Joueur charismatique, Fawzi Kadmiri était un défenseur solide et un fin technicien. Il a fait exception dans sa famille et joué pour les frères ennemis à la fois et gagné des titres avec les deux joignant ainsi de son nom l'histoire des deux clubs casablancais.
Fawzi, cet enfant qui a hérité d'une grande famille de football, n'a vu aucun inconvénient à jouer contre son camp. Son père Abderrahmane est un ancien du WAC qui a joué aux côtés d'un certain Bembarek. De même pour ses oncles Abdelouahab et Abdelhaq et son frère Bouchaïb. Des éléments de différentes générations, qui ont ancré leur nom, celui de Kadmiri, dans la mémoire des rouges et blancs. Seule exception, l'autre frère Mohamed, dont la carrière fut associée à la CLAS, la Centrale Laitière.
Joueur polyvalent, Fawzi a mis le Raja et le WAC en concurrence pour obtenir ses services. Son destin a voulu qu'il soit widadi, mais sans jouer de matches officiels. Avant d'être converti au camp des Verts deux années plus tard. «Lorsqu'on me demande à quel clan j'appartiens, je réponds : «Je suis Bidaoui»», souligne Fawzi en souriant. «J'ai porté le maillot des deux équipes et joué pour et contre les deux équipes, et toute ma carrière je l'ai faite avec les deux», ajoute-t-il.
Né en 1962 à Casablanca, au cœur de l'ancienne médina, Fawzi s'est d'abord initié au football de quartier. En 1977, il rejoint le club de son quartier « La Jeunesse d'Al Madina Al Qadima » avec qui il a connu son premier exploit, celui de monter en deuxième division l'année suivante. En 1983, grâce à un match amical contre les juniors du WAC des Nader, Saâd, Azmi, Fadel, Naybet…, Fawzi, en même temps que son frère Mohamed, fut repéré par les responsables du WAC. «Alors Mohamed a rejoint la CLAS, j'ai signé pour le WAC à partir de la saison 84-85.
A l'époque, le WAC était entraîné par le Portugais Vincent. Celui-ci avait une politique à part dans la sélection de l'équipe. Il met au test plusieurs joueurs à chaque poste et procède au classement des éléments titulaires d'un poste. J'ai ainsi été élu premier dans le classement au poste de milieu de terrain». Ainsi titulaire à l'équipe première du WAC, Fawzi a disputé quelques matches amicaux en préparation à la saison 84-85, notamment contre le Kacm et le MAS, aller et retour. Pourtant, sa carrière a dû être interrompue en faveur d'un voyage en France en 1986. N'ayant pas réussi son baccalauréat, Fawzi voulait changer d'air.
Il s'est retrouvé à Dreux, un club amateur de la région parisienne, où il a joué pendant une saison. A son retour au pays, il disputera le premier tournoi de salle au complexe Mohammed V. Le titre de meilleur buteur du tournoi allait le remettre dans la ligne de mire de certains clubs, mais les responsables du Raja ont vite fait de le contacter. «Le tournoi n'était pas encore fini lorsque j'ai été contacté par des dirigeants du Raja, Akli, Sehaji et feu Bouâlem». C'est ainsi au sein du Raja de Cabretta que la carrière de Fawzi allait démarrer de plus belle. En effet, le gros de son palmarès fut remporté avec les Diables verts de l'Algérien Rabeh Saâdane. Le plus important en est la prestigieuse Coupe d'Afrique en 1989, un titre qui est venu confirmer la force des Diables verts, champions du Maroc la saison précédente.
L'autre revirement dans la carrière de Fawzi a eu lieu juste une année après. Pour cause une mise dans la liste des transferts, dressée par le vice-président, qui sentait le règlement de comptes. «Le bureau, présidé alors par Mhammed Aouzal, m'a convoqué pour rejoindre l'équipe du Raja, mais j'ai refusé. Pour récupérer mes papiers, je devais payer 100.000 Dhs. J'ai été déjà contacté par le WAC…», se souvient-il.
Avec le WAC des Naybet, Azmi, Bouyboud, Fadel…, Fawzi a redémarré sa carrière avec plus de splendeur. La Coupe d'Afrique en 92-93 a été suivie de deux Coupes du Trône successives les saisons suivantes, avant de terminer sur un ton international, avec un titre unique au palmarès du WAC, la Coupe afro-asiatique. Fawzi a également effectué un bref passage dans la sélection nationale, sous les commandes de Blinda. Il n'a pas eu toute sa chance, puisque, après le départ de Abdallah Blinda, ses successeurs Angelino et Warner ne le convoqueront pas.
Mais Fawzi a pourtant eu le mérite de disputer quelques matches amicaux, notamment contre le Sénégal et le Mali. Aujourd'hui, Fawzi assure la fonction d'encadreur avec le Raja et travaille à l'Odep. Préparateur de la relève au club des Verts, Fawzi veut pérenniser le nom des Kadmiri à travers son fils Youssef, 3 ans.
