Au club Al Irfane et au quartier Takadoum à Rabat, la gamine de 13 ans est déjà une vedette. A la FRMTK, elle impose le respect. Et comment, vu ses performances qui lui présagent d'un avenir sportif en rose. Hajiba Enhari, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, vient d'aligner son 3e titre national d'affilée. Elle vient d'être sacrée championne du Maroc 2006 des cadettes (-42 kg) le week-end dernier. Elle était la plus jeune fille de ces joutes.
Elle avait réalisé le même exploit au mois de juin dernier dans la catégorie des minimes (-36 kg) et ce, après avoir glané son premier sacré national des -34 kg en 2005. Son entraîneur Ouhadi Lhou (4e Dan) ne cache pas sa fierté : « Cette fillette-là donnait des signes de championne depuis qu'elle a franchi le palier du club Al Irfane, il y a cinq ans ». Cela veut dire qu'elle est montée sur le haut du podium dès la 2e année de son adhésion au club. Une surdouée ? Sans aucun doute.
Cela rassure en tout cas la famille du Tae kwondo qui y voit le digne successeur de Mouna Benabderrasoul. Et pourtant, la vie n'a pas gâté cette gamine issue d'une famille qui a du mal à joindre les deux bouts. Avec son modeste salaire, le père fait vivre six bouches. Et c'est l'entraîneur Lhou qui puise dans ses maigres économies pour contribuer au financement de la préparation de son prodige.
Dieu le lui rendra.
Elle avait réalisé le même exploit au mois de juin dernier dans la catégorie des minimes (-36 kg) et ce, après avoir glané son premier sacré national des -34 kg en 2005. Son entraîneur Ouhadi Lhou (4e Dan) ne cache pas sa fierté : « Cette fillette-là donnait des signes de championne depuis qu'elle a franchi le palier du club Al Irfane, il y a cinq ans ». Cela veut dire qu'elle est montée sur le haut du podium dès la 2e année de son adhésion au club. Une surdouée ? Sans aucun doute.
Cela rassure en tout cas la famille du Tae kwondo qui y voit le digne successeur de Mouna Benabderrasoul. Et pourtant, la vie n'a pas gâté cette gamine issue d'une famille qui a du mal à joindre les deux bouts. Avec son modeste salaire, le père fait vivre six bouches. Et c'est l'entraîneur Lhou qui puise dans ses maigres économies pour contribuer au financement de la préparation de son prodige.
Dieu le lui rendra.