Pas plus tard que le mois dernier, une jeune fille s'est faite escroquer par deux hommes frisant la cinquantaine. Elle se dirigeait vers un guichet automatique à Hay El Hassani, lorsque les deux inconnus l'interrompent. L'un d'eux lui demande si elle est toujours célibataire. Etonnée, l'imposteur rétorque que son ami est un «fqih», et qu'en passant sur l'autre trottoir de la rue, il avait senti des grigris «shour» agissant sur la destinée de la jeune fille.
Vêtu d'une djellaba beige, le «fqih» commence à lire quelques versets coraniques et demande à la jeune fille de lui donner sa main. Il y met quelques pierres. La fille est vite captivée par le discours de son interlocuteur qui dévie rapidement la conversation. Elle n'a pas hésité à relater ses problèmes intimes, elle s'abandonne doucement et commence à croire aux pouvoirs magiques de l'homme.
Le prétendu «fqih» lui demande de lui donner sa bague et sa chaîne en or, il les prend, les met dans un mouchoir et récite à nouveau quelques versets.
L'autre imposteur lui demande de retirer de l'argent et de leur donner toute la somme qu'elle possède. Comme elle ne pouvait pas faire un retrait de plus de 1.000 DH, elle se dirigea vers la banque et fit un retrait de 14.000 DH qu'elle avait dans son compte.
Le «fqih» prend la somme d'argent, la rajoute à ce qu'il avait et demande à la fille de faire dix pas en arrière pour effacer le mauvais sort. Il lui ordonne de réciter un verset coranique et lui interdit de regarder derrière elle, sinon rien ne sera réalisé.
La victime obéit mais ce n'est qu'en se retournant qu'elle réalise qu'elle a été escroquée sans s'en rendre compte.
Des enquêtes menées par la police judiciaire concluent que ces bandes de malfaiteurs agissent en groupe, selon les aveux de l'un de ces malfrats appréhendé. Ils ont appris ces méthodes dans des agoras «hlaqi». Quant aux victimes, elles sont généralement des femmes.
Le secrétariat des services judiciaires de la préfecture de police du Grand Casablanca nous a affirmé qu'il n'y a pas eu de nouvelles déclarations depuis 2006. Par contre, quelques bandes ont été démantelées dans la préfecture de Hay El Hassani Casablanca.
En effet, un cas a été enregistré dans la rue Ibn Majat, c'est celui d'une vieille dame qui habite ce quartier relativement riche. «Je marchais vers une supérette, lorsqu' un homme m'arrêta et me dit que quelqu'un m'a jeté un sort…je n'avais rien compris, il me dit qu'il est fqih.
Une femme passait de l'autre côté nous a rejoints.
Le fqih lui demande de lui remettre ce qu'elle a comme bijoux, il les prend, murmure quelques mots et lui ordonne de faire dix pas en arrière et de se retourner pour récupérer ses biens sur lesquels il avait versé quelques grains de sable. La femme fait ce qu'il lui demande. Lorsqu'elle repart, le fqih se retourne vers moi et me demande si j'ai des bijoux chez moi, il me dit qu'ils sont maudits et que je devrais les lui ramener. Je m'exécute.
Une fois devant lui, il me demande de lui tourner le dos et de ne me retourner qu'après avoir fini de réciter dix fois un verset coranique. Une fois que ce fut fait, l'homme s'était volatilisé. J'ai compris que la dame aux bijoux était dans le coup elle aussi…j'ai crié, mais c'était trop tard…».
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L'hypnose, est-ce un bluff ou une pratique réelle? Chez les spécialistes, l'hypnose est d'abord un outil de soin.
Lors de cette pratique, l'état de veille, la conscience, la vigilance et l'attention sont tous activées.
De ce fait, les sujets ne perdent nullement le contrôle de leurs actions.
Sous les cieux occidentaux, l'hypnose obtient sereinement ses lettres de noblesse chez les professionnels de la santé.
Plusieurs psychologues, dentistes et médecins la pratiquent. Quand ils utilisent cette technique, ces spécialistes respectent les règles déontologiques de la pratique.
En effet, ils sont soumis à un code moral strict, qui en garantit l'exercice éthique.
Et contrairement à ce que pourrait faire croire son étymologie grec hypnoûn qui veut dire«s'endormir», l'hypnose n'a rien à voir avec le sommeil.
En effet, l'électroencéphalogramme d'un individu en état de transe ne ressemble pas à celui d'un sujet endormi.
Celui qui est hypnotisé est éveillé. C'est un état de conscience particulier, entre la veille et le sommeil, provoqué par la suggestion.
