M. Jettou lance plus de 1.176 logements à «Marjane» et «Ikamat Al Boustane»

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Le Premier ministre, Driss Jettou, qui était accompagné de Toufiq Hjira, ministre chargé du Logement et de l'Urbanisme, du wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Kabbaj, et du gouverneur de la préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi, Amal Benboubker, a lancé, samedi 14 avril, deux projets de lutte contre l'habitat insalubre.

Il s'agit de l'opération «Marjane» et «Ikamat Al Boustane» à Sidi Moumen. D'un coût global estimé à 170 millions de dirhams, le projet Ikamat Al Boustane comporte la réalisation de 1.076 logements destinés à la résorption des bidonvilles de l'arrondissement précité. Il sera réalisé sur une superficie de 39.800 m2.

Quant au projet Marjane, il comporte 100 appartements. Il sera édifié sur une superficie de 4.768 m2, dont une partie sera affectée à un équipement scolaire, à un espace vert et à une voie d'accès. Par la suite, il a inauguré plusieurs autres projets, parmi lesquels figure le centre multiservices destiné à faciliter les procédures administratives aux bénéficiaires des projets d'habitat.

Il constitue un guichet unique, prodiguant des conseils aux bénéficiaires d'appartements ou de lots de terrains pour la constitution de leurs dossiers, l'étude, la topographie et le crédit bancaire, ainsi que des représentations d'organismes bancaires, de crédit et de micro-crédit. Le centre abrite des services annexes de l'arrondissement de Sidi Moumen, tels que ceux de la légalisation et des autorisations.

Toujours au même arrondissement, le Premier ministre a inauguré une annexe administrative dans le quartier Attacharouk, dans le cadre du rapprochement de l'administration des citoyens. Construite sur une superficie de 500 m2 avec un budget préfectoral, cette annexe comporte notamment la réception, une salle de réunion et des bureaux administratifs.

Il est à signaler que plus de 82.000 ménages, soit environ 400.000 personnes, habitent dans des bidonvilles, ce qui représente 10% de la population du Grand Casablanca et 1/3 des bidonvilles du Royaume. Les difficultés de lutter contre les bidonvilles sont liées à la rareté et à la cherté du foncier, à la taille et à la nature complexe des bidonvilles, aux contraintes urbanistiques, à l'absence de synergie entre les intervenants.

Selon le programme Villes sans bidonville, toute cette population devrait être relogée dans des logements décents d'ici 2010. Un pari qu'il faut absolument tenir, pour redonner l'espoir aux couches défavorisées de la métropole. Ce vaste programme nécessite un investissement de 5 MMDH, dont 45% financés par le ministère chargé du Logement et de l'Urbanisme.

Le reste sera financé par les collectivités locales et les bénéficiaires.
En parallèle, Driss Jettou a inauguré une unité industrielle métallurgique.

Située à Ahl Loughlam, un quartier de la périphérie de Casablanca, Longofer est spécialisée dans la fabrication des tubes et profilés, ainsi que dans le laminage à chaud des cornières, fer plat et rond à béton.

Le montant de l'investissement s'élève à 200 MDH. Elle aura une capacité de production de tubes et profilés de 40.000 tonnes/an et réalisera 130.000 tonnes/an de laminage à chaud de cornières, fers plat set ronds à béton. Elle emploiera 250 personnes.

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«Idmaje Sakane»

La réalisation du programme de lutte contre les bidonvilles au niveau de la région du Grand Casablanca a été confiée à la société «Idmaje Sakane». Pour l'année 2006, elle a programmé onze opérations de résorption de bidonvilles. «Elles concernent 6.621 ménages, avec un investissement global de l'ordre de 349 MDH».

Elle prévoit également la mise à l'étude de 13 autres opérations concernant 19.928 ménages pour un investissement de 765 MDH. Trois méthodes sont préconisées pour mener à bien ce programme. La première méthode est la restructuration, c'est-à-dire la mise en place du réseau d'assainissement, de l'eau potable et de l'électricité sur le site. Elle concerne 70% des bidonvilles ciblés.

La deuxième : le recasement (octroi de lots de terrains), et la dernière : le relogement. Une cellule d'accompagnement sera mise en place pour chaque site. Elle répondra aux besoins de la population concernée en matière de construction, de montage de financement en micro-crédit, d'assistance dans l'auto-construction et de mise à disposition des plans.
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