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Une nageuse complète au palmarès étoffé. Dans son regard se profile la teneur de ses ambitions. Noufissa Chbihi a conquis tous les podiums possibles à son âge et vise des horizons aussi loin que Pékin, où elle rêve de se mesurer aux championnes du monde aux J.O 2008. Elle n'aura que 18 ans.
La sociétaire du CODM de Meknès ne cesse de confirmer son talent à chaque compétition. La dernière en date s'inscrit en marge des huitièmes championnats d'Afrique de natation organisés du 11 au 17 septembre dans la capitale sénégalaise. Noufissa a remporté la médaille d'argent du 1er championnat d'Afrique de nage en eau libre, disputé entre Dakar et l'île de Gorée sur une distance de 5 km.
Cette distinction n'est que la confirmation des nombreuses performances qu'elle a déjà acquises aux niveaux national et continental. Après avoir enregistré son énième record national du 800 m nage libre (crawl) en avril dernier à El Jadida, elle récidive au championnat maghrébin qui s'est tenu en Tunisie les 29 et 30 du même mois et enregistre un autre record en parcourant le 100 m papillon en 01'08''35.
Lors de cette compétition, la récolte était de taille. Noufissa a confirmé sa suprématie dans plusieurs disciplines : 2 médailles d'or au 200 m nage libre, en 2'12''17 et au 200 m papillon en 2'28''74, 3 médailles d'argent aux 4 nages, 400 m nage libre et 100 m papillon, 1 médaille de bronze au relais… autant de performances qui viennent confirmer son statut de nageuse polyvalente.
Agée à peine de 16 ans, Noufissa possède une marge de progrès très considérable. «Elle a atteint une étape cruciale dans sa carrière. Elle a fait ses preuves, il reste à développer ses compétences à travers des stages à l'étranger en vue d'améliorer ses performances au plus haut niveau», estime Zakaria Chbihi.
Noufissa est forte de ses qualités physiques exceptionnelles. L'athlète mesure 1m 74 pour un poids de 61kg.
A 12 ans, elle a entamé déjà des exercices de développement de ses capacités, y compris les entraînements de puissance aérobics et de volume d'oxygène maximum. Aujourd'hui, elle effectue environ 10 séances d'entraînement par semaine. «Ses premières séances de musculation ont été programmées à l'âge de 13 ans, au lieu de 16 ans, selon certains entraîneurs. Un travail des abdominaux et lombaires est nécessaire pour empêcher la perte d'énergie», explique Chbihi.
Née en 1990, la championne nationale s'est jetée à l'eau à l'âge de 4 ans. C'était au club du CODM dont son père est l'actuel coach. Professeur d'éducation physique et ancien sélectionneur national, Zakaria Chbihi suivra sa fille de très près.
A six ans, elle intègre la catégorie des poussins et, à l'âge de 11 ans, elle sera appelée aux rangs de l'équipe nationale. En un temps record, Noufissa acquiert des capacités étonnantes, battant plusieurs records nationaux.
En l'absence d'un programme sport-études, il a fallu que ses parents se partagent les tâches pour maintenir l'équilibre nécessaire entre sa vocation sportive et ses études. Son père prend en charge sa formation sportive, tandis que sa mère, enseignante, l'assiste dans ses études de Sciences expérimentales. Son père lui dispense un complément de formation en sus du travail effectué par la direction technique nationale.
Son objectif pour cette année est de réaliser le minima des Jeux Olympiques en 400 m nage libre. En cas de réussite, ce sera une première dans la natation marocaine.
La sociétaire du CODM de Meknès ne cesse de confirmer son talent à chaque compétition. La dernière en date s'inscrit en marge des huitièmes championnats d'Afrique de natation organisés du 11 au 17 septembre dans la capitale sénégalaise. Noufissa a remporté la médaille d'argent du 1er championnat d'Afrique de nage en eau libre, disputé entre Dakar et l'île de Gorée sur une distance de 5 km.
Cette distinction n'est que la confirmation des nombreuses performances qu'elle a déjà acquises aux niveaux national et continental. Après avoir enregistré son énième record national du 800 m nage libre (crawl) en avril dernier à El Jadida, elle récidive au championnat maghrébin qui s'est tenu en Tunisie les 29 et 30 du même mois et enregistre un autre record en parcourant le 100 m papillon en 01'08''35.
Lors de cette compétition, la récolte était de taille. Noufissa a confirmé sa suprématie dans plusieurs disciplines : 2 médailles d'or au 200 m nage libre, en 2'12''17 et au 200 m papillon en 2'28''74, 3 médailles d'argent aux 4 nages, 400 m nage libre et 100 m papillon, 1 médaille de bronze au relais… autant de performances qui viennent confirmer son statut de nageuse polyvalente.
Agée à peine de 16 ans, Noufissa possède une marge de progrès très considérable. «Elle a atteint une étape cruciale dans sa carrière. Elle a fait ses preuves, il reste à développer ses compétences à travers des stages à l'étranger en vue d'améliorer ses performances au plus haut niveau», estime Zakaria Chbihi.
Noufissa est forte de ses qualités physiques exceptionnelles. L'athlète mesure 1m 74 pour un poids de 61kg.
A 12 ans, elle a entamé déjà des exercices de développement de ses capacités, y compris les entraînements de puissance aérobics et de volume d'oxygène maximum. Aujourd'hui, elle effectue environ 10 séances d'entraînement par semaine. «Ses premières séances de musculation ont été programmées à l'âge de 13 ans, au lieu de 16 ans, selon certains entraîneurs. Un travail des abdominaux et lombaires est nécessaire pour empêcher la perte d'énergie», explique Chbihi.
Née en 1990, la championne nationale s'est jetée à l'eau à l'âge de 4 ans. C'était au club du CODM dont son père est l'actuel coach. Professeur d'éducation physique et ancien sélectionneur national, Zakaria Chbihi suivra sa fille de très près.
A six ans, elle intègre la catégorie des poussins et, à l'âge de 11 ans, elle sera appelée aux rangs de l'équipe nationale. En un temps record, Noufissa acquiert des capacités étonnantes, battant plusieurs records nationaux.
En l'absence d'un programme sport-études, il a fallu que ses parents se partagent les tâches pour maintenir l'équilibre nécessaire entre sa vocation sportive et ses études. Son père prend en charge sa formation sportive, tandis que sa mère, enseignante, l'assiste dans ses études de Sciences expérimentales. Son père lui dispense un complément de formation en sus du travail effectué par la direction technique nationale.
Son objectif pour cette année est de réaliser le minima des Jeux Olympiques en 400 m nage libre. En cas de réussite, ce sera une première dans la natation marocaine.
