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Après Marrakech et Agadir, c'est au tour de Casablanca d'accueillir à nouveau, du 4 au 9 septembre, la 5e édition de l'Opération Hope au profit d'enfants atteints de malformations faciales, communément appelées «fentes labiales». Parmi les fentes faciales, la fente labiale palatine représente l'anomalie embryologique la plus fréquente. Elle est due à une ouverture entre les segments de la lèvre ou du palais qui résulte d'un défaut de fusion entre les bourgeons embryonnaires constituant le visage.
La fente labio-maxillaire avec une division palatine est également le type de fente le plus souvent rencontré. La prédominance masculine est connue pour les fentes labio-maxillaires, par contre les divisions palatines sont plus fréquentes chez les filles. Ces défauts sont très précoces puisqu'ils surviennent entre la 6e et la 12e semaine de vie après la conception. «L'origine de cette malformation est multifactorielle.
Tout ce dont nous sommes certains c'est que c'est héréditaire», explique le Dr. El Hassan Boukind, en charge du service de chirurgie plastique et brûlés du CHU Ibn Rochd de Casablanca et qui, depuis deux ans, assure les interventions dans le cadre de l'opération Hope avec l'appui d'une délégations de chirurgiens coréens.
Toujours selon le Dr. Boukind, au Maroc, un enfant sur 1.000 naissances naîtra avec une fente labiale simple ou bilatérale selon la lésion, souvent associée à une fissure du palais, qui peut déparer le visage et déformer les structures osseuses et la dentition. Ces malformations altèrent gravement l'image de l'enfant qui en est atteint. Elles retentissent sur ses rapports avec le monde extérieur et sur le développement de sa personnalité.
En plus de ces problèmes esthétiques et psychiques, ces lésions peuvent entraîner des problèmes de croissance faciale, d'alimentation, des difficultés de prononciation de certains sons et d'altération du timbre de la voix, des problèmes d'audition, de dentition, de gestion du regard des autres, des difficultés à accepter et à assumer cette différence et enfin, des difficultés relationnelles et morales avec l'entourage familial et social. Normalement, les fentes labiales doivent être prises en charge dès la naissance et se poursuivent jusqu'à la fin de la croissance. «Il est préférable d'intervenir dans les trois mois qui suivent la naissance si l'on veut que tout se passe bien.
Toutefois, il y a également des adultes qui peuvent être opérés sans risques», continue le Dr. Boukind. Le défaut peut être donc corrigé par un traitement chirurgical, un traitement dentaire et une rééducation de la parole. En effet, la prise en charge est multidisciplinaire et associe la chirurgie, l'orthodontie et la rééducation orthophonique. «Le taux de réussite des interventions est pratiquement de 100 % mais encore une fois tout dépend de la malformation. Dans les cas les plus simples tels que la fente labiale platine, le taux de réussite est de 100 %», assure le professeur.
Malheureusement, tous ces traitements coûtent très cher et nécessitent des structures adaptées. Tout dépend bien évidemment de la malformation faciale. Mais en général le coût des interventions reviendrait entre 10.000 et 20.000 DH, d'après le Pr. Boukind. Donc, faute de moyens, la plupart des enfants au Maroc ne sont pas pris en charge. Pour remédier à ce problème, de nombreuses actions sont menées ces dernières années dont, entre autres, on peut citer l'opération Smile. Aujourd'hui, d'autres entreprises lancent également des opérations similaires au profit des enfants démunis, dont LG Electronics Maroc, qui est à l'origine de la mission Hope.
Ainsi, cette entreprise s'engage à prendre en charge tous les frais médicaux et à assurer le suivi des patients. De la même manière, elle a contribué à la concrétisation d'une convention avec le CHU Ibn Rochd et Korea University dans ce domaine. Une convention qui vise non seulement à développer les échanges dans le domaine des soins, de la formation et de la recherche mais également de venir en aide aux enfants souffrant de malformations faciales.
Pour faire partie de ceux qui bénéficieront de ces opérations, les dates d'inscriptions sont prévues pour le 31 août et le 1er septembre. La sélection des patients à opérer se base sur la difficulté du cas à traiter et la situation financière de la famille concernée. Le mot d'ordre est : priorité au plus faible.
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L'historique de l'Opération Hope
2003 : une équipe de chirurgiens coréens en partenariat avec leurs homologues marocains du service de chirurgie plastique et brûlés de l'hôpital Ibn Rochd ont réalisé des opérations chirurgicales au profit de 40 enfants.
2004 : la seconde édition de cette opération humanitaire s'est déroulée au centre universitaire Mohammed VI à Marrakech, Hôpital Ibn Toufail. 32 personnes ont bénéficié des opérations (fentes labio-palatines et chirurgie orthodontique) en septembre et 30 à la fin de l'année. Soit un total de 62 personnes.
