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Il y a quelque chose en lui qui incarne parfaitement l'idée qu'on peut se faire du football. Cette manière de parler, de raconter les plus belles années de son équipe, le KAC. Cette grande connaissance du sport en général et du football en particulier. Et cette tenue qui montre clairement qu'on a affaire à un mordu du sport.
Mohamed Boussati qui fut l'un des piliers du KAC et de l'équipe nationale, il y a quelques années, rêvait d'une carrière hors pair. Ce travailleur acharné a bien réalisé son rêve…
Mohamed Boussati commence, dès l'âge de dix ans, à jouer au football avec l'équipe de son quartier à la médina de Kénitra. Très vite, il crée avec ses camarades l'équipe «Hayat Saghira». Et c'est lors d'un match joué contre les cadets du KAC que le public a découvert Boussati. Il s'est illustré en tant que meilleur joueur du match, et surtout comme un redoutable attaquant en marquant trois buts contre son futur club, le KAC.
A l'époque, la première équipe de Kénitra avait comme entraîneur des jeunes le légendaire feu Souiri. Et c'est le même Souiri qui détecte en premier le jeune joueur au talent évident. Il lui concocte donc un programme destiné à étoffer un physique capable de supporter les rigueurs du football. « Souiri m'a appris beaucoup de choses. C'est lui qui m'a découvert….C'est grâce à lui que j'ai pu me faire un nom dans le domaine du football national», affirme Boussati.
C'est donc au KAC que Mohamed fait ses premiers pas dans le milieu footballistique marocain. Il se rappelle très bien de son premier match officiel : « C'était contre le Wydad de Casablanca. Je n'oublierai jamais cette rencontre… J'avais le trac… Je pense que c'est tout à fait normal pour un jeune joueur qui venait d'entamer sa carrière».
Une carrière bien entamée, puisque l'entraîneur de l'équipe senior de l'époque, le Français Vegas, fait appel aux services de Boussati. «Vegas m'a donné la chance de ma vie», nous confie Mohamed. Une opportunité que Boussati a saisie largement : il étonne, détonne et devient rapidement, malgré son jeune âge, l'idole incontestable du public kénitréen.
Il s'impose comme un attaquant hors pair. Sa vitesse, sa robustesse et ses tirs ont fait éclater de joie la pelouse du stade municipal de la capitale du Gharb, comme ce fut le cas en 1982, lorsqu'il marqua un mythique but contre les FAR, depuis le milieu du terrain. C'est ainsi que le jeune attaquant va être récompensé comme meilleur buteur pendant les saisons 80/81 et 81/82.
Depuis la saison 80/81, Boussati est devenu le meilleur buteur de tous les temps du championnat national. Il détient le record avec 25 buts, tout en sachant qu'il n'a pas joué huit matchs du championnat à cause de la blessure.
Ce buteur du KAC avait une farouche volonté que les mêmes exploits se réalisent avec la sélection nationale. Il inscrit des buts historiques, gravés à jamais dans la mémoire des supporters du Onze national. On se rappelle tous de ses buts marqués contre la Zambie, la Yougoslavie…
C'est ainsi que Boussati suscite, par son talent, sa discipline et sa force offensive, la convoitise de grands clubs aussi bien au Maroc qu'à l'étranger. « J'ai reçu des offres pour évoluer en tant que joueur professionnel en Europe et même au Canada, mais les dirigeants de mon club ne m'ont pas laissé partir ».
Ils avaient bien raison. Comment laisser partir la vedette du football national ? Comment se priver des services d'un joueur talentueux et populaire ?
La popularité, Boussati ne la doit pas seulement à ses talents de buteur. Certes, c'était un joueur pugnace et combatif qui n'hésitait pas à courir pour récupérer le ballon. Un gars qui « mouille le maillot », comme dit l'adage. Mais il était surtout un joueur exemplaire, qui avait le sens du fair-play.
Aujourd'hui, Boussati est un père de famille exemplaire qui travaille à la Régie de l'eau et de l'électricité à kenitra. Toutefois, il continue à servir son club avec ardeur et abnégation. Il est chargé de la formation de l'équipe junior. Il essaie, en effet, d'inculquer aux jeunes les valeurs nobles du sport, et ne ménage aucun effort afin de leur transmettre son savoir-faire.
A tout seigneur, tout honneur. Le fabuleux Boussati, mérite une reconnaissance de la part de son club et de la Fédération nationale de football pour tous les services rendus au football national.
En attendant cette reconnaissance «officielle», plusieurs supporters du KAC prévoient d'organiser, dans les mois à venir, une cérémonie à l'honneur de Mohamed Boussati.
Une initiative lancée par Mohammed Yassine qui nous a affirmé qu'il est temps qu'un joueur de la taille de Boussati reçoive une récompense pour l'ensemble de sa carrière. Cette récompense représente beaucoup pour l'ancienne gloire du football national.
Mohammed Boussati digest
Né en 1955 à Kenitra
Palmarès :
Meilleur buteur du championnat en 1977 (17 buts), 1981 (17 buts) et 1982 (25 buts).
Remporte le championnat national avec le KAC en 1972/1973, 1980/1981 et 1981/1982.
Finaliste de la coupe du Trône en 1969, 1976 et 1991.