«Youssef aura son mot à dire dans le football, je vous le promets», conclut Fawzi en souriant.
Fawzi, cet enfant qui a hérité d'une grande famille de football, n'a vu aucun inconvénient à jouer contre son camp. Son père Abderrahmane est un ancien du WAC qui a joué aux côtés d'un certain Bembarek. De même pour ses oncles Abdelouahab et Abdelhaq et son frère Bouchaïb. Des éléments de différentes générations, qui ont ancré leur nom, celui de Kadmiri, dans la mémoire des rouges et blancs. Seule exception, l'autre frère Mohamed, dont la carrière fut associée à la CLAS, la Centrale Laitière.
Joueur polyvalent, Fawzi a mis le Raja et le WAC en concurrence pour obtenir ses services. Son destin a voulu qu'il soit widadi, mais sans jouer de matches officiels. Avant d'être converti au camp des Verts deux années plus tard. «Lorsqu'on me demande à quel clan j'appartiens, je réponds : «Je suis Bidaoui»», souligne Fawzi en souriant. «J'ai porté le maillot des deux équipes et joué pour et contre les deux équipes, et toute ma carrière je l'ai faite avec les deux», ajoute-t-il.
Né en 1962 à Casablanca, au cœur de l'ancienne médina, Fawzi s'est d'abord initié au football de quartier. En 1977, il rejoint le club de son quartier « La Jeunesse d'Al Madina Al Qadima » avec qui il a connu son premier exploit, celui de monter en deuxième division l'année suivante. En 1983, grâce à un match amical contre les juniors du WAC des Nader, Saâd, Azmi, Fadel, Naybet…, Fawzi, en même temps que son frère Mohamed, fut repéré par les responsables du WAC. «Alors Mohamed a rejoint la CLAS, j'ai signé pour le WAC à partir de la saison 84-85.
A l'époque, le WAC était entraîné par le Portugais Vincent. Celui-ci avait une politique à part dans la sélection de l'équipe. Il met au test plusieurs joueurs à chaque poste et procède au classement des éléments titulaires d'un poste. J'ai ainsi été élu premier dans le classement au poste de milieu de terrain». Ainsi titulaire à l'équipe première du WAC, Fawzi a disputé quelques matches amicaux en préparation à la saison 84-85, notamment contre le Kacm et le MAS, aller et retour. Pourtant, sa carrière a dû être interrompue en faveur d'un voyage en France en 1986. N'ayant pas réussi son baccalauréat, Fawzi voulait changer d'air.
Il s'est retrouvé à Dreux, un club amateur de la région parisienne, où il a joué pendant une saison. A son retour au pays, il disputera le premier tournoi de salle au complexe Mohammed V. Le titre de meilleur buteur du tournoi allait le remettre dans la ligne de mire de certains clubs, mais les responsables du Raja ont vite fait de le contacter. «Le tournoi n'était pas encore fini lorsque j'ai été contacté par des dirigeants du Raja, Akli, Sehaji et feu Bouâlem». C'est ainsi au sein du Raja de Cabretta que la carrière de Fawzi allait démarrer de plus belle. En effet, le gros de son palmarès fut remporté avec les Diables verts de l'Algérien Rabeh Saâdane. Le plus important en est la prestigieuse Coupe d'Afrique en 1989, un titre qui est venu confirmer la force des Diables verts, champions du Maroc la saison précédente.
L'autre revirement dans la carrière de Fawzi a eu lieu juste une année après. Pour cause une mise dans la liste des transferts, dressée par le vice-président, qui sentait le règlement de comptes. «Le bureau, présidé alors par Mhammed Aouzal, m'a convoqué pour rejoindre l'équipe du Raja, mais j'ai refusé. Pour récupérer mes papiers, je devais payer 100.000 Dhs. J'ai été déjà contacté par le WAC…», se souvient-il.
Avec le WAC des Naybet, Azmi, Bouyboud, Fadel…, Fawzi a redémarré sa carrière avec plus de splendeur. La Coupe d'Afrique en 92-93 a été suivie de deux Coupes du Trône successives les saisons suivantes, avant de terminer sur un ton international, avec un titre unique au palmarès du WAC, la Coupe afro-asiatique. Fawzi a également effectué un bref passage dans la sélection nationale, sous les commandes de Blinda. Il n'a pas eu toute sa chance, puisque, après le départ de Abdallah Blinda, ses successeurs Angelino et Warner ne le convoqueront pas.
Mais Fawzi a pourtant eu le mérite de disputer quelques matches amicaux, notamment contre le Sénégal et le Mali. Aujourd'hui, Fawzi assure la fonction d'encadreur avec le Raja et travaille à l'Odep. Préparateur de la relève au club des Verts, Fawzi veut pérenniser le nom des Kadmiri à travers son fils Youssef, 3 ans.
«Youssef aura son mot à dire dans le football, je vous le promets», conclut Fawzi en souriant.