2005 : pour la première fois, les équipes de chirurgiens ont introduit la méthode «rétromaxillie» qui nécessite une technicité avancée. 30 patients ont été traités.
La fente labio-maxillaire avec une division palatine est également le type de fente le plus souvent rencontré. La prédominance masculine est connue pour les fentes labio-maxillaires, par contre les divisions palatines sont plus fréquentes chez les filles. Ces défauts sont très précoces puisqu'ils surviennent entre la 6e et la 12e semaine de vie après la conception. «L'origine de cette malformation est multifactorielle.
Tout ce dont nous sommes certains c'est que c'est héréditaire», explique le Dr. El Hassan Boukind, en charge du service de chirurgie plastique et brûlés du CHU Ibn Rochd de Casablanca et qui, depuis deux ans, assure les interventions dans le cadre de l'opération Hope avec l'appui d'une délégations de chirurgiens coréens.
Toujours selon le Dr. Boukind, au Maroc, un enfant sur 1.000 naissances naîtra avec une fente labiale simple ou bilatérale selon la lésion, souvent associée à une fissure du palais, qui peut déparer le visage et déformer les structures osseuses et la dentition. Ces malformations altèrent gravement l'image de l'enfant qui en est atteint. Elles retentissent sur ses rapports avec le monde extérieur et sur le développement de sa personnalité.
En plus de ces problèmes esthétiques et psychiques, ces lésions peuvent entraîner des problèmes de croissance faciale, d'alimentation, des difficultés de prononciation de certains sons et d'altération du timbre de la voix, des problèmes d'audition, de dentition, de gestion du regard des autres, des difficultés à accepter et à assumer cette différence et enfin, des difficultés relationnelles et morales avec l'entourage familial et social. Normalement, les fentes labiales doivent être prises en charge dès la naissance et se poursuivent jusqu'à la fin de la croissance. «Il est préférable d'intervenir dans les trois mois qui suivent la naissance si l'on veut que tout se passe bien.
Toutefois, il y a également des adultes qui peuvent être opérés sans risques», continue le Dr. Boukind. Le défaut peut être donc corrigé par un traitement chirurgical, un traitement dentaire et une rééducation de la parole. En effet, la prise en charge est multidisciplinaire et associe la chirurgie, l'orthodontie et la rééducation orthophonique. «Le taux de réussite des interventions est pratiquement de 100 % mais encore une fois tout dépend de la malformation. Dans les cas les plus simples tels que la fente labiale platine, le taux de réussite est de 100 %», assure le professeur.
Malheureusement, tous ces traitements coûtent très cher et nécessitent des structures adaptées. Tout dépend bien évidemment de la malformation faciale. Mais en général le coût des interventions reviendrait entre 10.000 et 20.000 DH, d'après le Pr. Boukind. Donc, faute de moyens, la plupart des enfants au Maroc ne sont pas pris en charge. Pour remédier à ce problème, de nombreuses actions sont menées ces dernières années dont, entre autres, on peut citer l'opération Smile. Aujourd'hui, d'autres entreprises lancent également des opérations similaires au profit des enfants démunis, dont LG Electronics Maroc, qui est à l'origine de la mission Hope.
Ainsi, cette entreprise s'engage à prendre en charge tous les frais médicaux et à assurer le suivi des patients. De la même manière, elle a contribué à la concrétisation d'une convention avec le CHU Ibn Rochd et Korea University dans ce domaine. Une convention qui vise non seulement à développer les échanges dans le domaine des soins, de la formation et de la recherche mais également de venir en aide aux enfants souffrant de malformations faciales.
Pour faire partie de ceux qui bénéficieront de ces opérations, les dates d'inscriptions sont prévues pour le 31 août et le 1er septembre. La sélection des patients à opérer se base sur la difficulté du cas à traiter et la situation financière de la famille concernée. Le mot d'ordre est : priorité au plus faible.
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L'historique de l'Opération Hope
2003 : une équipe de chirurgiens coréens en partenariat avec leurs homologues marocains du service de chirurgie plastique et brûlés de l'hôpital Ibn Rochd ont réalisé des opérations chirurgicales au profit de 40 enfants.
2004 : la seconde édition de cette opération humanitaire s'est déroulée au centre universitaire Mohammed VI à Marrakech, Hôpital Ibn Toufail. 32 personnes ont bénéficié des opérations (fentes labio-palatines et chirurgie orthodontique) en septembre et 30 à la fin de l'année. Soit un total de 62 personnes.
2005 : pour la première fois, les équipes de chirurgiens ont introduit la méthode «rétromaxillie» qui nécessite une technicité avancée. 30 patients ont été traités.