Quart- finaliste de Ligue des Champions Africains en 1983.
Finaliste de la Ligue des Champions Arabes en 1984.
Mohamed Boussati qui fut l'un des piliers du KAC et de l'équipe nationale, il y a quelques années, rêvait d'une carrière hors pair. Ce travailleur acharné a bien réalisé son rêve…
Mohamed Boussati commence, dès l'âge de dix ans, à jouer au football avec l'équipe de son quartier à la médina de Kénitra. Très vite, il crée avec ses camarades l'équipe «Hayat Saghira». Et c'est lors d'un match joué contre les cadets du KAC que le public a découvert Boussati. Il s'est illustré en tant que meilleur joueur du match, et surtout comme un redoutable attaquant en marquant trois buts contre son futur club, le KAC.
A l'époque, la première équipe de Kénitra avait comme entraîneur des jeunes le légendaire feu Souiri. Et c'est le même Souiri qui détecte en premier le jeune joueur au talent évident. Il lui concocte donc un programme destiné à étoffer un physique capable de supporter les rigueurs du football. « Souiri m'a appris beaucoup de choses. C'est lui qui m'a découvert….C'est grâce à lui que j'ai pu me faire un nom dans le domaine du football national», affirme Boussati.
C'est donc au KAC que Mohamed fait ses premiers pas dans le milieu footballistique marocain. Il se rappelle très bien de son premier match officiel : « C'était contre le Wydad de Casablanca. Je n'oublierai jamais cette rencontre… J'avais le trac… Je pense que c'est tout à fait normal pour un jeune joueur qui venait d'entamer sa carrière».
Une carrière bien entamée, puisque l'entraîneur de l'équipe senior de l'époque, le Français Vegas, fait appel aux services de Boussati. «Vegas m'a donné la chance de ma vie», nous confie Mohamed. Une opportunité que Boussati a saisie largement : il étonne, détonne et devient rapidement, malgré son jeune âge, l'idole incontestable du public kénitréen.
Il s'impose comme un attaquant hors pair. Sa vitesse, sa robustesse et ses tirs ont fait éclater de joie la pelouse du stade municipal de la capitale du Gharb, comme ce fut le cas en 1982, lorsqu'il marqua un mythique but contre les FAR, depuis le milieu du terrain. C'est ainsi que le jeune attaquant va être récompensé comme meilleur buteur pendant les saisons 80/81 et 81/82.
Depuis la saison 80/81, Boussati est devenu le meilleur buteur de tous les temps du championnat national. Il détient le record avec 25 buts, tout en sachant qu'il n'a pas joué huit matchs du championnat à cause de la blessure.
Ce buteur du KAC avait une farouche volonté que les mêmes exploits se réalisent avec la sélection nationale. Il inscrit des buts historiques, gravés à jamais dans la mémoire des supporters du Onze national. On se rappelle tous de ses buts marqués contre la Zambie, la Yougoslavie…
C'est ainsi que Boussati suscite, par son talent, sa discipline et sa force offensive, la convoitise de grands clubs aussi bien au Maroc qu'à l'étranger. « J'ai reçu des offres pour évoluer en tant que joueur professionnel en Europe et même au Canada, mais les dirigeants de mon club ne m'ont pas laissé partir ».
Ils avaient bien raison. Comment laisser partir la vedette du football national ? Comment se priver des services d'un joueur talentueux et populaire ?
La popularité, Boussati ne la doit pas seulement à ses talents de buteur. Certes, c'était un joueur pugnace et combatif qui n'hésitait pas à courir pour récupérer le ballon. Un gars qui « mouille le maillot », comme dit l'adage. Mais il était surtout un joueur exemplaire, qui avait le sens du fair-play.
Aujourd'hui, Boussati est un père de famille exemplaire qui travaille à la Régie de l'eau et de l'électricité à kenitra. Toutefois, il continue à servir son club avec ardeur et abnégation. Il est chargé de la formation de l'équipe junior. Il essaie, en effet, d'inculquer aux jeunes les valeurs nobles du sport, et ne ménage aucun effort afin de leur transmettre son savoir-faire.
A tout seigneur, tout honneur. Le fabuleux Boussati, mérite une reconnaissance de la part de son club et de la Fédération nationale de football pour tous les services rendus au football national.
En attendant cette reconnaissance «officielle», plusieurs supporters du KAC prévoient d'organiser, dans les mois à venir, une cérémonie à l'honneur de Mohamed Boussati.
Une initiative lancée par Mohammed Yassine qui nous a affirmé qu'il est temps qu'un joueur de la taille de Boussati reçoive une récompense pour l'ensemble de sa carrière. Cette récompense représente beaucoup pour l'ancienne gloire du football national.
Mohammed Boussati digest
Né en 1955 à Kenitra
Palmarès :
Meilleur buteur du championnat en 1977 (17 buts), 1981 (17 buts) et 1982 (25 buts).
Remporte le championnat national avec le KAC en 1972/1973, 1980/1981 et 1981/1982.
Finaliste de la coupe du Trône en 1969, 1976 et 1991.
Quart- finaliste de Ligue des Champions Africains en 1983.
Finaliste de la Ligue des Champions Arabes en 1984.
