"Un mini-Etat (Al Jazeera) qui veut gouverner la rue arabe". L'expression est celle d'un fin observateur de la ligne éditoriale de la chaîne qatarie Al Jazeera.
Des années durant, sous couvert de liberté d'expression, la fameuse "tribune de ceux qui n'en ont pas", a fait dans l'excès de zèle pour ne pas dire la simple propagande.
Que ce soit durant la guerre d'Irak où elle s'est fait connaître et aimée par le public arabe ou celle du Liban, Al Jazeera a fini par créer la psychose. Notamment à travers un double langage.
D'un côté, elle rejette "l'impérialisme américain" critiquant au passage la politique des Etats-Unis basée sur l'idée du grand Moyen-Orient. Mais d'un autre côté, elle ne ressent aucune gêne à critiquer toute tentative de démocratisation dans le monde arabe.
La chaîne a toujours fait en sorte que les pays arabes reflètent toujours le même cliché : "des Etats autocratiques qui n'aboutiront jamais à la démocratie".
Face à ce décor qu'elle entretient toutes les minutes, elle met en valeur Israël comme seul pays démocratique dans la région. Selon un spécialiste des médias, cela a toujours été le fonds de commerce de la chaîne. Car si elle renonce à dénigrer les régimes arabes, elle perdra automatiquement son audience.
En exaltant la rue à coup de discours islamo-fondamentalistes, la chaîne qatarie pérennise la coupure entre les peuples et leurs dirigeants tuant à l'œuf tout rapprochement.
Or le fait que le Maroc soit un des rares pays arabo-musulmans à entamer une réelle ouverture démocratique n'arrange pas les affaires d'Al Jazeera.
Cette dernière s'est longtemps acharnée contre le Royaume donnant régulièrement la parole aux mercenaires du polisario.
Tous les Marocains se rappelleront des épisodes clownesques de la fameuse émission "Al Ittijah Al Mouâkiss" où des personnes à la solde de la république fantoche ont essayé de faire impression.
Fait marquant, l'émission en question commence à avoir des rides. Les téléspectateurs ont fini par se lasser des joutes oratoires que l'animateur de l'émission a l'art d'attiser. Pour intéresser son public, Al Jazeera est tombée dans le redoutable piège de la presse à sensation.
L'information s'en est trouvée de plus en plus noyée dans les commentaires superflus de journalistes qui s'érigent en donneurs de leçons.
Plusieurs gouvernements arabes ont exprimé leur mécontentement des campagnes de désinformations dans lesquelles la chaîne excelle surtout en temps de guerre. Car tout un chacun peut le remarquer, une fois la paix installée, la chaîne perd ses réflexes, son milieu naturel… Pour combler le vide, elle reprend contact avec les mécontents, séparatistes et mercenaires qui gangrènent le monde arabe.
En ouvrant des tribunes aux fondamentalistes de tout acabit, Al Jazeera justifie l'image que l'Occident a du monde arabe. Elle entretient donc le gap entre les deux mondes retardant une compréhension mutuelle capable de donner naissance à des rapports nouveaux et sans préjugés.
Des années durant, sous couvert de liberté d'expression, la fameuse "tribune de ceux qui n'en ont pas", a fait dans l'excès de zèle pour ne pas dire la simple propagande.
Que ce soit durant la guerre d'Irak où elle s'est fait connaître et aimée par le public arabe ou celle du Liban, Al Jazeera a fini par créer la psychose. Notamment à travers un double langage.
D'un côté, elle rejette "l'impérialisme américain" critiquant au passage la politique des Etats-Unis basée sur l'idée du grand Moyen-Orient. Mais d'un autre côté, elle ne ressent aucune gêne à critiquer toute tentative de démocratisation dans le monde arabe.
La chaîne a toujours fait en sorte que les pays arabes reflètent toujours le même cliché : "des Etats autocratiques qui n'aboutiront jamais à la démocratie".
Face à ce décor qu'elle entretient toutes les minutes, elle met en valeur Israël comme seul pays démocratique dans la région. Selon un spécialiste des médias, cela a toujours été le fonds de commerce de la chaîne. Car si elle renonce à dénigrer les régimes arabes, elle perdra automatiquement son audience.
En exaltant la rue à coup de discours islamo-fondamentalistes, la chaîne qatarie pérennise la coupure entre les peuples et leurs dirigeants tuant à l'œuf tout rapprochement.
Or le fait que le Maroc soit un des rares pays arabo-musulmans à entamer une réelle ouverture démocratique n'arrange pas les affaires d'Al Jazeera.
Cette dernière s'est longtemps acharnée contre le Royaume donnant régulièrement la parole aux mercenaires du polisario.
Tous les Marocains se rappelleront des épisodes clownesques de la fameuse émission "Al Ittijah Al Mouâkiss" où des personnes à la solde de la république fantoche ont essayé de faire impression.
Fait marquant, l'émission en question commence à avoir des rides. Les téléspectateurs ont fini par se lasser des joutes oratoires que l'animateur de l'émission a l'art d'attiser. Pour intéresser son public, Al Jazeera est tombée dans le redoutable piège de la presse à sensation.
L'information s'en est trouvée de plus en plus noyée dans les commentaires superflus de journalistes qui s'érigent en donneurs de leçons.
Plusieurs gouvernements arabes ont exprimé leur mécontentement des campagnes de désinformations dans lesquelles la chaîne excelle surtout en temps de guerre. Car tout un chacun peut le remarquer, une fois la paix installée, la chaîne perd ses réflexes, son milieu naturel… Pour combler le vide, elle reprend contact avec les mécontents, séparatistes et mercenaires qui gangrènent le monde arabe.
En ouvrant des tribunes aux fondamentalistes de tout acabit, Al Jazeera justifie l'image que l'Occident a du monde arabe. Elle entretient donc le gap entre les deux mondes retardant une compréhension mutuelle capable de donner naissance à des rapports nouveaux et sans préjugés.