Malgré tous leurs efforts, les chercheurs n'ont jamais découvert d'indice physiologique convaincant de l'hypnose.
Cet état particulier de la conscience a résisté à toutes les tentatives de mesure.
Vêtu d'une djellaba beige, le «fqih» commence à lire quelques versets coraniques et demande à la jeune fille de lui donner sa main. Il y met quelques pierres. La fille est vite captivée par le discours de son interlocuteur qui dévie rapidement la conversation. Elle n'a pas hésité à relater ses problèmes intimes, elle s'abandonne doucement et commence à croire aux pouvoirs magiques de l'homme.
Le prétendu «fqih» lui demande de lui donner sa bague et sa chaîne en or, il les prend, les met dans un mouchoir et récite à nouveau quelques versets.
L'autre imposteur lui demande de retirer de l'argent et de leur donner toute la somme qu'elle possède. Comme elle ne pouvait pas faire un retrait de plus de 1.000 DH, elle se dirigea vers la banque et fit un retrait de 14.000 DH qu'elle avait dans son compte.
Le «fqih» prend la somme d'argent, la rajoute à ce qu'il avait et demande à la fille de faire dix pas en arrière pour effacer le mauvais sort. Il lui ordonne de réciter un verset coranique et lui interdit de regarder derrière elle, sinon rien ne sera réalisé.
La victime obéit mais ce n'est qu'en se retournant qu'elle réalise qu'elle a été escroquée sans s'en rendre compte.
Des enquêtes menées par la police judiciaire concluent que ces bandes de malfaiteurs agissent en groupe, selon les aveux de l'un de ces malfrats appréhendé. Ils ont appris ces méthodes dans des agoras «hlaqi». Quant aux victimes, elles sont généralement des femmes.
Le secrétariat des services judiciaires de la préfecture de police du Grand Casablanca nous a affirmé qu'il n'y a pas eu de nouvelles déclarations depuis 2006. Par contre, quelques bandes ont été démantelées dans la préfecture de Hay El Hassani Casablanca.
En effet, un cas a été enregistré dans la rue Ibn Majat, c'est celui d'une vieille dame qui habite ce quartier relativement riche. «Je marchais vers une supérette, lorsqu' un homme m'arrêta et me dit que quelqu'un m'a jeté un sort…je n'avais rien compris, il me dit qu'il est fqih.
Une femme passait de l'autre côté nous a rejoints.
Le fqih lui demande de lui remettre ce qu'elle a comme bijoux, il les prend, murmure quelques mots et lui ordonne de faire dix pas en arrière et de se retourner pour récupérer ses biens sur lesquels il avait versé quelques grains de sable. La femme fait ce qu'il lui demande. Lorsqu'elle repart, le fqih se retourne vers moi et me demande si j'ai des bijoux chez moi, il me dit qu'ils sont maudits et que je devrais les lui ramener. Je m'exécute.
Une fois devant lui, il me demande de lui tourner le dos et de ne me retourner qu'après avoir fini de réciter dix fois un verset coranique. Une fois que ce fut fait, l'homme s'était volatilisé. J'ai compris que la dame aux bijoux était dans le coup elle aussi…j'ai crié, mais c'était trop tard…».
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L'hypnose en pratique
L'hypnose, est-ce un bluff ou une pratique réelle? Chez les spécialistes, l'hypnose est d'abord un outil de soin.
Lors de cette pratique, l'état de veille, la conscience, la vigilance et l'attention sont tous activées.
De ce fait, les sujets ne perdent nullement le contrôle de leurs actions.
Sous les cieux occidentaux, l'hypnose obtient sereinement ses lettres de noblesse chez les professionnels de la santé.
Plusieurs psychologues, dentistes et médecins la pratiquent. Quand ils utilisent cette technique, ces spécialistes respectent les règles déontologiques de la pratique.
En effet, ils sont soumis à un code moral strict, qui en garantit l'exercice éthique.
Et contrairement à ce que pourrait faire croire son étymologie grec hypnoûn qui veut dire«s'endormir», l'hypnose n'a rien à voir avec le sommeil.
En effet, l'électroencéphalogramme d'un individu en état de transe ne ressemble pas à celui d'un sujet endormi.
Celui qui est hypnotisé est éveillé. C'est un état de conscience particulier, entre la veille et le sommeil, provoqué par la suggestion.
Malgré tous leurs efforts, les chercheurs n'ont jamais découvert d'indice physiologique convaincant de l'hypnose.
Cet état particulier de la conscience a résisté à toutes les tentatives de mesure.
